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Société

Échauffourées lors du match de 1/4 final du CSU: la mise au point de EM Gabon université

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Samedi 17 juin 2023, le stade de Bikélé-Nzong a abrité le match entre l’EM Gabon Université et de l’Université de Bisségué; une rencontre comptant pour les quart de finale du championnat scolaire et universitaire version football. Le match n’a malheureusement pas pu aller à son terme, ceci du fait de la multiplicité d’actes anti sportifs et autres entorses au règlement de la compétition. À l’indignation du staff dirigeant de EM Gabon université. S’en sont suivis des échauffourées entre les supporters des deux équipes qui ont envahi l’aire de jeu. Principal responsable dans cette affaire : les organisateurs du championnat scolaire et universitaire (CSU) dont la partialité manifeste a vivement été dénoncée par EM Gabon université via un communiqué de presse en date du lundi 19 juin 2023, dont notre rédaction a reçue copie.

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D’entrée, le staff de EM Gabon université dénonce le déni des organisateurs du match face aux réserves par eux opposées, peu avant le début du match, devant l’absence de cartes d’étudiants pour plusieurs joueurs de l’équipe adverse, comme l’exige pourtant la procédure. Manifestement, l’équipe adverse s’était renforcée avec des joueurs externes, non étudiants à l’Université de Bisségué et, par conséquent, non qualifiés par le CSU. Toute réserve ignorées tout de go par les responsables du CSU et les arbitres. Second grief de EM Gabon université.

Deuxième niveau, le match en lui-même : plusieurs fautes flagrantes et des actes d’anti jeu qu’ont maintes fois subis les joueurs de EM Gabon université sous le regard impassible des arbitres. Craignant pour la sécurité et l’intégrité physique de leurs poulains, les responsables de EM Gabon université ont plusieurs fois menacé de retirer leur équipe. Des interpellations tout autant ignorées par les organisateurs et les arbitres du match. À la fin de la partie, devant ce qui s’apparentait presque à du mépris, les supporteurs de l’EM Gabon université ont laissé exploser leur colère longtemps contenue et envahi l’aire de jeu pour demander des comptes à l’arbitre. Devant la gravité des faits, une commission disciplinaire devrait se réunir rapidement pour prendre les mesures prévues par les textes en vigueur.

Pour autant, s’ils condamnent les débordements malheureux de cette fin de rencontre, du reste contraire à la Charte éthique et déontologie signée par chaque étudiant(e) de leur établissement au moment de son inscription », EM Gabon université s’indigne de ce que, plutôt que de calmer la tension, déjà à son paroxysme, la Coordinatrice du CSU ajouté de l’huile sur le feu en menaçant qu’elle «allait exclure toutes les équipes de l’EM GABON-UNIVERSITE des compétitions du CSU et que le bus dédié au transport de l’équipe n’allait pas ramener les joueurs de l’EM GABON-UNIVERSITE».

L’on a alors assisté à un pugilat verbal entre les organisateurs du CSU et les Dirigeants et étudiants de l’EM Gabon université. Entre injures, quolibets, invectives, et une chaude altercation entre un membre du CSU et la Vice-présidente de EM Gabon université. Pour rappel, l’arbitre du match a déjà été au cœur de situations similaires. En témoigne le communiqué du CSU du 15 mai 2023 dans lequel l’instance organisationnelle de la compétition relève un certain nombre de griefs à l’encontre de l’arbitre.

Dans son communiqué de presse, EM Gabon université relate que «la Coordinatrice, elle-même, a été à deux doigts d’en venir aux mains avec une étudiante de notre Université, très choquée, et avec le Directeur de la Communication de l’EM GABON-OMNISPORT, qui ont, tous les deux, essayé, en vain, de lui faire entendre raison. Elle n’a rien voulu savoir et a, au contraire, proclamé sa toute puissance. C’est finalement la pression des étudiants qui l’a contrainte à se raviser et à mobiliser finalement deux vieux taxis bus, dont l’un est tombé en panne en route, qui ont donc transporté les joueurs de l’EM GABON-UNIVERSITE, à la place du bus de TransUrb qui était pourtant venu les chercher sur le campus.

Poursuivant que «nous avons été, nous-mêmes, obligés de transporter nos supporteurs et une partie des joueurs aux moyens de nos véhicules personnels et les bus Coaster que nous avons loués.Quid de l’état d’ébriété des supporteurs et supportrices de l’EM GABON-UNIVERSITE : Aucun des supporteurs et aucune des supportrices de l’EM GABON-UNIVERSITE n’était en état d’ébriété, comme l’affirme le Communique du CSU. C’est un odieux mensonge. Mieux, une diffamation. Avant le match, comme il le fait systématiquement, le Président de notre Université avait livré, lui-même et avec son véhicule Pick Up, des packs de jus de fruits (Djino) et d’eau Andza, ainsi que des fruits, pour nos supporteurs et nos joueurs. Nos supporteurs les ont même partagés à certains joueurs et supporteurs de l’équipe adverse.

De plus, «a aucun moment, nous n’avons vu des responsables du CSU faire passer un alcootest pour déterminer le niveau d’alcoolémie de nos supporteurs et en conclure, par un communiqué, qu’ils étaient en état d’ivresse.Cela ne fait aucun doute : La publication précipitée, quelques instants après le match, du Communiqué du CSU excluant les équipes de l’EM GABON-UNIVERSITE de ses compétitions pour une durée de deux (2) années et reprenant mot pour mot la menace proférée au stade par la Coordinatrice, est une preuve supplémentaire de la partialité du CSU et de la préméditation de leur acte. L’arbitre central du match querellé n’était pas à la hauteur de l’événement et ne pouvait donc pas être retenu pour un tel match à élimination directe« .

En conclusion, ponctué EM Gabon université dans son communiqué, «nous rappelons, pour que nul n’en ignore, que le Groupe EM GABON-UNIVERSITE détient, grâce aux caméras de l’IPMAC TV, notre Web TV, qui ont été installées autour du stade, plus de deux heures de vidéos, avant, pendant et après le match. Tous ces éléments, y compris les dépositions de nos joueurs, nos supporteurs et nos administratifs agressés (physiquement et/ou verbalement), vont accompagner notre rapport des faits adressé à Monsieur le Ministre des Sports« .

MEZ

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Société

Loger le présent, bâtir l’avenir: la SNI dévoile son Plan Stratégique Quinquennal 2025-2030

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Libreville, le 16 octobre 2025 — Conformément à la vision du Chef de l’État, Son Excellence le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui fait de l’accès à la propriété un axe central de son action, la Société Nationale Immobilière (SNI) a procédé à la restitution des travaux relatifs à l’élaboration de son Plan Stratégique Quinquennal 2025-2030.

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Fruit d’un mois d’échanges et de concertation, ce plan fixe la feuille de route de la SNI pour les cinq prochaines années. Présenté à l’ensemble du personnel, il traduit la volonté de l’entreprise de s’inscrire dans la dynamique nationale impulsée par le Président de la République : offrir un logement décent, durable et accessible à tous les Gabonais.

Le Plan Stratégique 2025-2030 s’articule autour de cinq axes majeurs :
1️⃣ la gestion optimale des ressources ;
2️⃣ l’amélioration de la qualité de service ;
3️⃣ la relance de la production immobilière ;
4️⃣ la promotion du développement durable ;
5️⃣ le renforcement de la performance interne.


À travers cette démarche participative, la SNI entend mobiliser l’ensemble de ses équipes autour d’une ambition commune : loger le présent, bâtir l’avenir, et ainsi contribuer activement à la mise en œuvre de la politique nationale de l’habitat portée par le Chef de l’État.

Ce plan marque une nouvelle étape dans la transformation de la SNI, déterminée à renforcer sa performance, moderniser sa gestion et répondre efficacement aux besoins croissants en logement sur l’ensemble du territoire national.

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Société

Crise à l’AGASA : le droit de réponse du Synata aux déclarations du Dr BIYOGUE Jean Delors

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Faisant suite à la sortie du Directeur Général de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Dr Jean Delors BIYOGUE, le Syndicat national des travailleurs de la dite agence (Synata) ont tenu à apporter des éclaircissements à l’opinion publique, sur les dessous des tensions qui prévalent au sein de l’institution. Un droit de réponse dans lequel il invite la hiérarchie à un bilan et une réflexion objective de la contribution du Synata à une meilleure gestion de l’Agence.

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«Droit de réponse concernant le post du Directeur général de l’AGASA, Jean Delors  BIYOGUE BI NTOUGOU « DE LA PRETENDUE GRÈVE DES AGENTS DE L’AGASA»

Monsieur le Directeur Général, FACEBOOK n’est malheureusement pas l’endroit
approprié pour un dialogue social.

Aussi, le conseil des ministres du 8 septembre 2025 déplorait le comportement
inapproprié de certains agents publics sur les réseaux sociaux à cause de la violation
répété des règles déontologiques par les cadres supérieurs de l’administration. Peut-être que cela ne s’applique pas à vous.

A cet effet, nous allons quand-même nous prêter à ce jeu, vu que de votre côté, il ne s’agit que d’une guerre d’opinion sur la place publique.

Comme vous le savez, avant d’arriver à ce mouvement de grève, nous vous avons adressé plusieurs courriers (preuves à l’appui), restés sans suite.

Toutefois, il est important pour nous tous, que les faits soient présentés sans êtres
déformés afin d’édifier, en toute lucidité et responsabilité, l’opinion sur votre
management et votre gestion de l’AGASA afin que nul n’ignore.

Après la signature du protocole d’accord de négociation le 29 juillet 2025, nous sommes allés sur la table des négociations sous la supervision de monsieur le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural (Dialogue social).
Malgré vos multiples violations de ce protocole par des recrutements, des décisions illégales et notes de service y relatives, nous sommes quand même restés sur la table des négociations.

En effet, notre organisation syndicale a toujours prôné le dialogue comme principal outil de gestion de conflit afin de trouver une issue favorable pour l’AGASA. Pour nous, en plus de la mission noble que nous devons remplir au quotidien, il s’agit ici de notre bout de pain, de nos carrières et de nos retraites.

Vous parlez, je cite : « de tentatives de pression et de chantage d’un syndicat composé d’un groupuscule qui, des années durant, a pillé l’Agence ». À ce stade, et à ce niveau de responsabilité, il n’est plus question de fausses accusations pour vous. Vous avez diligenté un audit financier de l’AGASA en 2024. Les résultats sont connus et rien ne vous empêche de mettre les indélicats, s’il y’en a, face à leurs responsabilités plutôt que de vouloir les associer au SYNATA. C’est trop facile et trop bas pour une personne de votre
rang.

De même, au cours de ces négociations devant monsieur le SG du MAEDR, nous avons parlé de la gestion financière et des dérives de certains agents. La position du SYNATA a été claire : « 0 impunité, 0 tolérance… ».

Pour rappel « le groupuscule qui a pillé l’agence depuis des années » selon votre
déclaration est celui qui a entre autres :
– Exigé et obtenu lors du précédent conflit social, l’installation d’un bureau du trésor
public dans nos locaux à batterie IV ;
– Créé et installé de toute pièce une application digitale (avec les félicitations de l’ANINF) qui permet aujourd’hui de tracer et sécuriser en temps réelle toutes nos recettes issues de la délivrance des certificats phytosanitaires ;
– De digitaliser la majeure partie de nos certificats manuels (avec les félicitations de
l’ANINF) avant même la mesure gouvernementale en cours visant à digitaliser l’administration ;
– Vous a suggéré de mettre en place un suivi journalier des recettes de l’agence par un de vos conseiller, ce qui a permis d’ailleurs d’avoir les données financières
réelles du premier semestre 2025.

Vous dites que le SYNATA « s’oppose aux réformes qui recentrent l’AGASA dans ses missions et lui redonnent progressivement ses lettres de noblesse. » Faut-il vous le rappeler, la mission de l’AGASA : « est de prévenir évaluer et gérer les risques sanitaires et nutritionnels présents dans les aliments, et les risques phytosanitaires. »

Aussi, vous devez connaitre les maux qui minent nos domaines d’intervention puisque nous vous les avons présentés à votre bureau lorsque vous étiez PCA en novembre 2023, en présence des membres de votre cabinet à l’époque.

A cet effet, depuis que vous êtes DG, est-ce que ces maux ont régressé ? Est-ce que l’AGASA travaille mieux ? avez-vous poser des actes concrets qui permettent que l’AGASA puisse répondre avec des chiffres/des données scientifiques vérifiables ? avez-vous permis que l’AGASA améliore ou renforce son action sur le terrain et aux frontières ? Nous vous laissons avec votre bilan et votre conscience pour apporter des réponses
concrètes aux consommateurs, ainsi qu’au Président de la République qui vous a fait
confiance.

Aussi, vos voyages multiples dont les frais de mission ont explosé les prévisions
budgétaires y relatives, illustrent vos priorités, vous qui prétendez recentré l’AGASA dans
ses missions et lui redonner ses lettres de noblesses.

Par ailleurs, sachez que toute réforme dans une entreprise/administration publique
répond à un cadre légal, réglementaire et normatif bien établi. Il ne s’agit pas de faire ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut, sous-prétexte qu’on est Directeur
Général, car il y’a toujours la forme et le fond, même si dans votre cas il n’y a ni forme ni fond.

La hiérarchie des normes et l’égalité devant la loi font parties des caractéristiques de l’Etat de droit que nous prônons tous à l’orée de cette Ve République. Vous qui êtes «Politologue» vous devez le connaître et le comprendre mieux que d’autres.

Vous dites : « Je m’opposerai jusqu’au bout à toute tentative de prise en otage de
l’administration publique qui est un service commun pour le bien commun, par une petite minorité qui ne pense qu’à ses intérêts personnels et viole en permanence les principes du dialogue social en entreprise. »

Qu’appelez-vous « tentative de prise en otage » ? Au sens de l’article 379 du code du Travail en République Gabonaise, la grève est l’arrêt concerté du travail par un groupe de travailleurs en vue de soutenir des revendications professionnelles déjà déterminées auxquelles l’employeur n’a pas donné satisfaction. Elle est une modalité de défense des droits et des intérêts professionnels, économiques et sociaux.
Il ne dépendait que de vous et l’application des recommandations pertinentes issues du Procès-verbal final du comité paritaire mis en place par les Plus Hautes Autorités pour éviter cette situation. Libre à vous de les mettre en œuvre immédiatement pour ramener le calme et l’apaisement. Peut-être est-ce une question d’Ego ?

Aussi, contrairement à ce que vous avancez, sachez que les principes clés du dialogue social en entreprise incluent l’équité, garantissant un traitement juste pour toutes les parties ; la transparence, impliquant une communication ouverte et honnête ; le respect mutuel, valorisant les perspectives diverses ; la coopération, visant des solutions bénéfiques pour tous ; et l’adaptabilité, pour répondre aux besoins évolutifs de l’entreprise.

Tous ces principes ont été mis en avant par le SYNATA au cours de ce dialogue social. La preuve certaines recommandations, nécessitant plus de temps pour leurs applications (rééchelonnement de la dette sociale et de la dette du personnel) ont été acceptés par le syndicat. En revanche, vos multiples violations du protocole d’accord pendant ce dialogue, illustrent-elles mieux ces principes ? Chacun pourra se faire une juste opinion.

En somme, la situation actuelle de l’AGASA est la résultante de votre posture de défiance institutionnelle et votre gestion peu orthodoxe du bien public. Un Haut responsable de l’administration ne peut gérer en violant délibérément les textes qui organisent la structure avec un impact réel sur le fonctionnement administratif et technique comme c’est le cas aujourd’hui. Puis, prétendre soutenir l’action gouvernementale voir le Chef du Gouvernement.

Vos mauvais choix enfoncent l’AGASA dans une crise sans précédent.

Comment peut-on recruter autant de personnes sachant qu’il y a déjà une dette pour les cotisations sociales du personnel existant ?

Pourquoi avoir vendu les véhicules de l’agence alors qu’on manque de moyens logistiques pour être opérationnels pour ensuite demander aux agents de mettre à contribution leurs véhicules personnels ?

Pourquoi avoir créé une direction RSE budgétivore avec pour responsable votre fille nouvellement recruté par vos soins, après avoir prétendu (via vos représentants) que la trésorerie était au rouge au cours du dialogue social?

Pourquoi les agents qui sont sur le terrain manquent du strict minimum en matière d’EPI ce qui les exposent à tous les risques comme le cas d’AVC d’un agent il y’a 2 mois ? Ce dernier a dû gérer seul avec sa famille. A ce jour cet accident a-t-il été déclaré au niveau de la CNSS ? il y’a tant à dire et à redire de votre gestion, malheureusement.

Vos actes de gestions sont là, et depuis votre arrivée en tant que DG vous pouvez
objectivement vous auto-évaluer et arriver à la même conclusion que nous. Vous êtes
un mauvais manager.

Et une fois encore l’administration est écrite, a des règles et des procédures pour le traitement des conflits en entreprise, et vos multiples publications sur les réseaux
sociaux n’en font pas parties.

« EN ATTENDANT LA GREVE SE POURSUIT »

Fait à Libreville, le 02 octobre 2025

LE SYNDICAT NATIONAL DES TRAVAILLEURS DE L’AGASA en abrégé SYNATA»

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Société

Crise à l’AGASA / Jean Delors BIYOGUE vs Synata: La transparence et la responsabilité en question

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Une crise majeure secoue actuellement l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA). Les agents ont décidé de déclencher une grève générale, entamée depuis le 1er octobre 2025, pour protester contre la gestion du directeur général, le Dr Jean Delors BIYOGUE. Cette décision fait suite à une série de désaccords, de négligence et d’une certaine attitude méprisante de la direction de l’agence envers le Syndicat national des travailleurs de l’AGASA (Synata).

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Les raisons de la grève

Selon le syndicat, le Directeur général aurait rompu unilatéralement les engagements consignés dans un protocole d’accord signé avec les partenaires sociaux. Une attitude de défiance institutionnelle et un mépris de la parole donnée, de la part de leur hiérarchie, que les agents dénoncent avec fermeté. « Le Dr Jean Delors BIYOGUE décide d’ignorer le cadre légal et se complaît dans une posture de défiance institutionnelle», a déclaré la centrale syndicale de l’AGASA.

Les conséquences de la grève

Le mouvement d’humeur pourrait bien paralyser la structure jugée vitale pour l’économie nationale. En effet, l’AGASA joue un rôle central dans la délivrance des certificats sanitaires aux opérateurs économiques, condition indispensable à l’exportation et à l’importation de denrées alimentaires et phytosanitaires. L’agence est également responsable des inspections menées dans les établissements alimentaires afin de lutter contre la commercialisation des produits impropres à la consommation.

Les enjeux

Une grève prolongée pourrait avoir des répercussions économiques immédiates et remettre en cause le discours officiel sur la rigueur et la réforme institutionnelle. Les agents de l’AGASA exigent une gestion plus transparente et plus responsable de l’institution. S’indignent-ils, «comment un gestionnaire d’une propriété de l’État peut-il s’inscrire dans une telle posture dans cette 5ᵉ République ?», s’interroge un agent.

L’avenir incertain

Trois jours après le début de la grève, le service minimum se poursuit, l’incertitude plane, les agents grévistes menacés de ne pas percevoir leur salaire demeurent déterminés et mobilisés. Ils persistent et signent: si aucun terrain d’entente n’est trouvé rapidement, le pays pourrait assister à une paralysie d’un secteur sensible. La question demeure centrale : à quand la ligne droite en ce qui concerne les engagements de la 5e République au sein de l’institution AGASA ?

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