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Éducation

Institut africain d’informatique: étudiants & enseignants exigent le départ de la direction

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Depuis le 09 janvier 2023, le personnel de l’Institut africain d’informatique (IAI) est en grève. Toutes les activités sont à l’arrêt. Les employés, qui cumulent aujourd’hui un peu plus de 30 mois de salaires impayés, exigent que les têtes des responsables tombent toutes. Comme piste de solution à la crise, le personnel exige la tenue urgente d’un Conseil d’administration. Un courrier signé de qui de droit a été adressé dans ce sens au ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre DOUKAGA KASSA, par ailleurs PCA de l’IAI. Une interpellation semble-t-il, ignorée tout de go par le membre du gouvernement.

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Pourtant, le 12 janvier 2023, lors d’une réunion avec le personnel, Jean Pierre DOUKAGA KASSA avait intimé à la direction de l’IAI de produire un état de comptes afin de permettre à toutes les parties de voir clair et d’être au même niveau d’informations. Plutôt que de s’exécuter en bonne et due forme, la direction de l’institution panafricaine s’est contentée de répondre qu’il n’y avait plus d’argent dans les caisses, rapporte “La Cigale enchantée” À la grande indignation des employés, qui, au cours d’une récente déclaration devant la presse, ont affirmé qu’en date du 31 décembre 2022, les comptes de l’établissement plafonnaient à 35 millions FCFA. Et qu’au 25 février 2023, ceux-ci n’étaient plus que de 18 millions FCFA. Une vérification à l’UGB où sont domiciliés lesdits comptes en faisant foi. En sus, le personnel brandit les 70 millions FCFA que l’Etat verse à l’IAI chaque année.

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«Nous ne voulons plus de cette administration. Nous en avons marre. Ils nous ont dit qu’il n’y avait plus rien dans les comptes, qu’ils partent, qu’ils nous laissent nous-mêmes gérer», peste Dominique CHARBONNIER, la déléguée adjointe du personnel, au micro de “Gabonews”. Et de poursuivre, que «nous demandons le départ du coordonnateur général et du RAF pour la mauvaise gestion. Parce-que, actuellement, nous avons de l’argent dans les comptes mais qui est entrain d’être dilapidé par eux. Nous savons ce qui se passe. Nous avons la vérification des comptes. Aujourd’hui, nous pouvons avoir même un bon nombre de mois de salaire, mais ils sont en train de s’engouffrer eux-mêmes».

Créé en 1971 par 11 Etats francophones de l’Afrique du centre et de l’ouest, l’Institut africain d’informatique (IAI), qui a formé plusieurs générations des cadres devenus des décideurs dans leurs pays ou des hommes d’affaires prospères, connait depuis des années une déliquescence quasi irréversible. L’une des explications à cette situation: certains Etats ne s’acquittent plus de leurs contributions, d’où le climat de morosité depuis des décennies. L’IAI vit entre grèves, arriérés de bourses, insécurité et le manque des résultats académiques depuis plusieurs années. À tout ceci, s’ajoutent l’insécurité récurrente caractérisée par les braquages et les agressions physiques au sein de l’Institut, les étudiants font face également aux difficultés académiques.

Éducation

Gabon /Octroi des bourses d’études à l’étranger: l’ANBG va prioriser les filières stratégiques & les destinations à moindre coût

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[À] compter de l’année académique 2025-2026, l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) va accorder exclusivement les bourses d’études à l’étranger qu’aux étudiants dont les filières seront jugées prioritaires pour le développement du Gabon. C’est à la faveur d’un communiqué de presse produit ce 21 Juillet 2025, sur les antennes de Gabon 1ère, que Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de ladite agence, a lancé un appel à la communauté estudiantine à privilégier des pays comme le Maroc ou le Sénégal, moins onéreux pour l’État. Et ceci selon les hautes instructions du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema annoncé lors de son récent passage aux États-Unis.

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Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de l’ANBG, a annoncé une réorientation majeure de la politique d’octroi des bourses d’études à l’étranger. A partir de la rentrée académique 2025-2026, seuls les candidats admis dans des filières à forte valeur ajoutée pour le développement de notre pays, pourront en bénéficier d’un financement.

Cette décision émane de l’application stricte du décret n°065/PR/MESRSIT du 12 février 2024, fixant les règles de gestion des bourses. À ce titre, l’article 20 de ce texte réserve désormais les financements publics aux formations à l’étranger dans les domaines de la transformation des matières premières, l’agronomie, la sécurité alimentaire, le numérique, l’aéronautique, les énergies renouvelables sans oublier certaines spécialités médicales.

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Pour les autorités, « Il s’agit de réaligner les profils de formation sur les priorités stratégiques de la République », a déclaré Paule MBOUMBA LASSY, tout en précisant que cette mesure répond à une volonté présidentielle de mieux préparer la jeunesse gabonaise aux défis du développement national et durable.

En même temps, l’ANBG entend réduire  les coûts des dépenses publiques, tout en garantissant l’égalité des chances pour tous. Ici, l’objectif serait d’orienter les étudiants vers des destinations jugées plus soutenables financièrement, notamment le Maroc et le Sénégal qui figurent désormais en tête des pays recommandés. En guise de comparaison, le coût moyen annuel par étudiant est estimé à 5,5 millions de FCFA au Maroc, 3,1 millions au Sénégal, contre 8,5 millions en France, 13,9 millions au Canada et 24,4 millions aux États-Unis, ce qui explique l’application de ce décret.

Toutefois, la directrice générale de l’ANBG a tenu à rassurer les étudiants actuellement en formation à l’étranger, « Tous ceux qui remplissent les critères de maintien dans le cycle ou d’accès à un nouveau cycle ne sont pas concernés par ces restrictions », précision importante qui vise à préserver la continuité pédagogique des boursiers en cours de formation.

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Éducation

Setrag: les élèves de l’école conventionnée Octra en immersion à la Gare ferroviaire

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Une quarantaine d’élèves de 4ème année de l’École Conventionnée Octra ont récemment participé à une visite pédagogique à la gare ferroviaire d’Owendo Virié. Cette immersion dans l’univers du rail, organisée par la direction des relations publiques de la Setrag, a permis aux jeunes apprenants de découvrir les coulisses du Transgabonais et de s’initier aux métiers du chemin de fer.

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Accompagnés de leurs enseignants, les élèves ont débuté leur parcours par une séance d’induction à la sécurité, étape essentielle avant toute incursion dans l’environnement ferroviaire. Cette introduction leur a permis de comprendre les règles fondamentales à respecter aux abords des voies et des installations.

La visite s’est poursuivie par une présentation détaillée du réseau ferroviaire gabonais. Les jeunes visiteurs ont ainsi appris que la ligne reliant Libreville à Franceville s’étend sur 642 kilomètres et compte 24 gares pour le train Omnibus, dont 8 sont desservies par le train Express. Parmi ces arrêts, deux gares se distinguent par leur caractère écologique : celles de la Lopé et de l’Ivindo, situées dans des zones de haute valeur environnementale.

Le parcours guidé a ensuite conduit les élèves au poste de sécurité, où ils ont pu découvrir les dispositifs mis en place pour assurer la sécurité des trains et la surveillance de la voie ferrée. Cette étape a permis de sensibiliser les jeunes aux enjeux de la sécurité ferroviaire et aux technologies déployées pour prévenir les incidents.

La visite s’est conclue par la découverte des services aux voyageurs : la billetterie, la messagerie – essentielles au service Mobirail – ainsi que le point « I », dédié aux informations et renseignements. Ces différentes escales ont offert aux élèves une vision complète de la chaîne de services qui permet le fonctionnement quotidien du transport ferroviaire.

Interrogée sur les motivations pédagogiques de cette sortie, une enseignante a expliqué vouloir « montrer aux jeunes apprenants, à travers cette visite guidée, la réalité de la vie active et du monde réel qui les attend« . Cette approche concrète de l’enseignement vise à établir des ponts entre les connaissances théoriques acquises en classe et leur application dans un contexte professionnel.

L’initiative s’inscrit également dans une démarche d’ouverture culturelle et d’éveil aux réalités économiques du pays, le Transgabonais représentant une infrastructure stratégique pour le développement du Gabon.

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Les réactions des élèves témoignent de l’impact positif de cette expérience. Une jeune participante a souligné que « cette visite leur a permis de s’imprégner des réalités du Transgabonais, des notions d’écologie et d’environnement« , révélant ainsi la dimension pluridisciplinaire de l’apprentissage réalisé.

Un autre élève a ajouté que « l’exercice leur a permis d’avoir une idée sur les activités de certains agents du chemin de fer« , soulignant l’aspect d’orientation professionnelle que peut revêtir ce type de visite.

Plus significatif encore, l’un des jeunes visiteurs a confié qu’il rêve désormais de « devenir cheminot après son parcours scolaire« , illustrant parfaitement comment ces expériences peuvent susciter des vocations et ouvrir des horizons professionnels jusqu’alors insoupçonnés.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des actions de la Setrag visant à renforcer ses liens avec la communauté éducative et à promouvoir les métiers du rail auprès des jeunes générations

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Éducation

Gabon /ANBG: NDJAMBOU évincé, Désirée MBOUMBA LASSY prend les commandes

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Le Conseil des ministres du 20 juin 2025 a procédé à l’éviction du Pr. Ruphin NDJAMBOU remplacé par Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY à la tête de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Si cette décision pourrait être perçue comme une volonté de réformer la politique de financement des études, elle vise certainement à restaurer la confiance entre l’État et les bénéficiaires potentiels de bourses.

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