Musique
Primud 2023: “on l’a eu”, Emma’a sacrée meilleure artiste d’Afrique centrale
Succédant à Shan’l “la kinda” sur le tableau des gabonais ayant remporté ce trophée, Emma’a a été honorée, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du prix de la meilleure artiste de l’Afrique centrale. Nominée à plusieurs reprises pour des prix de différents ordres, ce 19 novembre 2023, elle a raflé devant les artistes de renom tels que Ya Levis, Extra Musica Nouvel Horizon, Afara Tsena, Innoss’B, Blanche Bailly, Krys M, KO-C, Mimie et Phill Bill.
De bonne augure pour sa carrière en pleine ascension, alors que la jeune chanteuse gabonaise a sorti son premier EP quelques jours plus tôt. «C’est mon premier prix, c’est ma première fois au Primud, J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont cru en moi, qui croient en moi depuis le début. J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi. Tous ces fans, toutes ces personnes que je connais pas qui me soutiennent de près comme de loin. J’aimerai remercier les gens de l’ombre, toute mon équipe», rapporte nos confrères de “Stars 241”.
À ses fans, toutes ces personnes qu’elle ne connait pas, mais qui lui ont apporté la force pour y arriver, l’artiste les a associé à sa victoire sans en oublier un seul. «On l’a eu. Tous ensemble ! Merci à tous,ce trophée est à nous tous !», a-t-elle adressé avec reconnaissance sur Facebook, à leur endroit. Une fierté nationale, que les gabonais espèrent voir se réitérer à d’autres occasions.
Musique
Gabon: Emma’a et Alzheimer
Défaut de communication, immaturité ou simplement manque de professionnalisme, l’artiste Emma’a a accumulé des “bourdes” qui lui ont valu les critiques des internautes gabonais. La joie partagée de son succès aura été de courte durée, car au lendemain de son récompense au primud, comme “meilleure artiste d’Afrique centrale ”, la jeune chanteuse, a pour ainsi dire “snobé” la communauté et le pays qui l’ont porté jusqu’à ses premiers succès.
Pour ainsi dire, invitée sur le plateau de la radio ivoirienne “Liferadio”, l’étudiante a été interrogée sur les raisons qui guident sa volonté de s’installer en Côte d’Ivoire. Simulant un accent ivoirien, a elle admis que, la musique, au Gabon, ne nourrit pas son homme. Selon elle, «le Gabon est recroquevillé sur lui-même au niveau musical (et tout). En vérité quand tį u es au Gabon, que tu commences à buy (avoir du succès) il faut vraiment sortir. C’est important, pour chercher des opportunités». Des opportunités qu’elle estime plus nombreuses en Côte d’Ivoire.
Pour les internautes et fans de l’artiste, ces mots sonnent comme un dédain, pour les gabonais qui ont soutenu jusqu’ici sa carrière, notamment sur les réseaux sociaux où ses titres étaient repris en boucle pour des “challenges”. Lui donnant ainsi «une visibilité énorme, parce que les gabonais ont mis “les organes” sur sa musique», rappelle un activiste déçu.
Le témoignage selon d’autres de l’ingratitude de l’artiste. Qui, non contente du soutien de ses compatriotes, «snobe», ceux là même qui la portent lors de ses sorties à l’international et lui apportent leurs votes lors des compétitions. «Ce ne sont pas les ivoiriens qui ont voté pour toi lors du Primud, ce sont les gabonais». Ce, sans compter les mots qu’elle a eu à l’endroit de son ex- producteur, celui qu’elle disait être «le père que Dieu m’a donné».
Pour rappel, à la méconnaissance de la jeune artiste, peut-être, le Gabon abrite des artistes de renom, des icônes, qui n’ont pas eu besoin de sortir pour “buy”. L’on côté encore à travers l’Afrique, Oliver NGOMA, Vickos Eckondo, Patience Dabany, Mackjoss, Shan’l la Kinda qui a été plusieurs fois primée à travers le continent. Pour ne citer que ceux-là.
Piquée par les réactions des internautes qui ne sont pas allés de main morte, Emma’a a tenté de rectifier le tir, en invitant ses concitoyens à la prendre «comme une petite soeur». Lors d’une autre émission radio, où elle a reconnu s’être «mal exprimée» et avoir été «mal comprise», la jeune femme a dit son amour pour son pays en exécutant quelques passages de l’hymne national, la Concorde.
Musique
Gabon: c’est parti pour le Guinness Ekomy Challenge !
La marque GUINNESS a convié la presse vendredi 26 mai à la Direction Générale de la Sobraga à Owendo pour annoncer le lancement officiel du grand concours “Guinness Ekomy Challenge”, en présence de l’artiste Lord EKOMY NDONG, venu repérer les futurs talents de la scène hip-hop gabonaise.
La presse était au rendez-vous ce vendredi 26 mai à la Direction Générale de Sobraga sise Owendo, ainsi que de nombreux collaborateurs venus voir leur idole, le rappeur et beatmaker Lord EKOMY NDONG, arrivé la veille à Libreville pour le grand concours Guinness Ekomy Challenge.
Lancé en ligne le 5 mai dernier, le concours invite les jeunes artistes gabonais à poser un couplet sur une musique composée par Lord Ekomy Ndong pour l’occasion. Ce vendredi 26 mai marquait la fin des participations en ligne. Plus d’une centaine de jeunes artistes en herbe se sont inscrit pour cette compétition inédite qui offre un réel tremplin aux jeunes artistes hip hop du pays.
La première étape de cette tournée se déroulera le samedi 3 juin prochain à Awendjé, à Libreville. L’artiste annoncera les résultats et les 15 présélectionnés pour les auditions en live à Libreville, Port-Gentil et Mouila, qui se dérouleront tout au long du mois de juin.
À l’issue de la tournée dans ces trois villes, les 3 finalistes se retrouveront pour la grande finale à Libreville le 1er juillet prochain. À l’issue de cette dernière étape, le grand gagnant remportera un maxi single et un clip produit par l’artiste parrain du concours: une belle manière de lancer sa carrière !
Les critères de notation des artistes couvriront la qualité du texte proposé, la technique vocale, mais également la prestance scénique et la capacité du candidat à mobiliser le public. Les candidats devront enfin parvenir à mettre en valeur leur identité africaine et leur capacité à « briller » grâce à leur talent, à l’image du nouveau claim de la marque: «Black Brille Dans Tout».
A PROPOS DE « BLACK BRILLE DANS TOUT »
« Black Shines Brightest», «Black Brille Dans Tout» en français, est une nouvelle campagne panafricaine célébrant la bière brune emblématique appréciée sur tout le continent depuis plus d’un siècle. Cette nouvelle campagne passionnante s’inspire de l’ADN de la marque Guinness et rassemble des personnes passionnées et créatives pour célébrer l’esprit de Guinness sur les marchés africains.
Énergique et stimulante, la campagne célèbre les individus qui se rassemblent, pétillant d’optimisme, de créativité et de potentiel. À travers le continent, une génération d’individus, inspirés les uns par les autres et par les personnes qui les entourent, se rassemblent pour s’unir pour saisir les opportunités qui s’offrent à eux.
Pour lancer la campagne, Guinness travaille avec de vrais créateurs de culture de tout le continent qui démontrent comment «Black Brille Dans Tout» de différentes manières. Ces personnes créent des moments, des événements et du contenu dont tout le monde peut profiter.
A PROPOS DE « LORD EKOMY NDONG »
Lord ÉKOMY NDONG ☥, l’un des pionniers du mouvement hip-hop gabonais, est un artiste accompli et influent. En tant qu’auteur, compositeur, producteur et réalisateur talentueux, il a collaboré avec des artistes de renom à la fois localement et internationalement.
Armé de sa harpe «ngoma», il porte haut les couleurs du Gabon et de la riche culture africaine sur les scènes mondiales. Sensibilisant la jeunesse à l’importance de valoriser leur identité africaine, Lord ÉKOMY NDONG est un véritable ambassadeur de la musique gabonaise, reflétant les réalités sociales et culturelles de son pays.
Son dernier album « Petit Mutant dans son Coin » a établi un nouveau standard en devenant le premier disque gabonais certifié G Store d’Or. Aujourd’hui, il revient pour une tournée nationale accompagnée d’un concours en partenariat avec Guinness, à la recherche du prochain talent de la musique gabonaise. Après plus de 25 ans de carrière et une quinzaine d’albums produits, Lord ÉKOMY NDONG continue d’être un artiste actif et influent.
Musique
Festival Music collaboration /Dons des recettes aux familles des naufragés: les internautes dénoncent une stratégie de communication
Edgard YONKEU n’a manifestement pas été bien inspiré, en décidant de maintenir les deux concerts des des vendredi 18 et samedi 19 mars 2023 par lui organisés dans le cadre de son Festival music collaboration. Pris à partie par l’opinion qui s’explique mal son attitude face à la tragédie d’Esther Miracle, le producteur et arrangeur de talent a cru bon de publier un communiqué dans lequel il annonçait qu’en accord avec tous les artistes participants, la totalité des recettes des shows serait remise aux familles des victimes. Mais plutôt que d’amener à l’apaisement, c’est une volée de bois vert qu’essuie depuis lors Edgard YONKEU.
Sur la toile, les internautes, au comble de l’indignation, se déchaînent. Pour certains la promesse de reverser la cagnotte aux familles des victimes n’est qu’un habile prétexte d’Edgard YONKEU pour maintenir les concerts. «Juste pour inciter les gens à venir en masse. Le meilleur argument c’est dire que vous allez reverser toute la cagnotte pour les familles des disparus… On sait que c’est juste pour maintenir votre concert à tout prix. On vous dit de reporter d’abord. Il y’a encore des gens sous l’eau… Même le PDG a reporté son 12 mars et pourquoi pas vous ? Reportez ça. C’est tout. Né venez pas mettre l’argent devant pour bercer les consciences des gens!!!».
Pour d’autres, il s’agit ni plus ni moins d’une stratégie de communication pour attirer davantage de monde aux concerts: «Stratégie communicative vu que plusieurs personnes sont contre. Ils veulent faire croire maintenant que si tu viens, ton argent sera versé aux familles. Tout ça pour attirer la masse. Sous d’autres cieux, cette histoire serait déjà annulée ou reportée ultérieurement. On vous parle d’une tragédie nationale, et je crois bien là première de ce genre. Cher peuple, desavouons simplement cette organisation».
Bref! L’opinion, de façon générale, est hostile à l’organisation de ces deux concerts. Il faudra donc bien plus à Edgard YONKEU pour convaincre les gabonais de l’honorabilité et surtout du désintéressement de son initiative. Bien plus que le déplacement des artistes membres du collectif Festival Music Collaboration au Port Môle de Libreville pour témoigner devant caméras et appareils photos leur soutien aux familles et proches éprouvées par le naufrage du navire Esther Miracle.
MEZ