Economie
Libreville: le prix du ciment plafonné à 5 000 Fcfa

Le gouvernement a publié, le 17 février dernier, l’arrêté n°0001-23 portant plafonnement des prix de vente du ciment à la tonne (20 sacs de 50 kg) et par sac de ciment «CEM II 32.5 et CEM II 42.5». Cette nouvelle mercuriale dans la vente du ciment au départ de l’usine, chez les grossistes et les détaillants dans l’ensemble des chefs-lieux de province du pays, hors transport, vient mettre un terme à la surenchère que pratiquaient les commerçants des matériaux de construction. Contrairement aux prix sortis usine CEM II 32,5 et CEM II 42,5 (toutes taxes comprises) sont respectivement de 86 000 XAF/t et 91 000 XAF/t, il y’a une augmentation exponentielle chez les grossistes où le prix varie entre 91 000 et 96 000 XAF/t TTC hors transport. Les prix de détail sont de 4 750 XAF/sac de 50 kg pour le ciment CEM II 32,5 et de 5 000 XAF/sac de 50 kg pour le produit CEM II 42,5. À Franceville (préfecture du Haut-Ogooué), Mouila et Tchibanga (Nyanga), les prix de détail sont de 6500-6800 XAF/sac de ciment de grade 32,5 et 7000 XAF/sac de ciment de grade 42,5. À Koulamoutou dans l’Ogooué-Lolo un sac de ciment de type 32,5 coûte 7500 XAF tandis que le ciment de type 42,5 se vend à 8000 XAF. À Lambaréné (Moyen-Ogooué), Makokou (Ogooué-Ivindo), Port-Gentil (Ogooué-Maritime) et Oyem (Woleu-Ntem), les prix varient entre 5000-6000 XAF. Le nouvel arrêté est pris pour remettre de l’ordre. Selon l’article 4 dudit document, «tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera poursuivi et sanctionné conformément aux dispositions des textes en vigueur». L’article 5 du même arrêté somme les administrations compétentes et les forces de sécurité de veiller à l’application du présent arrêté.
MEZ
Economie
Secteur pétrolier : OLIGUI NGUEMA instruit Marcel ABEKE d’accroître la production

Reçu en audience ce 25 septembre 2023, par le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre du Pétrole, Marcel ABEKE a présenté un point des dossiers prioritaires du département placé sous sa responsabilité.
À la suite de nombreux de ses collègues du gouvernement de Transition, venus rendre compte que chef de l’État, le ministre a présenté les facteurs qui entravent le bon fonctionnement de ladite administration. Évoquant par ailleurs la mise en place d’une stratégie visant à attirer de nouveaux investisseurs dans le but de s’arrimer aux normes internationales.
À l’écoute de ce récapitulatif des actions prioritaires à mener dans ce secteur, le Général de brigade, a instruit Marcel ABEKE à améliorer la production, de même que les conditions de travail des opérateurs.
Economie
Gabon: Mays MOUISSI sommé de mettre en oeuvre les actions prioritaires dans des “délais raisonnables”

Telles sont les instructions émises par le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ce 21 septembre 2023, au terme de l’audience accordée au ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI KINGA. Le chef de l’État, met un point d’honneur à ce que les actions prioritaires retenues par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), soient rapidement concrétisées.
En effet, le membre du gouvernement de la Transition a présenté au Général de brigade, un point sur les dossiers
prioritaires ainsi que les mécanismes mis en place pour la mobilisation des
recettes de l’État. Lesquels devraient permettre de financer la Transition, les projets de développement et les réformes institutionnelles.
Pragmatique et ayant à coeur le respect des échéances et engagements, le Président de Transition a instruit le ministre de tout mettre en œuvre afin que les mesures prioritaires annoncées par le CTRI soient effectives dans les délais raisonnables.
Economie
Gabon: la perspective de la dette de “stable” à “négative” selon Moody’s

Dans un communiqué publié le 12 septembre 2023, l’agence internationale de notation financière Moody’s, a abaissé la perspective associée à la dette du Gabon de «stable» à «négative». Ceci, du fait du coup d’Etat militaire qui a renversé le régime d’Ali BONGO le 30 août dernier, et qui laisse planer un «risque accru» de liquidités. Ainsi, la note souveraine du Gabon est elle Caa1, soit une «très mauvaise qualité» conformément à l’échelle de notation de l’agence. Ce qui traduit un «niveau de risque de crédit est très élevé».
Selon ledit communiqué, «la perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note».
Conséquence de la condamnation du putsch militaire qui a porté le général Brice OLIGUI NGUEMA au pouvoir par des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et même la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Moody’s relève « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique». En dépit de la nomination d’un gouvernement de transition chapeauté par Raymond NDONG SIMA et l’organisation à terme d’« élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, l’agence craint une incertitude politique croissante et l’effritement des perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale.
Néanmoins, si elle craint que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante effritent les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale, l’agence souligne quelques points positifs. Premièrement, la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. Deuxièmement, l’appartenance du Gabon au Franc CFA est un gage de la stabilité macroéconomique du pays.
MEZ