Société
Moov E-league 2e édition: des trophées, du succès et carton plein pour Moov Africa Gabon Telecom
Le Moov E-league, a donné son clap de fin ce samedi 29 juillet 2023 dans la salle CFC sise au lieu-dit Carrefour Gigi, dans la commune d’Akanda. Dans une ambiance conviviale où se cotoyaient enfants, adolescents et adultes, les participants, passionnés de Gaming, se sont donnés à coeur joie, à s’affronter au cours des jeux de FIFA 23, Street Fighter 5 et Candy crush. Les meilleurs de chacune des catégories, qui se sont distingués par leur performance, ont été récompensés de lots en numéraire, matériel électronique et trophées taillés dans la pierre de Mbigou, le tout offert par Moov Africa Gabon Telecom, organisateur de l’événement.
Si l’édition de 2022 qui avait enregistré 1060 participants, témoignait déjà de l’intérêt des gabonais pour le gaming, celle de 2023 a connu un taux de croissance explosif à près de 100%, avec un peu plus de 2000 joueurs. Nul doute que l’opérateur, fournisseur de services Internet, a atteint son objectif, en offrant à la jeunesse du Grand Libreville, des après-midis récréatifs en cette période de vacances scolaires. Un rendez-vous que l’entreprise sociale veut désormais inscrire dans son agenda annuel, avec des ambitions encore plus grandes.
En témoigne Léa SEKY OLOUNA, directrice de la Communication chez Moov Africa Gabon Telecom, «nous sommes sur une pente croissante. Si tout est réuni l’année prochaine, je pense que la salle de CFC dans laquelle nous avons tenu les 1ere et 2e éditions, pourrait devenir trop petite pour contenir l’affluence de la prochaine édition», a-t-elle lancé avec un réel optimisme. Non sans espérer que le Moov E-league révèle «le potentiel que propose aujourd’hui le Gabon», pour «pourquoi pas un jour avoir aussi des millionnaires (en Fcfa) parce qu’ils ont été des champions du jeu», comme c’est le cas dans d’autres pays outre-atlantique.
Pour l’heure, des champions il n’en aura que trois (3). Têtes de listes de leurs catégories qu’ils ont remporté haut la main lors de duels finaux extrêmement serrés. Ce sont donc Étiennette, dans la catégorie Candy crush, récompensée d’une tablette de dernière génération, de 150 000 Fcfa payée par Moov money ainsi que d’un trophée. Leaders des catégories Street Fighter 5 et FIFA 23, Daddy Master et Kevin ont quant à eux été chacun, récipiendaire d’une PS5, une somme de 150 000 Fcfa ainsi que de trophées. Les 2e et 3e de chacun des jeux étant récompensés de lots en numéraire (de 100 000 et 75 000 Fcfa) ainsi que de trophées.
Un franc succès, pour cette édition où le plaisir de jeu, des retrouvailles et du partage a permis aux personnes présentes d’integrer les avantages du nouveau forfait 4G de Moov Africa Gabon Telecom, qui promeut “La vie pas chère” et offre jusqu’à 30Go à 10 000 Fcfa, valables 30 jours. Le rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine, l’occasion pour les perdants de cette édition, de préparer de manière sereine leur revanche.
Société
Gabon /Tensions à Comilog: la PDG d’Eramet rappelle aux syndicalistes le « bilan exceptionnel » de Leod Paul BATOLO
Comme le President de la Transition, Brice clotaire OLIGUI NGUEMA, la Presidente du groupe Eramet siffle la fin de la récréation et rappelle aux syndicalistes de la Comilog le bilan exceptionnel de Leod Paul BATOLO à la tête de Comilog.
Dans un climat de tension croissante au sein de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), les syndicats, apparemment guidés par des motivations personnelles, ont récemment pris pour cible l’Administrateur Directeur Général, Leod Paul BATOLO. Le 26 août dernier, ces syndicats ont adressé une lettre au Président Directeur Général du groupe Eramet, exigeant la tête de M. BATOLO. Ce geste intervient en pleine phase de conciliation, ce qui jette un doute sérieux sur les véritables intentions des syndicats, qui semblent moins préoccupés par la gestion de l’entreprise que par une croisade personnelle.
Face à cette situation, le PDG d’Eramet, Christel Bories, a répliqué dans une lettre datée du 4 septembre, soulignant les performances exceptionnelles de la Comilog sous la direction de Leod Paul Batolo. Depuis sa prise de fonction en 2019, la production de l’entreprise a connu une hausse spectaculaire de 80%, passant de 4,1 millions de tonnes en 2018 à 7,4 millions de tonnes en 2023. Ces résultats sont appuyés par l’embauche de plus de 600 nouveaux employés et une augmentation salariale de 20% pour les travailleurs, faisant de la Comilog l’entreprise la mieux rémunérée du Gabon.
Au lieu de s’attaquer à la figure de Leod Paul BATOLO, les syndicats devraient se concentrer sur l’accompagnement de cette dynamique positive qui bénéficie non seulement à l’entreprise, mais aussi aux travailleurs et aux communautés locales. La Comilog a, par exemple, investi chaque année près de 6 milliards de FCFA dans des projets de responsabilité sociétale qui améliorent directement la vie des habitants de Moanda, Mounana et Bakoumba.
En matière de développement professionnel, l’entreprise a alloué un budget annuel de 500 millions de FCFA pour la formation continue des employés, renforçant ainsi leurs compétences et assurant leur sécurité au travail. Les efforts de la Comilog ont porté leurs fruits, positionnant l’entreprise comme une référence en matière de sécurité au Gabon, avec une réduction significative du taux de fréquence des accidents.
Dans un contexte où la culture de l’excellence et du résultat devrait primer, il est regrettable que des questions politiques interfèrent dans le domaine professionnel. Le maintien d’un Administrateur Directeur Général ne devrait être dicté que par les faits et les chiffres, et non par des intérêts personnels ou politiques. En renouvelant sa confiance à M. BATOLO pour un mandat de quatre ans, le Conseil d’administration de la Comilog a clairement fait le choix de la stabilité et du progrès.
Il est temps pour les syndicats de se recentrer sur l’essentiel : soutenir une gestion qui porte ses fruits et qui, si elle est appuyée de manière constructive, peut accomplir encore plus pour les Gabonais et pour l’avenir de la Comilog.
Société
Aviation Africa 2026: le Gabon serait “un hôte idéal”
Alors que les sommet et exposition de l’aviation civile se tiendront pour la première fois en Afrique centrale et francophone, en septembre 2026, le Gabon s’avère être un candidat de premier choix, pour abriter l’événement. Il faut dire que depuis l’entame de la transition, les autorités gabonais ont entrepris de relever le secteur de l’aviation. De nombreuses actions ont été entreprises à cet effet. Les plus symboliques étant la création de la compagnie nationale, “Fly Gabon” et la réhabilitation des aéroports provinciaux.
Pour le Gabon, ce sera donc une aubaine d’accueillir cette rencontre de vol, qui rassemblera près de 1 500 délégués de l’Afrique et du monde. Par ailleurs potentiels investisseurs pour faire évoluer ce secteur. «Ce sommet est un événement très attendu dans le calendrier mondial de l’aviation. Il vise à être un point de convergence où les dirigeants des compagnies aériennes, des régulateurs, des aéroports, des fabricants d’équipements d’origine (OEM) et des entreprises de la chaîne de soutien et d’approvisionnement peuvent engager un dialogue constructif et établir de nouveaux partenariats», a expliqué Mats Wilander MBIE MANEMBE, directeur général de BMC Infrastructures, partenaire de l’évènement.
De plus, poursuit-il, «Le Gabon, avec sa situation stratégique et son secteur aéronautique en pleine croissance, se présente comme un hôte idéal pour cet événement. Cela mettrait non seulement en lumière l’engagement du Gabon à faire progresser l’industrie aéronautique, mais également son potentiel en tant que hub central de l’aviation en Afrique»
Société
Libreville / Rentrée scolaire & délestages : SEEG , un allié à l’échec scolaire?
D‘excuses en excuses, les gabonais n’en peuvent plus des «délestages abusifs», qui mettent en danger leurs habitations, leurs appareils et leurs emplois. Alors qu’ils croyaient ce «cauchemard» derrière eux, ces derniers jours les coupures d’électricité s’enchaînent à nouveau, de jour comme de nuit. Aux premières heures de la rentrée des classes, les apprenants devront-ils s’accoutumer à la bougie pour lire leurs cours? La Société d’énergie et d’eau du Gabon constituerait-elle à son tour une raison d’échec scolaire alors que depuis plusieurs semaines l’électricité dans le Grand Libreville devient une denrée rare ?
Pour la SEEG, ces perturbations s’expliquent. Et c’est par la voie d’un communiqué publié ce 03 septembre 2024 qu’elle les justifie. «Un incident majeur enregistré ce jour a 19h51 à la centrale thermique d’Alénakiri a pour conséquence des perturbations sur une partie du réseau électrique du Grand Libreville. Les interventions sont en cours en vue d’un retour à la normale dans les meilleurs délais».
Les meilleurs délais ne sont pas encore aux portes des gabonais, puisque ce matin du 4 septembre 2024, plusieurs délestages successifs ont déjà été enregistrés. Ce, après avoir passé une nuit privée d’électricité.