Société/Environnement
Franceville: la SNI déploie son programme Construire

Dans le but de favoriser l’accès à la propriété aux gabonais, la société nationale immobilière (SNI) a procédé le 1er mars 2025, à Franceville, au lancement du programme “Construire”. La cérémonie qui a satisfait les riverains participants, s’est tenue en présence du Gouverneur de la province du Haut-Ogooué, du Délégué spécial départemental, du Délégué spécial de la commune de Franceville, du Préfet, ainsi que de plusieurs personnalités administratives et invités.

Pour permettre à l’ensemble des parties prenantes de cerner les objectifs du programme “Construire”, le Directeur général de la SNI, Herman KAMONOMONO a décliné les principaux volets qui le composent. Lesquels devront remettre aux gabonais, de relever l’intérêt des populations pour la construction.
En effet, ledit programme favorise l’accès à la propriété aux citoyens par la mise à disposition de parcelles viabilisées et sécurisées, à leur bénéfice. En plus d’un accompagnement à l’auto-construction, encadré par le Bureau d’Accompagnement à l’Auto-Construction (BAAC), qui aide les bénéficiaires des parcelles, dans leurs démarches techniques, en conseils et réalisations des travaux. Le dernier volet de cet programme consiste à sensibiliser les populations, afin de l’inciter à la construction.
La clôture de cette rencontre s’est faite sur une note de satisfaction, notamment des acquéreurs des parcelles du site de Mbouma-Oyali. Lesquels ont reçu des maintenant du Gouverneur de la province, les procès-verbaux de réception, qui devront leur permettre de démarrer leur projet de construction en toute sécurité.
Pour l’ensemble des bénéficiaires, cela est d’un grand soulagement de voir leur rêve de propriété se concrétiser.
Société/Environnement
Gabon /Autonomisation des femmes: “La voix des Femmes” fait sa sortie officielle

Ce 1er mars 2025, dans une salle comble situé au Centre-ville de la capitale gabonaise, de nombreuses femmes ont pris part au lancement officiel de l’association “La voix des Femmes du Gabon”. Une initiative portée par 7 femmes, entre autres, Léa SEKY Épse OLOUNA, Doris MENGUE et bien d’autres, qui vise à unir les femmes dans un processus d’accompagnement vers l’autonomisation des femmes. Ensemble elles ont fait le tour de l’histoire , des objectifs, des valeurs qui sous-tendent l’action de l’organisation “La Voix des Femmes du Gabon”. Mieux encore, elles ont évoqué ces sujets tabous auxquels seules, les femmes peu importe leur situation maritale, statut social ou professionnel, sont confrontées.
D’abord orientée vers les femmes entrepreneures, confrontées à des problématiques liees à la difficulté d’accès aux programmes de financement, l’action de “La Voix des Femmes du Gabon” veut désormais toucher une cible plus importante, qui comprend les étudiantes, mères célibataires, femmes en situation de handicap, etc. Pour elles, Léa SEKY OLOUNA et son bureau directeur veulent prendre part à leur échelle, au valeureux combat de la promotion de l’égalité des genres. À travers un programme d’accès à la formation, de renforcement des capacités, d’accompagnement à l’accès au microcrédit, entre autres, aux fins d’améliorer la contribution de la femme à l’économie nationale.

Pour se faire, la présidente, Léa SEKY, de l’association ne compte pas mener ces projets de manière isolée. Bien au contraire, assure-t-elle, «nous pensons nous associer à d’autres associations nationales et internationales pour renforcer la confiance en soi, renforcer les compétences personnelles qui sont parfois ignorées». De telle sorte que bien souvent «à poste égal, formation égale et dans la majorité des cas à potentiel plus élevé, les femmes n’accèdent pas au même titre que les hommes à des postes de directeur général».
Concentrée dans un premier temps à la seule province de l’Estuaire, la vision de l’association “La Voix des Femmes” s’étendra sur les 8 autres provinces du Gabon d’ici aux 24 prochains mois. De cette manière, aucune localité ne sera laissée en marge de son action.
Société/Environnement
Hôtel de ville de Libreville: une brigade municipale pour traquer & sanctionner les contrevenants aux règles de gestion de déchets

La Mairie de Libreville a publié ce jeudi 20 février 2025, un communiqué dans lequel le délégué spécial chargé de la gestion de la commune, le général de brigade Judes Ibrahim RAPONTCHOMBO, a rappelé aux habitants les règles strictes relatives à la gestion et au dépôt des déchets ménagers. Ces mesures sont inscrites dans l’arrêté 0461/PE/CR/SG et DCAG du 28 septembre 2022, visant à garantir une gestion efficace des déchets au sein de la ville.


En effet, selon cet arrêté, les déchets ménagers doivent obligatoirement être placés dans des sacs poubelles. Cela permettra d’éviter que ces déchets ne se retrouvent sur la chaussée, même propulsés par un coup de vent, afin que le ramassage se fasse de manière efficace par la société « Clean Africa ». De plus, les déchets ne peuvent être conservés dans les maisons ou jardins au-delà de 72 heures. Les citoyens doivent déposer leurs déchets dans des bacs à ordures ou aux points de regroupement dédiés, entre 18 h et 21 h, car c’est la période où le ramassage des ordures se fait normalement, afin d’éviter des perturbations du trafic routier.
En outre, il est formellement interdit de jeter, déposer ou abandonner les déchets sur la voie publique, dans les lieux publics, les bassins versants ou sur les plages. Enfin, le délégué spécial de la mairie de Libreville a souligné que l’hygiène et la propreté de Libreville sont une responsabilité collective et a encouragé la population à adopter un comportement respectueux des normes de gestion des déchets afin de maintenir la ville propre.

Une mesure qui fait suite à une annonce faite, au tout début du mois de février, dans le cadre de la « Journée citoyenne » à Alibadeng , dans le 1er arrondissement de la capitale. En effet, invité par l’Association des jeunes d’Alibadeng (AJA), le Délégué spécial (DS) de la commune de Libreville a annoncé la mise en place de ces brigades. Pour le maire, il serait une grande satisfaction de voir les populations respecter ces règles mises en vigueur afin d’assurer une bonne gestion de nos déchets ménagers.
Cela contribuera à rendre la ville plus propre, car la propreté de la ville est l’affaire de tous. Ce sont là des actions à encourager, étant donné que le respect de ces règles nous conduira certainement vers une ville beaucoup plus conviviale.
Faits Divers
Gabon: un réseau d’arnaqueurs démantelé par la DGSS

Après plusieurs investigations minutieuses des agents de la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS) via sa cellule anti criminalité, lors de leurs missions régulières effectuées ce dimanche 23 février 2025, dans la capitale, ont démantelé un réseau d’arnaqueurs qui opère depuis plusieurs années au sein de notre pays. A cet effet, les agents des services spéciaux ont interpellé près d’une dizaine de malfaiteurs, composés d’individus de nationalités nigériane et gabonaise, pour les délits d’escroqueries et d’usurpation d’identités.
En effet, bien que connu par leurs victimes précédentes, le mode opératoire de ces derniers se résume dans l’utilisation des appels téléphoniques frauduleux et des messages envoyés à des milliers de victimes potentielles, leur promettant pour certains, du travail, en se faisant passer pout la direction des ressources humaines d’une société de la place. Et ceci, moyennant des transferts d’argent via Airtel money ou Moov money, afin de réserver une soit disante visite médicale, par le médecin de ladite société dont ils utilisent le patronyme à des fins malhonnêtes.
De plus, d’autres utilisent des bons d’achat fictifs ou des services soi-disant offerts par ces mêmes opérateurs de téléphonie mobile, « dès que le client donne l’impression qu’il est intéressé, nous on propose beaucoup de choses et les clients eux-mêmes choisissent le produit qu’ils veulent » a expliqué Darlington IGWE, arnaqueur Nigérian.
De même, certains se font passer pour des personnalités afin de mener des opérations d’escroqueries comme c’est le cas de ce compatriote Ulrich NTOUTOUME, l’un des arnaqueurs qui affirme que, « J’ai appelé le Premier ministre chef du gouvernement, je me suis fait passer pour un lieutenant-colonel des services spéciaux et fait connaître qu’on était en mission de reconnaissance au niveau d’Oyem et savoir s’il pouvait nous donner notre champagne », propos recueillis au micro de nos confrères de « Gabon actu ».
Pour ajouter à cela, leur réseau ne se limite pas aux arnaques sur le territoire national. Certains se font passer pour des hommes d’affaires, en contactant par téléphone des investisseurs occidentaux afin de leur proposer des faux contrats de vente de minéraux spéciaux tels que coltan. Quand des occidentaux sont intéressés, ces personnes-là les font croire qu’ils sont en possession d’énorme quantité de coltan, et demandent des transferts d’argent pour les acheminer des zones d’exploitations jusqu’au lieu d’embarquement afin de les envoyer sous forme de colis.
L’interpellation de ces arnaqueurs souligne une fois de plus l’efficacité de nos services spéciaux et avertissent d’autres criminels qui font dans les mêmes opérations, qu’ils se feront aussi prendre avec le temps. Ce qui va diminuer ou même mettre fin à ces escroqueries. Comme dit l’adage « 90 jours pour le voleur, et 1 jour pour le propriétaire». Face à cet exploit traduit par l’arrestation de cette association de malfaiteurs, nous félicitons davantage les autorités de la transition qui ne ménagent aucuns efforts dans la lutte contre la criminalité au sein de notre pays.