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Economie

Gabon /Comilog face à une grève illimitée: un coût économique & social alarmant

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Depuis le déclenchement de la grève générale illimitée au sein de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), l’entreprise subit des pertes financières considérables. L’absence de service minimum, en violation des obligations légales, aggrave encore la situation en paralysant totalement la production. Mais au-delà des chiffres, ce mouvement impacte aussi les engagements sociaux de l’entreprise, ses prestataires et l’économie locale.

Un manque à gagner de 2 milliards de FCFA par jour

La Comilog, premier producteur mondial de manganèse à haute teneur, génère des revenus considérables pour le Gabon. Or, chaque jour d’arrêt de travail entraîne une perte estimée à 2 milliards de FCFA, une somme qui ne sera jamais récupérée.


Ce manque à gagner impacte directement plusieurs aspects :

1. Baisse de la production et des exportations : Moanda, cœur de l’exploitation minière, repose sur une cadence de production optimisée. Toute interruption désorganise la chaîne logistique, affectant la livraison aux clients et les engagements commerciaux internationaux.

2. Manque à gagner pour l’État : La Comilog est un contributeur majeur aux recettes fiscales gabonaises à travers les impôts et taxes. Chaque jour de grève réduit les entrées financières pour l’État, diminuant ainsi les fonds disponibles pour le financement des infrastructures et des services publics.

3. Impact sur les investissements : L’instabilité sociale inquiète les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers. Un climat de travail incertain peut freiner les projets d’expansion et entraîner une réduction des engagements financiers dans le secteur minier gabonais.

Un effet domino sur les engagements sociaux et les prestataires

Loin d’être une simple affaire interne à l’entreprise, cette grève affecte aussi un vaste réseau d’acteurs qui dépendent directement ou indirectement de l’activité de la Comilog.

1. Les engagements sociaux de la Comilog menacés

Depuis des années, la Comilog s’est imposée comme un acteur clé du développement local. Ses engagements sociaux couvrent plusieurs domaines :

Santé : L’entreprise finance des infrastructures médicales et contribue à l’accès aux soins pour de nombreuses familles. Une baisse de ses revenus pourrait remettre en question ces investissements.

Éducation : Des projets de formation et d’appui aux écoles locales risquent d’être suspendus, affectant directement la jeunesse de Moanda et ses environs.

Infrastructures : La maintenance et le développement des routes, de l’électricité et de l’eau bénéficient souvent des contributions de la Comilog. Une crise prolongée pourrait ralentir ces projets.


Avec une perte quotidienne de 2 milliards de FCFA, ces initiatives sociales sont désormais en danger.

2. Les prestataires et sous-traitants asphyxiés

La Comilog ne fonctionne pas seule : une multitude de sous-traitants, fournisseurs et prestataires dépendent de ses activités. La grève entraîne une chute brutale de leurs revenus et met en péril leur survie.

Les PME locales : De nombreuses petites entreprises fournissent des services essentiels à la Comilog (transport, restauration, logistique, maintenance). Sans activité, elles subissent de lourdes pertes.

Les travailleurs journaliers : Des centaines d’employés temporaires ne perçoivent plus de rémunération, affectant directement leurs familles.

Les commerçants de Moanda : L’économie locale repose sur les salaires versés par la Comilog. Une suspension prolongée des activités réduit le pouvoir d’achat des habitants, ce qui se répercute sur les commerces de la ville.


Loin d’être un simple conflit social, cette grève menace donc l’ensemble du tissu économique local.

Un climat social de plus en plus tendu

Cette situation crée un climat d’incertitude pour les employés et leurs familles. Alors que certains revendiquent de meilleures conditions de travail, d’autres s’inquiètent des conséquences d’un arrêt prolongé. Si la Comilog venait à réduire ses effectifs ou à revoir ses projets d’investissement, ce sont des centaines de postes qui pourraient être menacés à moyen terme.

Par ailleurs, l’absence de service minimum ne permet pas de préserver une activité minimale, ce qui alimente la tension entre les grévistes et ceux qui souhaitent reprendre le travail.

Quelles solutions pour éviter une crise prolongée ?

Face à cette impasse, plusieurs pistes de sortie peuvent être envisagées :

Un retour au dialogue social : La médiation du ministère du Travail pourrait permettre de rétablir un cadre de négociation. Une reprise des discussions avec des engagements clairs des deux côtés est essentielle.

Le respect du cadre légal : L’obligation de service minimum doit être appliquée pour éviter un blocage total. L’État pourrait intervenir pour veiller à son respect et assurer un compromis entre les parties.

Un cadre plus strict pour les futures grèves : Afin d’éviter que cette situation ne se reproduise, un meilleur encadrement du droit de grève dans les secteurs stratégiques pourrait être envisagé.


Conclusion : un enjeu économique et social majeur

Si la grève actuelle se prolonge, la Comilog et l’ensemble de son écosystème risquent de subir des pertes irrémédiables. L’absence de service minimum, en violation des règles en vigueur, aggrave une situation déjà critique. Il est impératif que toutes les parties reviennent à la table des négociations pour éviter un effondrement économique aux conséquences désastreuses pour les travailleurs, les prestataires et l’économie nationale.

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Gabon : Le gouvernement interdit l’importation du poulet de chair à partir du 1er janvier 2027

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Selon le communiqué final du conseil des ministres présidé par le Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, du vendredi 30 Mai 2025, le gouvernement a décidé d’interdire l’importation de poulet de chair pour promouvoir l’aviculture nationale, afin d’assurer la sécurité alimentaire. À cet effet, l’interdiction sera effective à partir du 1er janvier 2027, laissant ainsi un délai de 18 mois (1 an et 6 mois) aux acteurs économiques de ce secteur d’activité, pour se structurer, se préparer à investir dans l’optique de répondre à la demande nationale.

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En effet, l’État à pour objectif de diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations de volailles et de renforcer la sécurité alimentaire du pays. Par conséquent, la promotion de la production avicole locale devrait avoir des retombées positives sur les zones rurales, dans la mesure où celle-ci va générer des emplois et contribuer au développement d’un écosystème avicole dynamique et performant, « Cette mesure vise à redonner toute sa place à la production avicole nationale, à stimuler l’investissement agricole, à réduire la dépendance alimentaire et à renforcer la balance commerciale », propos relevés du communiqué final du conseil des ministres.

Communément appelé la star des réfrigérateurs, le poulet surgelé importé est l’aliment le plus consommé par la population, du fait de son prix bas et de son conditionnement prêt à cuire dans une marmite. Après de lourdes réflexions, L’État espère favoriser ce domaine d’activité, « l’émergence d’un tissu d’emplois ruraux, la montée en qualité des produits consommés localement et la création d’un écosystème économique autour de cette filière ». Dixit le communiqué du conseil des ministres.

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De même, le gouvernement a également prévu un plan opérationnel structuré qui devra être présenté dans un délai de 45 jours par les ministres en charge de l’Économie et du Commerce.

En plus de cette décision stratégique, le conseil des ministres a également annoncé l’interdiction d’exportation du manganèse brut à partir du 1er janvier 2029. L’objet de ce décret est de promouvoir le développement industriel national, de créer des emplois et de tirer un maximum de plus value de cette ressource dont le Gabon est le 2ème producteur mondial.

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Inauguration du marché d’Akanda: 30 chèques d’appui financier remis aux commerçantes

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Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de la Première Dame, Zita Oligui Nguema, a procédé ce jour ce 15 mai 2025, à l’inauguration du nouveau marché d’Akanda. Cette cérémonie a laquelle prenaient également part les Vice-Présidents, les membres du Gouvernement, le Gouverneur de la province de l’Estuaire et le Délégué Spécial de la commune d’Akanda à été marquée par la coupure du ruban, une bénédiction des lieux, la remise de 30 chèques d’appui financier aux commerçantes et une visite du site.

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Dans son mot de bienvenue, le Général de Division Jean Claude Sipamio-Berre, Délégué Spécial de la Commune d’Akanda, a au nom des populations remercié le Président de la République pour ce don précieux qui facilitera l’activité commerciale et renforcera les ressources locales. Bâti sur une superficie de 3 600 m², le marché comprend 248 étals, 35 box, une chambre froide, une infirmerie, une garderie, une salle de sport, une salle de réunion et un parking de 1 680 m². Cette nouvelle infrastructure respecte les normes d’hygiène et de salubrité.

Les commerçantes ont quant à elles exprimé leur reconnaissance au Chef de l’État pour cette réalisation, qui prend en compte leur rôle central dans l’économie locale et leur besoin de concilier travail et vie familiale grâce à la garderie intégrée.  L’inauguration du nouveau marché d’Akanda qui intervient après celle du marché CTRI d’Oloumi, confirme l’engagement du Président de la République à soutenir l’entrepreneuriat féminin et encourager le développement local des activités économiques portées par la femme gabonaise afin de la rendre autonome.

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UBA & BGFI chez OLIGUI NGUEMA

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Libreville, le 5 mai 2025 Le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience ce jour une délégation conjointe du groupe bancaire BGFI et  UBA conduite par le Président du Conseil d’administration du groupe UBA, M. Tony Elumelu. Au cours de cette audience, la délégation a adressé ses chaleureuses félicitations au Chef de l’État, récemment investi, pour sa prise de fonction à la tête de la République Gabonaise.

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S’exprimant au nom du groupe, le président du Conseil d’administration a salué les engagements forts pris par le Président de la République à l’endroit du peuple gabonais tout au long de la campagne électorale, soulignant que ceux-ci suscitent une grande confiance et un réel espoir pour l’avenir du pays. La délégation a également réaffirmé la volonté des groupes UBA et BGFI de soutenir la vision politique et économique du Président de la République et exprimé sa disponibilité à accompagner le Gabon dans ses efforts de développement, à travers des partenariats structurants et durables.

Tout réitérant ses vœux  de succès au Président de la République, monsieur Tony Elumelu a tenu à remercier  le Chef de l’État pour la distinction honorifique.

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