Éducation
Digitalisation de l’enseignement primaire: l’école publique d’Okolassi désormais connectée

Ce 27 avril 2023, l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon, a procédé, à l’école publique d’Okolassi, dans la commune de Ntoum à l’installation du programme pilote de la digitalisation de l’enseignement au cycle primaire au Gabon. À son tour, elle rejoint les écoles pilote dudit programme, mené avec le concours du Fonds des Nations unies pour l’enfance, qui veut parvenir à terme, à réduire la fracture numérique au Gabon.

Ce sont donc 57 millions de dollars qui ont d’ores et déjà été investis pour la connexion des écoles et des centres de formations, l’appui à la cartographie pour le géoréférencement des écoles, la fourniture en data tout au long de l’année scolaire au profit des écoles, des élèves et des personnels d’encadrement administratifs et pédagogiques par l’opérateur. Qui a réaffirmé devant un parterre d’invités qui comptaient les ministres, de l’Enseignement supérieur, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, de la formation professionnelle, Raphaël NGAZOUZE et la ministre déléguée à l’Education nationale, Aubierge Sylvine NGOMA, les autorités locales et institutionnelles.
Heureux de la matérialisation de ette nouvelle étape, le Directeur général d’Airtel Gabon, Thomas Hebert GUTJAHR a, en effet, rappelé que «le numérique irrigue toutes les dimensions de la société. Initier l’élève aux outils numériques, c’est préparer le citoyen de demain en lui donnant l’accès aux connaissances et compétences nécessaires en cohérence avec les besoins actuels et futurs». Cependant au Gabon, l’accès au numérique demeure encore restreint dans certaines zones de l’arrière pays. D’où t’il rappelé, «le 1er novembre 2021 Airtel Afrique et l’UNICEF ont signé un partenariat d’investissement de 57 millions de dollars pour la fourniture d’un accès à une éducation de qualité qui est ensuite devenue un des piliers de sa stratégie de durabilité».
De manière plus concrète, le programme permet aux élèves d’accéder aux plateformes de cours en ligne et facilite la connectivité des écoles et l’opérationnalisation des plateformes éducatives. À ce titre, les élèves de l’école publique d’Okolassi, inscrits en 4e et 5e année ont exécuté une simulation sur leurs tablettes connectées, lors du cours de biologie, en présence des officiels. Leur garantissant ainsi de l’acquisition des la manipulation de ce nouvel outil.
Pour le directeur général d’Airtel Gabon, «aujourd’hui, il est donc question de présenter le travail abattu au courant de l’année écoulée, plusieurs étapes
ont été franchies et, à ce jour, entre autres, nous comptons 9 écoles connectées au réseau du très haut débit d’Airtel Gabon, environ 2.500.000 Mo distribués afin d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés».
S’il considère que ces différentes étapes ne constituent «qu’un grain de sable dans le
vaste chantier» de la numérisation de l’enseignement primaire au Gabon, il faut toutefois dire que ni lui, encore moins les partenaires dudit programme, ne comptent s’arrêter en si bonne voie. D’autant que les résultats sont satisfaisants.
MEZ
Éducation
Gabon: Sobraga signe une convention de partenariat avec l’ITA

[D]ans le cadre de son accompagnement dans le domaine de l’Education, la Société des Boissons rafraîchissantes du Gabon poursuit son engagement en faveur de la formation et de l’employabilité des jeunes Gabonais. Ce mardi 29 avril 2025, SOBRAGA signe une convention de partenariat avec l’Institut des Techniques Avancées (ITA) à son siège, sis à Owendo, Libreville.
À travers ce partenariat, SOBRAGA premier partenaire de l’État en matière d’emploi industriel au Gabon, renforce son rôle moteur dans le développement des compétences locales et la promotion de l’insertion professionnelle. Ce projet permettra de créer des passerelles concrètes entre la formation académique et le monde de l’entreprise, en offrant aux étudiants de l’ITA des stages professionnels, des formations pratiques et des opportunités d’emploi au sein de ses unités.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision de SOBRAGA : soutenir un développement économique durable et inclusif, tout en répondant aux besoins de formation des futures générations de techniciens et d’ingénieurs gabonais.
Éducation
Camélia NTOUTOUME suspend le proviseur du lycée Alexandre-Sambat à cause de NZE SOUALA

[L]e ministère de l’Éducation nationale dirigé par, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, a pris une décision ferme, ce 13 mars 2025, en suspendant, à titre conservatoire, le proviseur du lycée Alexandre-Sambat de Makokou. Cette sanction fait suite à la diffusion d’une vidéo illustrant l’organisation d’actes politiques au sein de l’établissement par Hercules NZE SOUALA, une personnalité connue pour son engagement politique.
Les événements, qui ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion. Celle-ci , s’est montré choquée par l’immixtion de la politique dans un espace strictement dédié à l’éducation. Une attitude contraire aux conventions de l’Unesco qui l’interdit.
Ces images ont relancé le débat sur la neutralité des institutions scolaires. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la protection des espaces éducatifs contre les influences extérieures. Le ministère a rappelé que les établissements éducatifs doivent rester des lieux apolitiques, consacrés à la formation et à l’épanouissement des jeunes.
La suspension du proviseur vise à mettre en place une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Les parents d’élèves et les enseignants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de tels actes sur le climat scolaire et la mission éducative.
Le ministère a assuré que des mesures supplémentaires seraient prises pour renforcer la vigilance dans les établissements scolaires et garantir leur intégrité. Cette décision marque un rappel fort des valeurs de neutralité et de respect qui doivent prévaloir dans le système éducatif.
Éducation
Coup de libération à l’UOB: vers la destitution du président de la mutuelle après le passage du Président de la Transition gabonaise ?

Visiblement là où Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA passe, les faux présidents trépassent. Et ce n’est guère un euphémisme d’affirmer que le tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA suscite des vocations, depuis le 30 août 2023, même chez les plus jeunes. Ce 05 mars 2025, les gabonais assistent médusés à un spectacle rocambolesque au sein de l’Université Omar Bongo (UOB). Ce temple du savoir déjà en proie à d’innombrables difficultés depuis des années, se voit aujourd’hui confronté à une crise institutionnelle au sein de sa Mutuelle d’étudiants.
En effet, un groupe d’étudiants réunis en un collectif denomé « Coalition des étudiants pour l’alternance », a publiquement, ce jour, désavoué le président de la mutuelle, Jonas Stéphane OSSÉLÉ. Tout commence avec l’arrivée, à l’UOB, lundi 03 mars de l’année en cours, du Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON). Tout au long de sa visite, ce dernier n’a eu cesse de réaffirmer son engagement en faveur de de la jeunesse et de l’Enseignement supérieur.
Une visite qui aurait pu être des plus banals si Jonas Stéphane OSSÉLÉ n’avait pas profité de la tribune qui lui a été offerte pour effectuer un appel de pied au Président. Une pirouette malsaine qu’on retrouve dans la plupart des corporations en République gabonaise. Cette situation aurait conduit ladite coalition à denoncer avec la plus grande énergie l’attitude du président de la Mutuelle.
Ce dernier aurait, selon les dires de la Coalition , ténu «des propos inappropriés à connotation politique, ignorant totalement les préoccupations réelles des étudiants.» Avant d’ajouter, «nous déplorons et condamnons avec la plus grande fermeté le comportement déplacé et opportuniste de Monsieur Jonas Stéphane Ossélé, président du Bureau directeur de la Mutuelle des étudiants de l’UOB».
La polémique aurait pu être moindre si seulement Sieur OSSÉLÉ n’avait pas publiquement exhibé une liasse de billets de banque. Un geste interprété comme un acte d’opportunisme flagrant et une atteinte à la dignité estudiantine. Selon une source proche du dossier, si le montant de la dotation est 500.000 Fcfa, son origine serait tout aussi douteuse que sa réelle volonté de contribuer à la campagne présidentielle du candidat OLIGUI NGUEMA.
La suite ne se fera pas attendre, 2 jours après le collectif d’étudiants dans cety déclaration a estimé que leur confiance a été trahi et la Mutuelle discréditée. «La seule solution pour préserver l’honneur et l’intégrité des étudiants de l’UOB est la démission immédiate de Jonas Stéphane Ossélé ainsi que de toutes les personnes impliquées dans cet acte», a déclaré Élie Guershon MOMBO, porte-parole de la Coalition.
Après ce lachaque public, que fera Jonas OSSÉLÉ, que fera la Mutuelle, dont l’ensemble des délégués membres de l’Assemblée générale, ont été appelé à se prononcer manu militari sur la question ?
Un acte qui n’honore pas l’université alors que celle-ci classée parmis les moins performante du continent connaît beaucoup de problèmes insolubles depuis des décennies. Par exemple, les paiements des bourses, l’amélioration du système d’apprentissage des étudiants, l’augmentation de capacités d’amphithéâtre et salles de classes, et la construction de plusieurs autres dortoirs et pavillons pour accueillir les étudiants venants de tout le pays et ailleurs.