Culture
Vers l’ouverture d’un institut culturel gabonais en France
L‘hôtel Pozzo du Borgo sis à Paris en France, propriété du Gabon qui l’a acquis pour 100 millions d’euros en 2010, va abriter un institut culturel sur l’aile XIXe de cet établissement. L’État gabonais vient d’obtenir l’autorisation y relative de la mairie de Paris a finalement donné son accord après deux refus successifs, consécutifs au placement des hampes prévues pour soutenir les drapeaux. Un heureux aboutissement, après plusieurs années de saisie. Les œuvres d’art nationales présentes en France y seront exposées.
Cette initiative témoigne de l’engagement du Gabon en matière de politique culturelle affirmée et de préservation de son patrimoine culturel. Vitrine du Gabon, ce centre sera un stand permanent des richesses culturelles du pays et répondra aux normes imposées par le Gabon. Avec un accent particulier sur le partage culturel pour donner une meilleure accessibilité aux œuvres pour une meilleure appropriation par l’Afrique de son histoire. Et évidemment, cette initiative va créer de l’emploi, notamment en matière création d’emplois et d’organisation de spectacles.
Ces trois derniers mois, l’établissement hôtelier, encore appelé “Hôtel de maison”, a progressivement opéré une cure de jouvence. Et tout doucement rouvert ses portes pour des séances de shooting et des présentations diverses grâce à MRV Gestion de Michel ROCOFFORT de Vinnière qui l’opère depuis l’année dernière (2022). Le Pozzo di Borgo, labellisé Val & Co, était régulièrement la proie favorite des créanciers du Gabon, au rang desquels le défunt Guido SANTULLO. Le chapitre desdites créances enfin résolu, l’État gabonais peut enfin jouir pleinement de son acquisition parisienne.
Afrique Intelligence révèle en sus que les financements des travaux d’aménagement devraient notamment provenir de la location du bâtiment par la foire Design Miami Paris qui devrait y poser ses valises au mois d’octobre prochain. Selon le magazine Afrique Intelligence qui a révélé cette information jeudi 27 juillet 2023, c’est précisément au mois de juin dernier que le quitus a été donné au gouvernement gabonais. Le futur Centre culturel gabonais sera construit sur deux étages et bénéficiera de la touche de CSLB Studio, la société spécialisée dans l’Art Déco détenue par Laurent BOURGEOIS et Caroline SARKOZY, demi-sœur de l’ex-président français Nicolas SARKOZY.
MEZ
Culture
La Conférence des auteurs: l’ambassade du Gabon ouvre ses portes aux passionnés de littérature africaine
Le 27 avril 2024, les amoureux de littérature et d’écriture africaine et afro caribéenne ont honoré à la conférence des Auteurs, qui s’est tenue à l’ambassade du Gabon en France. Cette première édition, organisée par l’association Ozouaki, a été particulièrement enrichissante.
Sur place, les participants ont pris part à des ateliers captivants, qui les a plongés dans la diversité de la littérature africaine. L’occasion pour ces amoureux du livre, d’échanger avec les professionnels de l’industrie littéraire, présents lors de cette rencontre.
Si ces retrouvailles ont été l’occasion de valoriser la richesse culturelle de l’Afrique subsaharienne et de mettre en lumière ses auteurs. Elle a également été le lieu pour les organisateurs de cet événement, d’adresser leur gratitude à l’ambassadeur du Gabon en France, Marie Edith TASSYLA DOUMBENENY d’avoir ouvert les portes de l’ambassade pour abriter cette rencontre exceptionnelle.
Musique
Gabon: Emma’a et Alzheimer
Défaut de communication, immaturité ou simplement manque de professionnalisme, l’artiste Emma’a a accumulé des “bourdes” qui lui ont valu les critiques des internautes gabonais. La joie partagée de son succès aura été de courte durée, car au lendemain de son récompense au primud, comme “meilleure artiste d’Afrique centrale ”, la jeune chanteuse, a pour ainsi dire “snobé” la communauté et le pays qui l’ont porté jusqu’à ses premiers succès.
Pour ainsi dire, invitée sur le plateau de la radio ivoirienne “Liferadio”, l’étudiante a été interrogée sur les raisons qui guident sa volonté de s’installer en Côte d’Ivoire. Simulant un accent ivoirien, a elle admis que, la musique, au Gabon, ne nourrit pas son homme. Selon elle, «le Gabon est recroquevillé sur lui-même au niveau musical (et tout). En vérité quand tį u es au Gabon, que tu commences à buy (avoir du succès) il faut vraiment sortir. C’est important, pour chercher des opportunités». Des opportunités qu’elle estime plus nombreuses en Côte d’Ivoire.
Pour les internautes et fans de l’artiste, ces mots sonnent comme un dédain, pour les gabonais qui ont soutenu jusqu’ici sa carrière, notamment sur les réseaux sociaux où ses titres étaient repris en boucle pour des “challenges”. Lui donnant ainsi «une visibilité énorme, parce que les gabonais ont mis “les organes” sur sa musique», rappelle un activiste déçu.
Le témoignage selon d’autres de l’ingratitude de l’artiste. Qui, non contente du soutien de ses compatriotes, «snobe», ceux là même qui la portent lors de ses sorties à l’international et lui apportent leurs votes lors des compétitions. «Ce ne sont pas les ivoiriens qui ont voté pour toi lors du Primud, ce sont les gabonais». Ce, sans compter les mots qu’elle a eu à l’endroit de son ex- producteur, celui qu’elle disait être «le père que Dieu m’a donné».
Pour rappel, à la méconnaissance de la jeune artiste, peut-être, le Gabon abrite des artistes de renom, des icônes, qui n’ont pas eu besoin de sortir pour “buy”. L’on côté encore à travers l’Afrique, Oliver NGOMA, Vickos Eckondo, Patience Dabany, Mackjoss, Shan’l la Kinda qui a été plusieurs fois primée à travers le continent. Pour ne citer que ceux-là.
Piquée par les réactions des internautes qui ne sont pas allés de main morte, Emma’a a tenté de rectifier le tir, en invitant ses concitoyens à la prendre «comme une petite soeur». Lors d’une autre émission radio, où elle a reconnu s’être «mal exprimée» et avoir été «mal comprise», la jeune femme a dit son amour pour son pays en exécutant quelques passages de l’hymne national, la Concorde.
Musique
Primud 2023: “on l’a eu”, Emma’a sacrée meilleure artiste d’Afrique centrale
Succédant à Shan’l “la kinda” sur le tableau des gabonais ayant remporté ce trophée, Emma’a a été honorée, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du prix de la meilleure artiste de l’Afrique centrale. Nominée à plusieurs reprises pour des prix de différents ordres, ce 19 novembre 2023, elle a raflé devant les artistes de renom tels que Ya Levis, Extra Musica Nouvel Horizon, Afara Tsena, Innoss’B, Blanche Bailly, Krys M, KO-C, Mimie et Phill Bill.
De bonne augure pour sa carrière en pleine ascension, alors que la jeune chanteuse gabonaise a sorti son premier EP quelques jours plus tôt. «C’est mon premier prix, c’est ma première fois au Primud, J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont cru en moi, qui croient en moi depuis le début. J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi. Tous ces fans, toutes ces personnes que je connais pas qui me soutiennent de près comme de loin. J’aimerai remercier les gens de l’ombre, toute mon équipe», rapporte nos confrères de “Stars 241”.
À ses fans, toutes ces personnes qu’elle ne connait pas, mais qui lui ont apporté la force pour y arriver, l’artiste les a associé à sa victoire sans en oublier un seul. «On l’a eu. Tous ensemble ! Merci à tous,ce trophée est à nous tous !», a-t-elle adressé avec reconnaissance sur Facebook, à leur endroit. Une fierté nationale, que les gabonais espèrent voir se réitérer à d’autres occasions.