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Éducation

Gabon: Eramet lance le projet éducatif  “Lire pour l’avenir”

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Pour sa phase inaugurale, le projet ciblera près de 6000 élèves de cinq localités situées le long du Transgabonais où il sera déployé six bibliothèques équipées chacune de livres et du kit multimédia « Ideas Cube », c’est à dire des serveurs hors ligne développés par l’ONG Bibliothèques Sans Frontières comprenant 250 livres physiques et des milliers de documents pédagogiques disponibles grâce aux kits multimédias composés d’un serveur et de dix tablettes.

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La cérémonie du 28 février 2024 organisée dans la Cour de la gare ferroviaire d’Owendo Virié est l’aboutissement d’un partenariat tripartite engageant le groupe Eramet et ses filiales Comilog et Setrag, l’ONG Bibliothèques sans Frontière et le gouvernement gabonais via son ministère de l’Education nationale et de l’Education Civique.

Ce projet entre dans le cadre du programme d’Eramet dénommé « Eramet Beyond for contributive impacts » qu’il finance dans les pays où il est implanté et a pour but de contribuer à la réduction des inégalités.Ainsi, les Lycées des villes de Ntoum, de Ndjolé, de Booué, de Lastourville et de Moanda situés le long du chemin de fer Transgabonais vont profiter de bibliothèques physiques et numériques.

Chaque établissement recevra 250 livres physiques et plusieurs milliers de contenus pédagogiques disponibles sur des serveurs hors ligne. Les apprenants candidats au baccalauréat auront à leur disposition, 4000 cartes mémoires Kajou contenant des ouvrages pédagogiques.

« Lire pour l’Avenir » est un chemin de savoir, un projet dont la mission préparatoire s’est déroulée en novembre 2023, avec la participation de représentants du Groupe Eramet, de ses filiales Comilog et Setrag, ainsi que l’Organisation Non Gouvernementale, Bibliothèques sans Frontières. Sa présentation aux autorités du ministère de l’Education nationale, mais aussi aux préfets de départements et de chefs d’établissements des localités concernées précitées a reçu leur adhésion.

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Toute chose qui fait dire à Virginie Chassey, directrice développement durable d’entreprise d’Eramet que « la nouvelle initiative consistant à déployer des bibliothèques physiques et numériques permet de fournir des contenus variés et attractifs aux lycéens pour soutenir leur gout pour la lecture et favoriser leur réussite scolaire. Je suis profondément attachée à la formation et à l’épanouissement personnel par la connaissance.

Au nom d’Eramet, je suis très heureuse de contribuer à aider les jeunes générations à construire leur avenir et à avoir les mêmes chances de réussite aux examens ». Même tonalité pour le Vice-président de l’ONG Bibliothèques Sans Frontières, Edouard Delberdé dont «  les cartes dénommées Passe ton Bac sont prêtes à être insérées dans les smartphones et donnent facilement accès à des contenus de révision du baccalauréat gabonais sur les appareils mobiles même sans connexion internet. Elles donnent accès à toutes les ressources éducatives nécessaires à la préparation du baccalauréat.

Le projet prévoit une formation pour des équipes pédagogiques des Lycées à l’utilisation du kit multimédia Ideas Cube (Idées à cubes). Le partenariat avec le ministère de l’éducation nationale a permis de sélectionner des livres et documents au contenu pédagogique gabonais, en phase avec les spécificités du pays et de la région, tout en laissant une place à la connaissance des enjeux du monde ».

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Le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Laurent Mouity Mabicka a quant à lui exprimé, au nom de son ministre empêché, l’inclusivité du projet éducatif mené par son ministère, lequel commande que tous les apprenants aient les mêmes chances. Pour lui, les grandes attentes des autorités académiques nationales demeurent l’élargissement d’internet sur toute l’étendue du territoire national.Le représentant des élèves quant à lui s’est réjouit du projet qui arrive à point nommé pour combler leurs attentes.

Il est à noter qu’au tout début des interventions, le directeur général de la Setrag,Christian Magni, souhaitant la bienvenue à ses hôtes s’est réjoui, lui aussi du lancement de ce projet qui conforte la vision sociétale de l’entreprise qu’il dirige qui, comme le groupe auquel elle appartient met en œuvre son engagement à contribuer au développement économique du Gabon au-delà de ses activités.

A propos de Bibliothèques sans Frontières :

Créée en 2007 par l’historien Patrick Well, Bibliothèques Sans Frontières renforce le pouvoir d’agir des populations vulnérables en facilitant leur accès à l’information, l’éducation et la culture.

L’association déploie ses projets inclusifs et innovants dans une trentaine de pays à travers le monde afin de permettre aux personnes frappées par les crises et la précarité de s’instruire, se divertir et (re)construire leur avenir. Grâce à ses outils innovants, sa bibliothèque de contenus et son expertise en matière de médiation, BSF et ses partenaires s’emparent des enjeux majeurs du XXIème siècle tels que l’éducation, la lecture et la culture, la citoyenneté et la cohésion sociale, la santé ou encore l’emploi et l’entrepreneuriat.

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A propos d’Eramet :

Eramet transforme les ressources minérales de la Terre pour apporter des solutions durables et responsables à la croissance de l’industrie et aux défis de la transition énergétique. Ses collaborateurs s’y engagent par leur démarche citoyenne et contributive dans l’ensemble des pays où le groupe minier et métallurgique est présent. Manganèse, nickel, sables minéralisés, lithium et cobalt :Eramet valorise les métaux indispensables à la construction d’un monde plus durable. Partenaire privilégié de ses clients industriels, le Groupe contribue à rendre les infrastructures et les constructions robustes et résistantes, les moyens de mobilité plus performants, les outils de santé plus sûrs, les appareils de télécommunications plus efficaces. Pleinement engagé dans l’ère des métaux, Eramet ambitionne de devenir une référence de transformation responsable des ressources minérales de la Terre, pour le bien vivre ensemble.

Éducation

Gabon :  Lycée technique national Omar Bongo/ le prix de l’uniforme imposé à 21 000 FCFA déclenche une grève totale des élèves

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Suivant des informations sur les réseaux sociaux, les élèves du Lycée technique national Omar BONGO (LTNOB) d’Owendo ont déclenché depuis quelques jours, un mouvement d’humeur, lié à la contestation du prix de l’uniforme imposé par l’administration. Cette mesure imposée sans concertation et jugée coûteuse, ne cesse de soulever plusieurs interrogations de l’opinion, sur les méthodes de gouvernance éducative, de transparence des décisions et de charge financière supportée par les parents d’élèves.

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En effet, selon les témoignages en ligne, cette mesure va être appliquée au deuxième trimestre de l’année scolaire en cours. Toutefois sans concertation avec l’associations de parents d’élèves dudit établissement. L’administration imposerait aux élèves l’achat d’une tenue complète chemise, pantalon ou jupe assortie d’un matricule obligatoirement brodé ou imprimé. Cette décision a soulevée des tensions dans un établissement qui compterait environ 3 500 élèves, dont certains seraient orphelins ou issus des familles vivant dans la précarité. Entre accusations de violences en milieu scolaire, exclusions d’élèves contestataires et intervention policière, cette affaire révèle les problématiques récurrentes de gouvernance scolaire et de prise en compte des réalités sociales du panier de la ménagère.

De plus, l’accès aux salles de classe par ces derniers serait conditionnée au port de cette nouvelle tenue commercialisée au prix de 21 000 FCFA. En retenant l’hypothèse d’environ 3500 élèves concernés, l’opération représenterait 73.500.000 FCFA de dépenses cumulées pour les familles. À cela s’ajouterait le matricule estimé à 3 000 FCFA, soit 10.500.0000 FCFA supplémentaires si la totalité des élèves y étaient soumis. Ces derniers déclarent que cette décision n’a pas pris en compte les réalités des différents apprenants, notamment la situation des orphelins, les cas sociaux et des jeunes vivant loin de leurs parents, parfois avec une seule tenue scolaire pour toute l’année.

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Au-delà du coût, le matricule ne serait valable que pour une seule année scolaire : en cas de passage en classe supérieure ou de redoublement, une nouvelle tenue serait exigée. Ces éléments, quand bien même non vérifiés de manière officielle, soulèvent plusieurs questions sur les réseaux sociaux: qui serait le fournisseur désigné ? Quelle serait la destination réelle des fonds générés ? En s’appuyant sur ce cas d’autres lycées Techniques de l’intérieur du pays ne pourrait-ils pas suivre cette exemple ? De même, pourquoi imposer une telle dépense en cours d’année, sans effectuer d’analyse au préalable sur l’impact social des familles défavorisées, déjà fragilisées par le coût de la vie chère ?

D’après les mêmes sources, la situation aurait dégénéré lorsque plusieurs élèves auraient été exclus temporairement ou définitivement pour avoir contesté la mesure. Environ 17 élèves d’une classe de terminale auraient même été interpellés, ce qui a déclenché alimentant la colère des élèves, conduisant des attroupements dans la cour, et de barricades érigées quotidiennement aux alentours de l’établissement. L’intervention de forces de sécurité à l’intérieur de l’établissement interrogerait également sur la gestion administrative du LTNOB d’Owendo dans un cadre éducatif censé rester apaisé. Si les faits rapportés demeurent avérés, les familles défavorisées, déjà confrontées à l’inflation, dans différents secteurs ne pourraient logiquement supporter ces nouvelles décisions sans justification, ni de transparence, ainsi qu’un accompagnement juridique lié au droit à l’éducation qui est une loi fondamentale.

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Gabon /Octroi des bourses d’études à l’étranger: l’ANBG va prioriser les filières stratégiques & les destinations à moindre coût

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[À] compter de l’année académique 2025-2026, l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) va accorder exclusivement les bourses d’études à l’étranger qu’aux étudiants dont les filières seront jugées prioritaires pour le développement du Gabon. C’est à la faveur d’un communiqué de presse produit ce 21 Juillet 2025, sur les antennes de Gabon 1ère, que Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de ladite agence, a lancé un appel à la communauté estudiantine à privilégier des pays comme le Maroc ou le Sénégal, moins onéreux pour l’État. Et ceci selon les hautes instructions du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema annoncé lors de son récent passage aux États-Unis.

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Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de l’ANBG, a annoncé une réorientation majeure de la politique d’octroi des bourses d’études à l’étranger. A partir de la rentrée académique 2025-2026, seuls les candidats admis dans des filières à forte valeur ajoutée pour le développement de notre pays, pourront en bénéficier d’un financement.

Cette décision émane de l’application stricte du décret n°065/PR/MESRSIT du 12 février 2024, fixant les règles de gestion des bourses. À ce titre, l’article 20 de ce texte réserve désormais les financements publics aux formations à l’étranger dans les domaines de la transformation des matières premières, l’agronomie, la sécurité alimentaire, le numérique, l’aéronautique, les énergies renouvelables sans oublier certaines spécialités médicales.

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Pour les autorités, « Il s’agit de réaligner les profils de formation sur les priorités stratégiques de la République », a déclaré Paule MBOUMBA LASSY, tout en précisant que cette mesure répond à une volonté présidentielle de mieux préparer la jeunesse gabonaise aux défis du développement national et durable.

En même temps, l’ANBG entend réduire  les coûts des dépenses publiques, tout en garantissant l’égalité des chances pour tous. Ici, l’objectif serait d’orienter les étudiants vers des destinations jugées plus soutenables financièrement, notamment le Maroc et le Sénégal qui figurent désormais en tête des pays recommandés. En guise de comparaison, le coût moyen annuel par étudiant est estimé à 5,5 millions de FCFA au Maroc, 3,1 millions au Sénégal, contre 8,5 millions en France, 13,9 millions au Canada et 24,4 millions aux États-Unis, ce qui explique l’application de ce décret.

Toutefois, la directrice générale de l’ANBG a tenu à rassurer les étudiants actuellement en formation à l’étranger, « Tous ceux qui remplissent les critères de maintien dans le cycle ou d’accès à un nouveau cycle ne sont pas concernés par ces restrictions », précision importante qui vise à préserver la continuité pédagogique des boursiers en cours de formation.

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Setrag: les élèves de l’école conventionnée Octra en immersion à la Gare ferroviaire

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Une quarantaine d’élèves de 4ème année de l’École Conventionnée Octra ont récemment participé à une visite pédagogique à la gare ferroviaire d’Owendo Virié. Cette immersion dans l’univers du rail, organisée par la direction des relations publiques de la Setrag, a permis aux jeunes apprenants de découvrir les coulisses du Transgabonais et de s’initier aux métiers du chemin de fer.

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Accompagnés de leurs enseignants, les élèves ont débuté leur parcours par une séance d’induction à la sécurité, étape essentielle avant toute incursion dans l’environnement ferroviaire. Cette introduction leur a permis de comprendre les règles fondamentales à respecter aux abords des voies et des installations.

La visite s’est poursuivie par une présentation détaillée du réseau ferroviaire gabonais. Les jeunes visiteurs ont ainsi appris que la ligne reliant Libreville à Franceville s’étend sur 642 kilomètres et compte 24 gares pour le train Omnibus, dont 8 sont desservies par le train Express. Parmi ces arrêts, deux gares se distinguent par leur caractère écologique : celles de la Lopé et de l’Ivindo, situées dans des zones de haute valeur environnementale.

Le parcours guidé a ensuite conduit les élèves au poste de sécurité, où ils ont pu découvrir les dispositifs mis en place pour assurer la sécurité des trains et la surveillance de la voie ferrée. Cette étape a permis de sensibiliser les jeunes aux enjeux de la sécurité ferroviaire et aux technologies déployées pour prévenir les incidents.

La visite s’est conclue par la découverte des services aux voyageurs : la billetterie, la messagerie – essentielles au service Mobirail – ainsi que le point « I », dédié aux informations et renseignements. Ces différentes escales ont offert aux élèves une vision complète de la chaîne de services qui permet le fonctionnement quotidien du transport ferroviaire.

Interrogée sur les motivations pédagogiques de cette sortie, une enseignante a expliqué vouloir « montrer aux jeunes apprenants, à travers cette visite guidée, la réalité de la vie active et du monde réel qui les attend« . Cette approche concrète de l’enseignement vise à établir des ponts entre les connaissances théoriques acquises en classe et leur application dans un contexte professionnel.

L’initiative s’inscrit également dans une démarche d’ouverture culturelle et d’éveil aux réalités économiques du pays, le Transgabonais représentant une infrastructure stratégique pour le développement du Gabon.

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Les réactions des élèves témoignent de l’impact positif de cette expérience. Une jeune participante a souligné que « cette visite leur a permis de s’imprégner des réalités du Transgabonais, des notions d’écologie et d’environnement« , révélant ainsi la dimension pluridisciplinaire de l’apprentissage réalisé.

Un autre élève a ajouté que « l’exercice leur a permis d’avoir une idée sur les activités de certains agents du chemin de fer« , soulignant l’aspect d’orientation professionnelle que peut revêtir ce type de visite.

Plus significatif encore, l’un des jeunes visiteurs a confié qu’il rêve désormais de « devenir cheminot après son parcours scolaire« , illustrant parfaitement comment ces expériences peuvent susciter des vocations et ouvrir des horizons professionnels jusqu’alors insoupçonnés.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des actions de la Setrag visant à renforcer ses liens avec la communauté éducative et à promouvoir les métiers du rail auprès des jeunes générations

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