Tribune
Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA: un nouveau chapitre pour le Gabon

Chers compatriotes,
Je m’adresse aujourd’hui à vous avec un profond respect, un sens aigu de la responsabilité et, surtout, une détermination sans faille. Après avoir écouté vos appels, votre soif de renouveau et votre désir de changement, j’accepte de me présenter à l’élection présidentielle. Mais ce n’est pas par simple ambition personnelle que je fais ce choix, c’est parce que je suis convaincu que le Gabon mérite un avenir meilleur, un avenir plus juste, plus prospère et plus digne pour chaque citoyenne et chaque citoyen.
Un renouveau initié par le coup de Libération du 30 août 2023
Le 30 août 2023, notre pays a connu un tournant historique. Ce jour-là, le coup de Libération a marqué la fin d’un système de gouvernance qui, pendant trop d’années, a mis à mal nos institutions et nos valeurs. Cette transition, qui s’est déroulée dans le calme et sans la moindre effusion de sang, a permis à notre nation de retrouver sa dignité et sa souveraineté. En quelques jours, nous avons restauré l’unité et l’espoir du peuple gabonais.
Le renouveau du Gabon a démarré ce jour-là. Dès le 4 septembre 2023, j’ai prêté serment en tant que Président de la République , avec l’engagement solennel de remettre notre pays sur la voie de la prospérité, de la justice et de l’équité. Depuis ce moment, nous avons entrepris des réformes profondes et déterminées pour redresser le Gabon. C’est une œuvre en cours, et je vous invite à poursuivre ce chemin avec moi, pour consolider les bases de notre future République.
Réformes de l’État : la voie du changement
Depuis ma prise de fonction, nous avons entamé des réformes d’une grande ampleur, visant à restaurer la bonne gouvernance, à renforcer l’État de droit et à garantir une véritable justice sociale. Nous avons adopté une nouvelle Constitution par référendum, approuvée à plus de 91,64% des voix. Ce texte n’est pas qu’une simple révision juridique, c’est une réaffirmation des aspirations profondes du peuple gabonais, qui désire un État transparent, juste, indépendant et capable de répondre aux défis contemporains.
Nous avons également réformé la loi électorale, afin de garantir des élections libres, transparentes et apaisées. Nous avons voulu en faire une loi qui respecte pleinement la volonté du peuple et qui permette à chaque Gabonais de s’exprimer sereinement dans les urnes. Cette loi, un véritable progrès pour notre démocratie, pose les bases de futures élections sans crainte ni division, où l’unité et la paix seront les maîtres-mots.
Ces réformes sont un engagement ferme en faveur d’un Gabon plus démocratique, plus inclusif et plus respectueux des droits de chacun. Mais ces réformes ne s’arrêtent pas là. Elles doivent être poursuivies, consolidées et élargies pour que nous puissions construire un État capable d’assurer une justice sociale et de répondre aux préoccupations de chaque citoyen, quel que soit son statut ou son origine.
Un développement durable et une économie verte
Un des grands axes de ma vision pour le Gabon est le développement durable et la préservation de notre environnement. Nous avons fait le choix d’une économie verte, une économie où le développement économique et la préservation de notre biodiversité vont de pair. Ce choix se reflète dans la création de l’Agence Gabonaise pour le Développement de l’Économie Verte (AGADEV), un outil essentiel pour nous permettre de capter et gérer les contributions de ceux qui traversent nos couloirs aériens, maritimes et terrestres.
Le Gabon est un pays riche de sa biodiversité, et nous avons un devoir moral et économique de valoriser cette richesse tout en veillant à protéger notre environnement pour les générations futures. Nous comptons également développer des industries locales basées sur nos ressources naturelles, afin de créer des emplois et de favoriser un développement plus équitable.
Un Gabon pour tous, une nation unie
Le Gabon de demain, celui que nous allons construire ensemble, sera un Gabon plus juste, un Gabon plus uni et un Gabon plus solidaire. Un Gabon où chaque jeune pourra trouver sa place, où les femmes auront plus de pouvoir et d’opportunités, et où chaque citoyen se sentira concerné par le destin de notre nation.
Nous avons déjà créé près de 22 000 emplois et mis en œuvre des projets d’infrastructures essentiels pour améliorer la vie quotidienne des Gabonais. Nous avons réhabilité plus de 1 800 kilomètres de routes, construit 196 salles de classe et rénové nos structures hospitalières pour offrir à tous un accès à des services de qualité. Ce travail n’est qu’un début. Notre pays a encore tant à accomplir pour véritablement redonner à chaque citoyen la possibilité de réaliser son potentiel.
Pour cela, nous devons poursuivre et intensifier notre action en matière d’éducation, d’emploi, de santé et d’infrastructures. Chaque Gabonais, que ce soit à Libreville, à Port-Gentil ou dans nos provinces reculées, doit sentir qu’il fait partie de cette grande entreprise de renouveau.
Beaucoup de chemin reste à parcourir
Je suis fier de ce que nous avons accompli jusqu’à présent. Mais je suis également conscient qu’il reste beaucoup à faire. Ce chemin que nous avons entamé ensemble n’est que le commencement. C’est pourquoi je me tiens devant vous aujourd’hui, avec la volonté de poursuivre les réformes que nous avons commencées le 4 septembre 2023, après ma prestation de serment, et de vous offrir un avenir plus radieux, plus juste et plus prospère.
Ensemble, nous pouvons bâtir un Gabon nouveau, un Gabon où la paix, la prospérité et la justice sociale seront les fondements sur lesquels reposeront toutes nos actions. Ensemble, nous allons inscrire le Gabon dans une nouvelle ère, une ère où chaque citoyen, chaque famille et chaque village pourra sentir le vent du changement souffler en faveur de la démocratie, de la justice et de la prospérité.
Je vous invite à faire le choix de la renaissance, à faire le choix de la persévérance , pour nous, pour nos enfants et pour notre pays. Rejoignez-moi dans cet engagement.
Pour l’amour du Gabon, pour l’avenir de notre nation, faisons ensemble ce choix pour un avenir meilleur.
Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA
Tribune
Camélia NTOUTOUME LECLERCQ : L’aura politique qui dérange !

Dans un passé récent, à la suite de sa brillante démonstration de force lors de la tournée du Président du Parti Démocratique Gabonais (PDG) dans la commune de Ntoum, Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ n’a cessé d’alimenter positivement les réseaux sociaux, illustrant ainsi son incontestable maîtrise de la mobilisation et de l’organisation de grandes manifestations.
Comme le veut l’adage : « Les médiocres recourent systématiquement au déni, à la critique, aux accusations, voire à la désinformation, dans leur volonté de nuire à ceux dont la lumière les éclaire un peu trop brillamment. »
Dans une démarche empreinte d’incohérence, nous assistons ces derniers jours sur des postes avilissants, dégradants, tentant de porter atteinte à la dignité de Madame la Ministre d’État, en charge de l’Éducation Nationale via un chef d’établissement dont on impute des insultes et insinuations frisant le manque d’étique et de responsabilité qui conduirait ce dernier dans une manœuvre orchestrée pour le déplacement d’un électorat à sa guise vers une commune sœur de Libreville.
Quelle est donc la teneur réelle de cet amas d’allégations fallacieuses dont est indirectement victime Madame la Ministre de l’ÉducationNationale, par l’intermédiaire du Proviseur du Lycée Technique Omar Bongo dont le seul grand péché est d’avoir le même nom que le Ministre d’Etat? Nous voilà donc de plein pieds dans un procès dû au fait de patronyme.
Il convient de replacer cette situation dans son contexte. En effet, sous un vent électoral basé sur les plans d’actions, de machineries, de manœuvres ostentatoires malveillantes des uns et des autres futurs candidats et adversaires du scrutin, il n’est pas rare de voir et de lire des articles qui vont dans le sens de la diffamation, des aprioris et même des préjugés dont Le proviseur du lycée technique se trouve être le bouc émissaire parfait dans le but de porter atteinte à la réussite politique d’une Citoyenne dévouée de sa commune: Mme Camélia NTOUTOUME LECLERCQ.
C’est avec un profond regret que nous constatons l’acharnement de certains acteurs politiques en manque de visibilité et en quête de notoriété, qui ciblent cette femme d’État au parcours irréprochable et élogieux dans une tentative désespérée d’exister dans l’arène politique.
Force est de constater que Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ et le ministère qu’elle dirige avec maestria sont incontestablement « la marque déposée » qu’il faut absolument attaquer, ternir, galvauder, avilir, dénaturer, et compromettre, pour se faire remarquer et attirer l’attention.
Comment peut-on raisonnablement imaginer qu’un enseignant certifié, de surcroît Proviseur, animé par un sens aigu de l’éthique et de la déontologie, puisse envisager un instant de compromettre son intégrité en conditionnant un passage fallacieux en classe supérieure par une inscription sur les listes électorales dans la commune de Ntoum ?
Comment tolérer que les élèves du Lycée Technique, futurs cadres de notre Nation, soient ainsi réduits au rang de simples « marchandises » électorales?
Comment peut-on décemment réduire les nombreuses réussites professionnelles et politiques de Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ au substratum impliquant un chef d’établissement, fut-il celui du prestigieux Lycée Technique Omar Bongo ?
À tout prendre, si certains aigris républicains continuent à tout vent de chercher à ternir l’image de ce Proviseur en l’associant d’ailleurs à celle de Dame Camélia NTOUNTOUME LECLERCQ, prétextant que « l’école n’est pas un marché de voix », « l’élève n’est pas une fiche d’électeur » et que « l’autorité éducative n’a pas vocation à servir les ambitions politiques ». À ce sophiste déguisé auteur de ce poste rempli d’infamies et surtout écrit au conditionnel, nous lui disons qu’il a fait un hors sujet parfait digne d’un écrivassier néophyte.
Restons un temps soit peu en politique pour que nul n’en ignore. En s’appuyant sur la nouvelle loi organique N*001/2025 du 19/01/2025 portant code électoral en République Gabonaise paru au journal officiel N*51 du 22 janvier 2025 dans son chapitre 2, article 58 et dans le chapitre 5, article 38. Ici il est question de la liberté de chaque individu d’exercer son droit de vote en toute liberté une fois l’âge de 18 ans atteint.
Il est donc utile de rappeler que bien qu’étant élèves, ce sont d’abord des citoyens qu’un simple proviseur d’ailleurs en période de convalescence d’une part et de vacances d’autre part, ne peut obliger de le suivre politiquement. Les propos visant le proviseur sur ce point sont donc grotesques, et aberrants.
À toute fin utile, rappelons que ce chef d’établissement a subi plusieurs cabales. La dernière en date jetait en pâture ce citoyen en vindicte populaire le traitant de voleur de bétails de la ferme de Ntoum au profit de Dame Camelia NTOUTOUME LECLERCQ.
Par analogie, on constate donc clairement que vous êtes à court d’arguments car vous savez qu’elle peut et va vous broyer politiquement. C’est une dame de fer. Elle parle plusieurs langues du Gabon parce qu’elle est issue de plusieurs ethnies et clans de notre territoire.
Nul besoin pour elle d’avoir recours à l’enfarinage d’autant plus que ce n’est pas une vendeuse d’illusions. Avec elle, c’est le terrain rien que le terrain.
Une fois encore, votre initiative de dénigrement opportuniste, fondée sur des hérésies, des contrevérités manifestes et alimentée par une haine politique tenace à l’égard d’une fille émérite de Ntoum.
Partant de cette énième tentative de déstabilisation, tout en remarquant que certains refusent de FUMER LE CALUMET DE LA PAIX pour enfin se concentrer sur leur propre élection dans leurs circonscriptions respectives, LA JEUNESSE MONTANTE DU KOMO-MONDAH, après avoir identifié les instigateurs de ces attaques, se tient prête à réagir avec fermeté afin non seulement de vous empêcher de nuire, mais aussi pour vous mettre hors d’état de nuire.
LA JEUNESSE MONTANTE DU KOMO-MONDAH
Tribune
Opération déguerpissements: appel à la solidarité et à la responsabilité !

[M]esdames et Messieurs,
Mes chers compatriotes.
Le logement fait partie des huit (8) besoins physiologiques fondamentaux de l’être humain au même titre que le besoin d’oxygène, de liquide, de nourriture, de maintien de la température corporelle …
Quant au droit au logement, il fait partie des droits fondamentaux de l’être humain.
Il est reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et par le Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels.
Il est considéré comme un droit essentiel à la dignité humaine et à un niveau de vie suffisant.
Les différents Textes et Conventions internationales obligent les États à prendre les mesures pour assurer l’accès au logement à tous et protéger les personnes contre les expulsions forcées et le logement indigne.
Depuis quelques jours, des milliers de nos compatriotes résidants dans la commune de Libreville sont privés de ce besoin et de ce droit essentiel suite aux opérations de déguerpissements menées par le Gouvernement.
Aussi, au-delà de toute polémique et de toute la rhétorique sur la recherche des responsabilités ou des irresponsabilités, une seule réalité saute à mes yeux : nous faisons face à l’une des plus grandes crises sociales et humanitaires de l’histoire de notre pays. Nous ne pouvons pas rester insensibles, il faut agir vite et maintenant !
Nul n’ignore la précarité dans laquelle vivent la plus part des familles gabonaises !
Nul n’ignore les difficultés que les gabonais éprouvent à joindre les deux bouts !
Nul n’ignore la situation du déficit criard des logements dignes dans la commune de Libreville. Nul n’ignore les conditions difficiles d’accès au logement à Libreville (frais d’agence, cautions, mois d’avance) !
Face à ses différentes situations et au regard de la crise qui enfle, j’appelle les Gabonais et les Gabonaises à la solidarité.
Que chaque Gabonais et chaque Gabonaise manifestent son soutien à nos frères et sœurs en difficulté par une contribution financière ou par un don en nature.
Aux confessions religieuses et aux organisations de la société civile, j’appelle à l’organisation des chaînes de solidarité pour venir en aide à nos compatriotes en détresse.
Nous l’avons fait pour l’Haïti, pour la Somalie, pour la Guinée Équatoriale et pour bien d’autres communautés, l’heure est venue pour que nous nous mobilisions pour nos compatriotes !
J’appelle le gouvernement à la flexibilité, à la responsabilité et au dialogue. Sans ignorer la cupidité ou la duplicité de certains compatriotes, l’absence de logements décents, le déficit en logements sociaux, les constructions anarchiques, la faiblesse de l’urbanisation de la ville incombe au premier chef aux différents gouvernements.
Que le gouvernement ouvre les discussions avec les organisations des personnes déguerpies afin de trouver ensemble les moyens et les procédures pour un meilleur accompagnement des victimes.
Que les forces de défense et de sécurité soient mobilisées pour installer les camps d’accueil afin d’abriter les familles dans l’incapacité de se reloger rapidement.
Il s’agit de nos compatriotes. La violence, l’invective, la fuite en avant ou la confrontation ne pourront malheureusement pas nous aider à sortir du gué. Restons solidaires et unis.
Je vous remercie !
Dieudonné MINLAMA MINTOGO
Président d’Ensemble Pour la République
Ancien candidat aux élections présidentielles de 2016
Tribune
Les Panthères du Gabon: l’urgence d’un renforcement du staff technique !

Jamais dans l’histoire du football, notre équipe nationale n’a été aussi proche d’une qualification historique à une coupe du Monde.
En même temps, jamais cette équipe nationale n’a été dirigée de façon aussi approximative et hasardeuse.
De la gestion des cadres ( les cas Aubamayang, Lemina, Ndong Ibrahim, Boupendza , Poko ….) au management technique ( convocation des joueurs sans vécus , ni bagage technique avéré ….) , rien ne cadre avec les méthodes et les exigences du haut niveau nécessaires pour diriger une sélection , qui , il n’y a pas longtemps tutoyait les plus grandes nations africaines de football à l’instar du Maroc, du Cameroun , du Ghana , de la RDC , de l’Egypte ….
L’équipe nationale est financée par des fonds publics. Sa vie et son fonctionnement concernent tous les Gabonais.
Ne devront y figurer que des joueurs capables de répondre aux exigences du haut niveau.
Elle ne peut être un terrain d’expérimentation ou tout est permis aussi bien dans le recrutement des encadreurs que dans la sélection des joueurs.
Les sélections inférieures A’, U23 et autres constituent, à mes yeux, des lieux indiqués pour tester certains nouveaux joueurs qui, sur la base des résultats pourraient intégrer la sélection A.
Les humiliations subies contre le Maroc (une dizaine de buts encaissés en deux matchs), le Sénégal et aujourd’hui la Niger, ne doivent pas laisser la Fegafoot et le Ministère des Sports insensibles. Ce sont des messages forts qui méritent une suite immédiate et appropriée.
Je soutiens la promotion des cadres nationaux. Je défends la gabonisation.
D’ailleurs, n’avons-nous pas nous écrit les plus belles pages de l’histoire de notre football avec Alain Dacosta Soares à la tête d’Azingo National (vainqueur de la coupe de l’EDEAC au Cameroun en 1988, un quart de final honorable à la CAN 96 en Afrique du Sud) ?
Toutefois, nous nous devons de privilégier la compétence, l’expérience et le vécu par rapport à la seule appartenance nationale dans les domaines où nous ne disposons pas ressources appropriées.
Les Fangs disent : « entre l’enfant du village et le connaisseur donnons la responsabilité au connaisseur »! Le Brésil, la plus grande Nation de football du monde, l’a compris en recrutant un entraîneur Italien expérimenté à la tête leur sélection nationale.
Que la sagesse et l’intérêt général priment afin de donner aux Panthères une chance de se qualifier à la prochaine coupe du monde et de participer positivement à la prochaine CAN.
Le recrutement d’un entraîneur et d’un staff technique de classe mondiale s’imposent.
À l’état actuel toute autre option ressemblerait à un suicide et à un gaspillage volontaire de nos ressources financières !
Dieudonné MINLAMA MINTOGO
Président d’Ensemble Pour la République
Ancien Candidat à l’Election Présidentielle de 2016.