Economie
SIAT Gabon radiée de la cote BVMAC pour violation de la règlementation boursière
La Société d’investissement pour l’agriculture tropicale du Gabon (SIAT Gabon), radiée, le 17 février 2023, de la cote officielle à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Selon l’information qui émane de la société boursière régionale elle-même, les 201 395 actions de la filiale du groupe belge éponyme, inscrites sur son compartiment Actions ont été supprimées de la cote de la BVMAC, suite à une injonction de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF). Motifs avancés : la violation de certaines dispositions de la réglementation boursière; notamment, le règlement du 21 juillet 2022 portant organisation et fonctionnement du marché financier de l’Afrique centrale (articles 17, 19, 28 et 117), et du Règlement général de la Bvmac (articles 21 & 22). À titre explicatif, l’article 21 de ce règlement exige aux émetteurs dont les valeurs mobilières sont inscrites sur l’un des compartiments de la cote de désigner un responsable des relations avec les investisseurs et le public en général et de communiquer l’identité de ces responsables à la BVMAC. L’article 22 du même texte fait, quant à lui, obligation à l’émetteur de valeurs mobilières, de respecter les limites qui lui ont été fixées lors de l’Admission relativement au montant du capital social devant être libéré, au nombre d’actionnaires et aux pourcentages de diffusion des valeurs dans le public. Autant de règles et dispositions qui n’ont nullement été respectées par SIAT Gabon. Conséquence de cette radiation, la BVMAC invite les titulaires des actions de SIAT Gabon, à se rapprocher des principaux dirigeants de la société « en vue des formalités de leur incorporation dans le noyau dur des actionnaires inscrits au nominatif pur dans le grand livre de la société, ou de tout autre traitement que le Groupe SIAT Belgique voudrait bien leur réserver ». La radiation de SIAT Gabon de la BVMAC intervient au moment où la société traverse une crise consécutive à la baisse du prix de l’Hévéa sur le marché international; situation couplée à la perte des principaux acheteurs depuis l’avènement de la pandémie du fait de la crise Covid-19 et les grèves répétitives de son personnel. Selon des données du ministère de l’Économie, la somme de ces désagréments a lourdement impacté les performances de l’entreprise notamment et sa filière caoutchouc dont le volume usiné en 2021 (baisse de 25 % à 5 496 tonnes en 2021).
MEZ
Economie
Le secteur minier, pilier
stratégique pour réduire la dépendance du Gabon aux hydrocarbures
Un an après le changement de régime au Gabon, le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), conduit par son président, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a conduit de nombreux projets visant à relancer de plus belle l’économie gabonaise. Au nombre de ceux-ci, le secteur minier a véritablement fait peau neuve, paraissant désormais comme un pilier stratégique qui va permettre au Gabon de réduire sa dépendance économique aux hydrocarbures. En effet, de nombreuses initiatives ambitieuses ont été déployées,
notamment l’exploration des gisements de diamants dans les régions de Mitzic et Nzenzélé, ainsi que des terres rares à Lambaréné, sans oublier Bélinga et Baniaka. Par ailleurs, les acteurs du secteur initient des programmes de
formation en géologie et en ingénierie minière ont été mis en place, préparant la main-d’œuvre gabonaise à des emplois qualifiés dans le secteur minier. Autant de programmes initiés sous la gestion du CTRI, qui permettent de jeter les bases d’une industrie forte de compétences et d’emplois nationaux.
Economie
Libreville-POG: Fly Gabon réussit son vol inaugural
Comme prévu, ce 31 août 2024, la compagnie aérienne nationale, Fly Gabon a effectué son vol inaugural, ralliant ainsi Port-Gentil, au départ de Libreville. «La transition démarre ce jour et les premiers avions aux couleurs nationales sont là, un Airbus A320 renforcera très bientôt la flotte pour les destinations moyen courrier », a indiqué le Directeur général de Fly Gabon, Nyl Charles MORET-MBA.
La compagnie qui nourrit de réelles ambitions, prévoit d’assurer 90% des liaisons aériennes domestiques. Et mieux encore, de déployer ses ailes au-delà des frontières nationales, avec comme première destination internationale Johannesburg, en Afrique du Sud. Dans l’attente, conscient des difficultés financières des usagers à emprunter le transport aérien, le directeur général a annoncé l’application d’une nouvelle politique tarifaire, pour les familles, étudiants et personnes âgées, indique « Direct info Gabon« . Soient
- 10% de réduction sur les allers-retours pour les familles d’au moins 5 personnes (2 adultes et 3 enfants), avec une remise supplémentaire de 20% pour les enfants.
- Étudiants et lycéens : 15% de remise sur les billets aller-retour
- Seniors : 20% de réduction sur les billets aller-retour. FlyGabon propose également des tarifs promotionnels pour ses liaisons intérieures (aller simple), avec des prix attractifs pour Port-Gentil (70 800 FCFA TTC), Oyem (79 800 FCFA TTC) et Franceville (97 800 FCFA TTC).
Economie
Gabon /“1 jeune, 1 taxi”: BGFI et microfinances , des alternatives pour constituer la caution?
L’exigence de la caution, fixée à 1,100 million de Fcfa, pour l’acquisition d’un taxi, dans le cadre du projet “un jeune, un taxi” n’a décidément pas fini de faire parler. Décourageant au passage des personnes ciblées par ce projet, actuellement dans l’incapacité de totaliser cette somme d’argent.
Mettant un point d’honneur à ce que les jeunes gabonais puissent profiter de cette occasion, offerte par le président de la Transition, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre des Transports, a énuméré quelques pistes de solutions pour les futurs acquéreurs.
«Ce qu’on demande au chauffeur de déposer à l’entité (Taxi Gabon) qui gère, c’est à peine 20 000 Fcfa. Il ya des formules pour recouvrer la somme d’un million de Fcfa qui est demandée. Il y a des microfinances, la banque BGFI qui est prête à accompagner le gouvernement dans ses projets sociaux».
Le capitaine de vaisseau Loïc NDINGA MOUYOUMA renchérit en assurant que ses services pourraient échanger avec les établissements financiers choisis par les souscripteurs pour leur expliquer le processus de remboursement du crédit sollicité. Voilà qui pourrait ramener à de meilleurs sentiments les jeunes, au chômage, qui ne voyaient en ce projet, qu’un effet cosmétique.