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Libreville /Incendie au PK11: les victimes à la belle étoile et des enfants “traumatisés”

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Un violent incendie a complètement ravagé 4 maisons au PK11. En dépit des efforts des familles sinistrées et de quelques bonnes volontés riveraines, rien n’y a pu. Selon Orphée ABOUBANGA, membre d’une des familles ainsi livrées à la belle étoile, «l’incendie est due à un court-circuit. Et donc… avec la maison en semi-dur, c’est allé très vite, à une vitesse vertigineuse».

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«Il n’y avait pas beaucoup de personnes là. Même moi-même j’étais sorti lorsqu’on m’appelle. Quand j’arrive, il n’y avait pas moyen de sortir quoi que ce soit. Donc du coup, le feu s’est propagé. Les images le montrent très bien. Ça a embrasé plus de 4 maisons. Donc, y’a plus de 4 familles sinistrées à ce jour. Donc, du coup, nous n’avons pas pu récupérer quoi que ce soit. C’est vraiment dommage, parce-que là, nous sommes à la belle étoile. Nous n’avons pas d’endroit, nous n’avons pas d’abri, nous n’avons rien. On ne sait pas comment manger, comment se loger, se nourrir. Les enfants sont traumatisés».

Nadège OULABOU, une autre sinistrée exprime elle aussi son désarroi: «J’ai été surprise par les flammes. J’étais là avec les enfants. On n’a rien compris. Le feu s’est propagé en une fraction de seconde. Nous vivons ici avec ma mère et mon père. Nous sommes 8 avec mes sœurs, nous avons des enfants. Nous sommes une famille nombreuse».

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La désolation de ces familles est telle que, faute de moyens, elles en appellent aux bonnes volontés et surtout à l’intervention des autorités de transition. «Nous interpellons les personnes de bonne foi à l’aide. Et surtout, les pouvoirs publics en tête desquels le Président de Transition. Pour que, urgemment, nous puissions avoir une solution. Parce que, hier les voisins nous ont aidé. Mais aujourd’hui, comment faire?».

Cet incendie remet le couvert du sempiternel problème des quartiers sous intégrés communément appelés mapanes qui se caractérisent notamment par des habitations parfois de fortune, des maisons collées les unes aux autres, l’absence de voies d’accès et de canalisation des eaux usées, l’insalubrité, l’insécurité, les branchements électriques anarchiques, etc. De fait, les pompiers appelés à la rescousse ne sont venus à bout des flammes que grâce au concours des riverains.

Dixit Orphée ABOUBANGA: «lorsqu’ils sont arrivés, ils ont également travaillé avec les moyens de bord. Ce sont les riverains qui ont beaucoup travaillé. On a utilisé du sable, des seaux… Et, il n’y avait pas d’eau. Comme pour dire que ici il n’y a pas de route, on n’a pas de voie d’accès ici». Les regards des familles sinistrées se tournent désormais vers les autorités compétentes et la providence. «Nous appelons les autorités Gabonaises, les personnes de bonne foi, les bonnes volontés pour nous venir en aide», lance Nadège OULABOU.

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Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie 

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Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple.  Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.

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Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.

Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux. 

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Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !

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On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.

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C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.

Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.

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C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.

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Libreville: il meurt d’un coup de ciseaux dans la poitrine

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Encore une victime de la violence des jeunes. La semaine écoulée aura emporté avec elle la vie d’un jeune homme de 20 ans, cruellement enlevé à l’affection des siens par un de ses camarades à l’aide d’une paire de ciseaux. Ce dernier n’aurait pas supporté de le voir dominer son compagnon de classe, lors d’une “bagarre”.

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Qu’est donc devenu le fait d’ôter la vie à un être humain, pour les jeunes gabonais? Le quartier Derrière-la-prison a été le cadre d’une scène qui traduit la banalisation du meurtre chez nos jeunes. Devant le collège Frère MACAIRE, où deux jeunes élèves se livrait à une bagarre, la victime aurait pris le dessus sur son adversaire. Ce qui n’aurait pas plus à un troisième homme, devoir son camarade se faire dominer.

Il aurait donc sorti une paire de ciseaux, qu’il aurait planté en pleine poitrine de “l’ennemi de son ami”. Sous le regard hagard de nombreux badauds. Le jeune, blessé, saigne abondamment, affaibli, il s’écroule, pour ne plus jamais se relever. Ce, malgré l’intervention rapide du SAMU social arrivé en urgence sur le lieu du drame. Et les deux hommes (l’agresseur et son poulain), ont été interpellés, rapporte “L’Union”.

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Encore une histoire de crime à l’école, une de plus, dira-t-on. Mais quand serait-ce la dernière pour cette génération qui crée l’angoisse dans le coeur des parents qui ont désormais peur d’“abandonner” leurs enfants à l’école? Cette école pour laquelle les populations ont longtemps appelé à l’instauration d’une police scolaire. Mais il semble que la liste des élèves décédés et même des familles meurtries ne soient pas encore assez longues pour permettre que cette gangrène soit réellement prise en compte.

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