Politique
Présidentielle 2023: à Lambaréné et Port-Gentil Ali BONGO décline sa vision de l’emploi

Après les provinces de la Ngounié et la Nyanga, où il s’est rendu pour sa deuxième journée de campagne électorale, le 12 août 2023,le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali BONGO ONDIMBA poursuit son périple à travers le Gabon. Ce dimanche 13 août, comptant pour la 3e étape de ladite campagne, c’est à Lambaréné et Port-Gentil, que le prétendant à sa succession devra décliner sa vision liée aux problématiques de l’emploi et de l’insertion sociale et professionnelle.
Alors que son second septennat tire lentement à son terme, les initiatives engagées en matière d’emploi, notamment pour les jeunes, ont laissé germer leurs premiers fruits. Les politiques incitatives à l’entrepreneuriat ont séduit plus d’un gabonais, tandis que pour une meilleure employabilité des jeunes, les centres de formations professionnelles misent sur l’adéquation formation-emploi.
Mais pour Ali BONGO, l’on peut plus que ça! Et mieux encore, il envisage de faire beaucoup plus et ça dès les premiers jours de son 3e mandat, s’il venait à remporter la présidentielle 2023. En effet, a-t-il promis, «Président, je lancerai un Programme national d’autonomisation et de renforcement de l’employabilité avec des contrats d’insertion Emploi pour plus de 30.000 personnes sur le prochain mandat». Avec notamment 5 000 contrats conclus au terme des 100 premiers jours de son mandat.
Par ailleurs, pour accompagner l’insertion des jeunes en milieu professionnel, Ali BONGO qui a placé les jeunes et les femmes au cours de son précédent mandat, promet la création de plus de 8 000 contrats de d’apprentissage. Une arme contre le chômage des jeunes, en ce que les immersions en entreprises sont des moments d’acquisition d’expériences et de compétences, qu’ils pourront faire valoir lors de la recherche d’un emploi sur le long terme.
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.