Éducation
Célébration de la Journée mondiale des enseignants : hommage aux héros de l’éducation

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, nous nous réunissons pour célébrer les contributions inestimables des enseignants du monde entier. Le thème de cette année, « Les enseignants dont nous avons besoin pour l’éducation que nous voulons : l’impératif mondial de remédier à la pénurie d’enseignants », met l’accent sur un défi à la fois crucial et urgent : garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité encadrée par des éducateurs dévoués et autonomes.
Chez Airtel Africa, nous apprécions profondément le rôle essentiel que jouent les enseignants dans la construction de notre avenir. Ils sont l’épine dorsale de la société, dotant nos enfants des connaissances, des compétences et des valeurs nécessaires pour évoluer dans un monde en constante évolution. Les enseignants ne sont pas seulement des instructeurs ; ils sont des mentors, des modèles et des catalyseurs d’innovation et de changement. En effet, pour qu’un apprentissage efficace ait lieu, il doit y avoir des enseignants engagés, formés et motivés dans la chaîne de valeur.
Le pouvoir de l’éducation
L’éducation est la pierre angulaire de la croissance sociale et de l’autonomisation des individus. Elle ouvre des perspectives, brise le cycle de la pauvreté et favorise le progrès économique. Au cœur de ce pouvoir transformateur se trouvent les enseignants, des professionnels dévoués qui suscitent la curiosité, nourrissent la créativité et insufflent la confiance à la prochaine génération.
Cependant, les enseignants sont souvent confrontés à des défis de taille, notamment des contraintes de ressources, des classes surchargées et un accès limité à la technologie et à la formation. Malgré ces obstacles, ils font preuve de résilience et d’engagement envers leurs élèves, allant souvent au-delà de leurs fonctions.
L’engagement d’Airtel Africa en faveur de l’éducation
Chez Airtel Africa, nous croyons au pouvoir de l’éducation pour changer des vies et nous nous engageons à soutenir les enseignants et les étudiants à travers le continent. Grâce à nos initiatives, telles que le programme « Airtel Africa Free Education » en partenariat avec l’UNICEF, nous offrons à des millions d’enfants un accès à des contenus d’apprentissage numériques gratuits et de qualité. Nous comprenons que la technologie peut être un formidable outil d’éducation, en comblant les lacunes en matière d’accès et en améliorant l’expérience d’apprentissage.
Nous sommes également fiers de soutenir les enseignants en leur fournissant des outils numériques et des formations qui les aident à s’adapter aux besoins évolutifs des salles de classe du 21e siècle. Notre objectif est de donner aux éducateurs les ressources dont ils ont besoin pour offrir des expériences d’apprentissage efficaces et engageantes. Depuis le lancement du partenariat Airtel Africa-UNICEF, nous avons formé plus de 15 000 enseignants à travers l’Afrique et 8 500 autres seront formés au cours de la troisième année. De manière générale, nous avons jusqu’à présent connecté 1 900 écoles à Internet et mis à disposition 28 sites Web gratuits, permettant à près d’un million d’enfants dans 13 de nos marchés d’accéder à l’éducation numérique, un luxe autrefois réservé aux plus privilégiés.
Donner du pouvoir aux éducateurs de demain
Investir dans les enseignants ne signifie pas seulement reconnaître leur travail acharné, mais aussi les préparer à l’avenir. Nous devons donner la priorité à la formation des enseignants, au développement professionnel et à l’accès à la technologie. En investissant dans nos éducateurs, nous investissons dans l’avenir de nos enfants et, en fin de compte, dans la prospérité de nos nations. Comme indiqué ci-dessus, nous avons investi des ressources importantes dans la formation et le perfectionnement des enseignants pour qu’ils soient mieux à même de s’acquitter de leurs responsabilités envers leurs élèves.
Les gouvernements, les partenaires du secteur privé et les communautés doivent travailler ensemble pour créer des environnements favorables où les enseignants peuvent s’épanouir. Il est impératif de remédier à la pénurie d’enseignants, d’améliorer les conditions de travail et d’offrir des possibilités de développement professionnel continu. Il est impératif que les enseignants soient pris en compte de manière ciblée dans la planification et la budgétisation de l’éducation en tant qu’élément essentiel de l’écosystème. Alors que le monde continue de se développer sur le plan technologique, les enseignants doivent être en mesure de faire face aux complexités émergentes et de devenir à l’épreuve du temps pour atteindre leurs objectifs personnels et leurs obligations collectives envers les élèves et leurs parents.
Un appel à l’action
Alors que nous célébrons la Journée mondiale des enseignants, réaffirmons notre engagement à soutenir les enseignants et à veiller à ce qu’ils disposent des ressources, du respect et de la reconnaissance qu’ils méritent. Les enseignants sont les architectes de notre avenir et il est de notre responsabilité collective de veiller à ce qu’ils soient équipés, autonomes et inspirés.
Au nom d’Airtel Africa, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers tous les enseignants pour leur dévouement, leur passion et leurs efforts inlassables. Vous êtes les héros de l’éducation et aujourd’hui, nous vous rendons hommage. Continuons à travailler ensemble pour créer un monde où chaque enseignant se sent valorisé, où chaque élève a accès à une éducation de qualité et où chaque communauté prospère grâce au pouvoir de l’apprentissage. Nous continuerons à renforcer notre engagement à soutenir les différents gouvernements et institutions pour améliorer la vie des enseignants et, en fait, les normes d’enseignement et d’apprentissage.
À nos enseignants, je vous remercie pour tout ce que vous faites et vous souhaite une bonne Journée mondiale des enseignants !
Sunil Taldar est le Directeur general d’Airtel Africa.
Éducation
Camélia NTOUTOUME suspend le proviseur du lycée Alexandre-Sambat à cause de NZE SOUALA

[L]e ministère de l’Éducation nationale dirigé par, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, a pris une décision ferme, ce 13 mars 2025, en suspendant, à titre conservatoire, le proviseur du lycée Alexandre-Sambat de Makokou. Cette sanction fait suite à la diffusion d’une vidéo illustrant l’organisation d’actes politiques au sein de l’établissement par Hercules NZE SOUALA, une personnalité connue pour son engagement politique.
Les événements, qui ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion. Celle-ci , s’est montré choquée par l’immixtion de la politique dans un espace strictement dédié à l’éducation. Une attitude contraire aux conventions de l’Unesco qui l’interdit.
Ces images ont relancé le débat sur la neutralité des institutions scolaires. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la protection des espaces éducatifs contre les influences extérieures. Le ministère a rappelé que les établissements éducatifs doivent rester des lieux apolitiques, consacrés à la formation et à l’épanouissement des jeunes.
La suspension du proviseur vise à mettre en place une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Les parents d’élèves et les enseignants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de tels actes sur le climat scolaire et la mission éducative.
Le ministère a assuré que des mesures supplémentaires seraient prises pour renforcer la vigilance dans les établissements scolaires et garantir leur intégrité. Cette décision marque un rappel fort des valeurs de neutralité et de respect qui doivent prévaloir dans le système éducatif.
Éducation
Coup de libération à l’UOB: vers la destitution du président de la mutuelle après le passage du Président de la Transition gabonaise ?

Visiblement là où Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA passe, les faux présidents trépassent. Et ce n’est guère un euphémisme d’affirmer que le tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA suscite des vocations, depuis le 30 août 2023, même chez les plus jeunes. Ce 05 mars 2025, les gabonais assistent médusés à un spectacle rocambolesque au sein de l’Université Omar Bongo (UOB). Ce temple du savoir déjà en proie à d’innombrables difficultés depuis des années, se voit aujourd’hui confronté à une crise institutionnelle au sein de sa Mutuelle d’étudiants.
En effet, un groupe d’étudiants réunis en un collectif denomé « Coalition des étudiants pour l’alternance », a publiquement, ce jour, désavoué le président de la mutuelle, Jonas Stéphane OSSÉLÉ. Tout commence avec l’arrivée, à l’UOB, lundi 03 mars de l’année en cours, du Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON). Tout au long de sa visite, ce dernier n’a eu cesse de réaffirmer son engagement en faveur de de la jeunesse et de l’Enseignement supérieur.
Une visite qui aurait pu être des plus banals si Jonas Stéphane OSSÉLÉ n’avait pas profité de la tribune qui lui a été offerte pour effectuer un appel de pied au Président. Une pirouette malsaine qu’on retrouve dans la plupart des corporations en République gabonaise. Cette situation aurait conduit ladite coalition à denoncer avec la plus grande énergie l’attitude du président de la Mutuelle.
Ce dernier aurait, selon les dires de la Coalition , ténu «des propos inappropriés à connotation politique, ignorant totalement les préoccupations réelles des étudiants.» Avant d’ajouter, «nous déplorons et condamnons avec la plus grande fermeté le comportement déplacé et opportuniste de Monsieur Jonas Stéphane Ossélé, président du Bureau directeur de la Mutuelle des étudiants de l’UOB».
La polémique aurait pu être moindre si seulement Sieur OSSÉLÉ n’avait pas publiquement exhibé une liasse de billets de banque. Un geste interprété comme un acte d’opportunisme flagrant et une atteinte à la dignité estudiantine. Selon une source proche du dossier, si le montant de la dotation est 500.000 Fcfa, son origine serait tout aussi douteuse que sa réelle volonté de contribuer à la campagne présidentielle du candidat OLIGUI NGUEMA.
La suite ne se fera pas attendre, 2 jours après le collectif d’étudiants dans cety déclaration a estimé que leur confiance a été trahi et la Mutuelle discréditée. «La seule solution pour préserver l’honneur et l’intégrité des étudiants de l’UOB est la démission immédiate de Jonas Stéphane Ossélé ainsi que de toutes les personnes impliquées dans cet acte», a déclaré Élie Guershon MOMBO, porte-parole de la Coalition.
Après ce lachaque public, que fera Jonas OSSÉLÉ, que fera la Mutuelle, dont l’ensemble des délégués membres de l’Assemblée générale, ont été appelé à se prononcer manu militari sur la question ?
Un acte qui n’honore pas l’université alors que celle-ci classée parmis les moins performante du continent connaît beaucoup de problèmes insolubles depuis des décennies. Par exemple, les paiements des bourses, l’amélioration du système d’apprentissage des étudiants, l’augmentation de capacités d’amphithéâtre et salles de classes, et la construction de plusieurs autres dortoirs et pavillons pour accueillir les étudiants venants de tout le pays et ailleurs.
Éducation
Présidentielle 2025 /UOB: 500.000 Fcfa le cadeau du président de la mutuelle à OLIGUI NGUEMA

[À] l’occasion de son passage à l’Université Omar BONGO (UOB), ce 03 mars 2025, le Président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a échangé avec les étudiants. Si cette rencontre avait pour but, pour le PRT de toucher du doigt les problèmes auxquels font fasse les étudiants de ce mithyque temple du savoir, en proie à d’innombrables difficultées, ce fut tout le contraire pour le président de la Mutuelle des étudiants, Jonas Stéphane OSSÉLÉ qui en a décidé autrement.
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : Jonas Stéphane OSSÉLÉ, président de la Mutuelle des étudiants de l’UOB, tendant une liasse de billets, d’une valeur de 500.000 Fcfa, au chef de l’État. Présenté comme un geste de soutien à sa candidature. Un acte qui aurait choqué bon nombre d’étudiants, qui n’ont pas été consultés et qui estiment que leur université a d’autres priorités que de financer une campagne politique.