Société/Environnement
Des éléments de la GR accusés d’abus de pouvoir au village ZANG-NAME

[D]ans la journée du mercredi 15 janvier 2025, aux environs de 11 heures, les ouvriers qui avaient pour mission de construire des toilettes modernes après avoir reçu la commande d’un fils du village, ZANG-NAME situé sur la route de Cocobeach dans la province de l’Estuaire, ont été surpris d’être interrompu par Sieur K D. Accompagné de 2 éléments nouvellement recrue à la Garde républicaine (GR), ces derniers vont donner l’ordre aux maçons d’arrêter les travaux de construction d’un WC. En brandissant des menottes et menaçant de faire embarquer manu militari, comme si c’était des officiers de la police judiciaire.
Naré par nos confrères de « 7 jours info », le propriétaire du terrain joins au téléphone depuis Libreville, va se rendre dans le village. Il trouvera son grand frère devant, et fera le constat que son WC n’est pas sur le terrain de la dame Fatou et de son fils. Lequel n’étant plus présent lors de l’arrivée du propriétaire du dit terrain. Par mesure de compréhension, un des membres de la famille va essayer de faire comprendre à la dame que le fameux WC ne se trouve pas sur son terrain, et qu’il a toujours là et ce depuis l’époque du défunt Paul EKOUAGHE ESSONE. La mère ne va pas l’entendre de cette oreille et va certainement informer son fils qui fera une descente avec 4 de ses collègues le jeudi 16 janvier 2025 à 14h cette fois ci avec 4 éléments.
Sans état d’âmes les agents de la Garde républicaine vont molester les ouvriers, menacer, exercer du trafic d’influence tout en passant par la destruction des biens d’autrui. Cela ne suffisant pas qu’une convocation du chef de village a suivi. Le propriétaire du terrain va donc se rendre en urgence au village avec un agent du corps judiciaire pour constater les faits mais, les mercenaires avaient déjà quitté les lieux.
Une situation qui remets en cause la tenue des enquêtes de moralité lors du recrutement des agents. Les abus de pouvoirs des agents de la GR n’est plus à souligner, car c’est un fait qui ne cesse d’être dénoncé. Quelles sont les mesures correctives que le président de la transition compte prendre face à des situations qui existe depuis des années ?
Société/Environnement
Transgabonais: le Gouvernement et la Setrag Signent la Convention N°4

L’acte a été paraphé le 7mars 2025 par le ministre des Transports, Jonathan Ignoumba et le directeur général de la Setrag, Christian Magni. La salle polyvalente de la Setrag a servi de cadre à la signature de la Convention numéro N° 4 qui lie le gouvernement représentant l’Etat gabonais à la Setrag, le concessionnaire du chemin de fer Transgabonais. Bien que s’inscrivant dans la continuité de celles qui l’ont précédé, la quatrième convention demeure une avancée dans les relations entre l’Etat gabonais et la Setrag.
Elle contient des objectifs permettant la poursuite des opérations de remise à niveau et de la fluidité de la voie ferrée, la réfection de 8 ouvrages d’arts en état critique, l’augmentation de volume du fret marchandise et voyageur, l’achat et la mise en service de 2 rames de voyageurs, des draisines pour augmenter le taux des voyageurs, la construction ou la réfection des bâtiments, tout cela pour répondre à une demande économique et sociale en hausse constante.
Une Avancée
Pour la Setrag, la signature de cette convention confirme son statut de Concession de l’Etat gabonais et clarifie la réparation des tâches entre les parties impliquées dans la poursuite du programme de modernisation et de sécurisation de la voie, le PMS. Les investissements de la Setrag portent sur l’achat des rails, des traverses, et des ballasts, l’acquisition du matériel technique etc.
Le réajustement des tarifs dans le but de permettre à la Setrag de disposer d’une trésorerie conséquente à ses investissements a été clairement acté.
Enfin, la signature de cette convention entre le gouvernement représentant l’Etat gabonais et la Setrag, filiale du groupe Eramet qui intervient après l’entrée en vigueur de la loi N° 032 ouvre la voie aux opérateurs économiques désireuses d’entrer dans le Capital de la Setrag d’en faire partie sans léser les intérêts de la Setrag qui a effectué des investissements élevés.
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Société/Environnement
Franceville: la SNI déploie son programme Construire

Dans le but de favoriser l’accès à la propriété aux gabonais, la société nationale immobilière (SNI) a procédé le 1er mars 2025, à Franceville, au lancement du programme “Construire”. La cérémonie qui a satisfait les riverains participants, s’est tenue en présence du Gouverneur de la province du Haut-Ogooué, du Délégué spécial départemental, du Délégué spécial de la commune de Franceville, du Préfet, ainsi que de plusieurs personnalités administratives et invités.

Pour permettre à l’ensemble des parties prenantes de cerner les objectifs du programme “Construire”, le Directeur général de la SNI, Herman KAMONOMONO a décliné les principaux volets qui le composent. Lesquels devront remettre aux gabonais, de relever l’intérêt des populations pour la construction.
En effet, ledit programme favorise l’accès à la propriété aux citoyens par la mise à disposition de parcelles viabilisées et sécurisées, à leur bénéfice. En plus d’un accompagnement à l’auto-construction, encadré par le Bureau d’Accompagnement à l’Auto-Construction (BAAC), qui aide les bénéficiaires des parcelles, dans leurs démarches techniques, en conseils et réalisations des travaux. Le dernier volet de cet programme consiste à sensibiliser les populations, afin de l’inciter à la construction.
La clôture de cette rencontre s’est faite sur une note de satisfaction, notamment des acquéreurs des parcelles du site de Mbouma-Oyali. Lesquels ont reçu des maintenant du Gouverneur de la province, les procès-verbaux de réception, qui devront leur permettre de démarrer leur projet de construction en toute sécurité.
Pour l’ensemble des bénéficiaires, cela est d’un grand soulagement de voir leur rêve de propriété se concrétiser.
Société/Environnement
Gabon /Autonomisation des femmes: “La voix des Femmes” fait sa sortie officielle

Ce 1er mars 2025, dans une salle comble situé au Centre-ville de la capitale gabonaise, de nombreuses femmes ont pris part au lancement officiel de l’association “La voix des Femmes du Gabon”. Une initiative portée par 7 femmes, entre autres, Léa SEKY Épse OLOUNA, Doris MENGUE et bien d’autres, qui vise à unir les femmes dans un processus d’accompagnement vers l’autonomisation des femmes. Ensemble elles ont fait le tour de l’histoire , des objectifs, des valeurs qui sous-tendent l’action de l’organisation “La Voix des Femmes du Gabon”. Mieux encore, elles ont évoqué ces sujets tabous auxquels seules, les femmes peu importe leur situation maritale, statut social ou professionnel, sont confrontées.
D’abord orientée vers les femmes entrepreneures, confrontées à des problématiques liees à la difficulté d’accès aux programmes de financement, l’action de “La Voix des Femmes du Gabon” veut désormais toucher une cible plus importante, qui comprend les étudiantes, mères célibataires, femmes en situation de handicap, etc. Pour elles, Léa SEKY OLOUNA et son bureau directeur veulent prendre part à leur échelle, au valeureux combat de la promotion de l’égalité des genres. À travers un programme d’accès à la formation, de renforcement des capacités, d’accompagnement à l’accès au microcrédit, entre autres, aux fins d’améliorer la contribution de la femme à l’économie nationale.
Pour se faire, la présidente, Léa SEKY, de l’association ne compte pas mener ces projets de manière isolée. Bien au contraire, assure-t-elle, «nous pensons nous associer à d’autres associations nationales et internationales pour renforcer la confiance en soi, renforcer les compétences personnelles qui sont parfois ignorées». De telle sorte que bien souvent «à poste égal, formation égale et dans la majorité des cas à potentiel plus élevé, les femmes n’accèdent pas au même titre que les hommes à des postes de directeur général».
Concentrée dans un premier temps à la seule province de l’Estuaire, la vision de l’association “La Voix des Femmes” s’étendra sur les 8 autres provinces du Gabon d’ici aux 24 prochains mois. De cette manière, aucune localité ne sera laissée en marge de son action.