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Société

Moov Africa Gabon Telecom met fin aux USSD avec “My Moov”

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Des nouveautés, Moov Africa Gabon Telecom les avait annoncées pour l’année 2023. Et cette fois, ce 15 février, le leader des télécommunications au Gabon a procédé au lancement de sa nouvelle application “MyMoov”. Laquelle rassemble tous les services en un seul endroit.

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Finis les codes USSD, même si les abonnés les connaissent par coeur aujourd’hui, les #111# ; *222# ; *555# sont désormais de l’histoire ancienne. Eh oui! Nouvelle année, nouvelle appli. “My Moov”, la dernière née des innovations de Moov Africa Gabon Telecom a réuni médias, blogueurs, tiktokeurs et autres créateurs de contenus pour marquer son arrivée.

Disponible sur Android et IOS, «cette application agrège l’ensemble des services de Moov Africa. Elle permet de se passer de tous les codes USSD. Et à l’intérieur de cette application, sont logés l’ensemble des points de contact qu’on peut avoir avec l’entreprise, que ça soit pour l’achat des produits, des services. Il y a des innovations exceptionnellement réservées à notre application», s’est réjoui le directeur des services de l’entreprise, Patrick MFOUBA .

Au rang des innovations essentiellement présentes sur l’application il y a une I-boutique. Celle-ci recense l’ensemble des produits disponibles en boutique, et vous indique la plus proche de vous. Mais aussi, elle offre au consommateur la possibilité de composé leurs forfaits sur mesure en décidant du nombre de data, voix et SMS à un tarif moins important que celui des catalogues standards. Avec “My Moov”, la maison de téléphonie mobile qui base son axe de développement sur deux éléments principaux à savoir la générosité et l’innovation, s’inscrit dans sa continuité en terme d’innovation, le but étant de garantir à sa clientèle la totale satisfaction.

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Société

Setrag perfectionne son réseau ferroviaire

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La Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) a officiellement lancé, le vendredi 29 août dernier, une vaste opération de renouvellement des ouvrages d’art ferroviaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de modernisation du réseau, piloté par l’État gabonais. Premier acte de ce chantier stratégique : l’intervention sur le pont Assango, à proximité de la gare d’Andem (PK56), qui marque le début d’une série de travaux répartis entre Owendo et Franceville.

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Très tôt dans la matinée, les équipes de Setrag étaient à pied d’œuvre, sous la direction d’Arnaud Mamboundou, chef de chantier spécialisé dans les travaux en hauteur, et de Franck Junior Boulengui Dianga, responsable des interventions sur les ouvrages d’art. Tous deux ont rappelé les consignes de sécurité à leurs équipes avant de se rendre sur le site du pont. Une atmosphère professionnelle mais déterminée régnait sur les lieux, à la hauteur des enjeux de cette opération.

« Le travail d’aujourd’hui consiste en un renouvellement approfondi du plancher ferroviaire, c’est-à-dire au remplacement complet des traverses et des rails », a expliqué Arnaud Mamboundou sur le chantier. « Nous débutons par le remplacement des traverses en bois de type 60, avant de procéder à la pose de nouveaux rails, plus robustes et plus sûrs. »

Un renouvellement complet et méthodique

Le chantier se déroule de manière progressive, en suivant un enchaînement rigoureux d’étapes techniques. D’abord, les anciennes traverses sont démontées, puis remplacées par des modèles en bois neufs. Par la suite, les équipes posent des rails U60, plus performants que les anciens U50.

Franck Junior Boulengui Dianga précise que « Cette transition entre le rail U50 et le U60 implique une révision complète de l’infrastructure. Les nouveaux rails imposent des contraintes différentes en termes de poids, de résistance et de maintien. C’est pourquoi nous procédons également au remplacement des attaches, au renforcement des châssis, et à des vérifications minutieuses des appuis. »

Cette approche intégrée garantit non seulement la sécurité des convois, mais aussi la longévité de l’infrastructure ferroviaire sur les tronçons les plus sensibles du réseau. Pourquoi maintenir des traverses en bois ? Une interrogation souvent soulevée concerne l’utilisation continue de traverses en bois, alors même que les traverses en béton sont progressivement adoptées ailleurs sur le réseau. Ce choix, loin d’être un retour en arrière, s’explique par des considérations techniques bien précises.

« Sur les ponts, c’est-à-dire au niveau des ouvrages d’art, il est crucial de garantir une certaine souplesse structurelle. Sous ces structures, il y a un vide. Les traverses en bois permettent une meilleure absorption des vibrations et facilitent les interventions de maintenance, » justifie M. Boulengui Dianga. Et d’ajouter « Leur durée de vie est d’environ 10 ans, ce qui est suffisant en attendant une modernisation plus poussée. » Ce compromis technique s’inscrit dans une logique d’optimisation des ressources et de sécurité maximale.

Une série d’ouvrages ciblés entre Assango et Ntoum

Le pont Assango n’est que le premier d’une série de cinq ouvrages d’art identifiés comme prioritaires dans la zone comprise entre Assango et Ntoum. Ces structures, pour certaines vieilles de plusieurs décennies, supportent chaque jour le passage de trains transportant des milliers de tonnes de matériaux.

«Nous avons recensé plusieurs ponts nécessitant une intervention rapide. Après le site de Assango, nos équipes interviendront successivement sur quatre autres ouvrages. Le rythme dépendra des contraintes techniques propres à chaque chantier », explique le chef de chantier. La durée des travaux est volontairement estimée de manière flexible. « Nous préférons évaluer chantier par chantier. Une fois le premier terminé, nous pourrons affiner notre calendrier global », ajoute-t-il.

Au-delà du caractère technique de l’opération, ce chantier s’inscrit dans une vision nationale de modernisation des infrastructures ferroviaires, portée par le gouvernement gabonais et soutenue par les partenaires du secteur. Le transport ferroviaire, et en particulier le Transgabonais, joue un rôle vital dans l’économie du pays. Il assure non seulement le transport de marchandises stratégiques, minerais, bois, produits industriels, mais aussi le déplacement de milliers de passagers chaque semaine.

« Ce renouvellement garantit la sécurité des convois, la fiabilité du trafic et la sérénité des usagers. C’est une plus-value réelle pour tout le monde : passagers, entreprises, opérateurs et État », insiste Franck Junior Boulengui Dianga.

Formation, sécurité et coordination au cœur du projet

Pour réussir ce chantier ambitieux, Setrag a mis en place une coordination étroite entre ses différentes équipes, avec des relais locaux dans chaque zone d’intervention. Des formations régulières sont également dispensées aux agents, notamment en matière de sécurité, de gestion des travaux en hauteur, et de manipulation des nouveaux matériaux.

« Travailler sur un ouvrage d’art, ce n’est pas anodin. Cela demande de la rigueur, de l’expérience, mais aussi une préparation constante. Nos agents sont formés et encadrés pour intervenir dans les meilleures conditions », souligne Arnaud Mamboundou.

Ce programme de renouvellement des ouvrages d’art ferroviaires marque un tournant pour la Setrag et pour le réseau ferré gabonais. Il s’agit d’un chantier à la fois symbolique et stratégique, qui traduit la volonté du pays d’assurer un transport ferroviaire sûr, moderne et durable.

Alors que les travaux se poursuivront dans les semaines à venir sur d’autres ponts du tracé, les usagers et les partenaires économiques du Transgabonais peuvent déjà entrevoir les bénéfices d’un réseau renouvelé, plus résilient face au temps et aux exigences du transport moderne.

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Société

Sécurité ferroviaire au Gabon : l’ARTF et la SETRAG en campagne pour protéger les riverains

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Pour réduire durablement les accidents aux abords du Transgabonais, l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF) et la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG) ont lancé une vaste campagne de sensibilisation. Depuis le 11 août, les équipes se déploient le long du corridor ferroviaire afin d’informer les populations riveraines sur les règles de sécurité et les dangers liés à la proximité des rails.

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Première étape : de Owendo à Ntoum

La première phase, entamée à Owendo, s’est achevée ce jeudi à Ntoum. Les riverains y ont été édifiés sur les pratiques à adopter pour réduire les risques d’accidents.

La campagne se poursuivra progressivement dans les localités du Moyen-Ogooué, jusqu’à Franceville, et s’étendra jusqu’en décembre. Un rapport général viendra en fin d’année orienter les décisions de l’État sur d’éventuelles mesures supplémentaires, allant jusqu’au déplacement de certaines habitations construites trop près de la voie.

Un rappel réglementaire clair

Le Directeur des Affaires juridiques et réglementaires de l’ARTF, M. Bengang Yannick Roger, a rappelé le cadre légal en vigueur :

« Le décret n°032/PR de 1978 fixe la zone de sécurité à 15 mètres à partir du rail extérieur. Une marge supplémentaire de 5 mètres doit être respectée. Ce n’est qu’à partir de 20 mètres, et avec l’autorisation expresse de la SETRAG, que des habitations peuvent être construites. »

Il précise également que le domaine ferroviaire s’étend jusqu’à 40 mètres de part et d’autre de la voie, et que toute occupation dans ce périmètre exige une autorisation préalable.

Les consignes données aux populations

Pour M. Ollomo Givens Stevy, animateur en relations communautaires de la SETRAG, l’essentiel est d’insister sur la pédagogie et la prévention. Les habitants doivent notamment :

Se tenir à au moins 1,50 mètre de la voie pour éviter l’effet de souffle des trains.

Ne pas jeter d’ordures dans le domaine ferroviaire.

S’abstenir d’implanter bars, commerces ou champs agricoles dans la zone de sécurité.

Respecter une distance minimale de 20 mètres pour toute construction, avec autorisation préalable.

Selon lui :

« Il y a déjà une certaine prise de conscience : certains habitants ont cessé leurs travaux de construction aux abords de la voie. D’autres persistent, mais nous sommes là pour les amener à changer cette mentalité. »

La voix des riverains

À Ntoum, la population accueille favorablement l’initiative. Pour Mme Moupaka Félicité, riveraine, cette campagne est salutaire :

« Ce projet est indispensable car ce sont nos proches qui sont les premières victimes des accidents. Nous allons donc respecter les consignes. Mais nous demandons aux autorités de nous informer à chaque étape afin d’éviter toute surprise. »

Vers une responsabilité partagée

Pour l’ARTF, la réussite de cette campagne passe par une implication forte de l’État. M. Bengang Yannick Roger le souligne :

« Il est temps que l’État reprenne la main sur ce domaine. La campagne se déroule bien, les riverains sont réceptifs. Après cette phase, un rapport permettra aux plus hautes autorités de décider des suites à donner. »

De leur côté, l’ARTF et la SETRAG rappellent que cette démarche est gratuite et centrée sur la sensibilisation, avant toute mesure coercitive.

« Notre mission est de sauver des vies et de préserver la sécurité autour du chemin de fer », conclut M. Ollomo.

Un appel fort aux riverains

Les autorités gabonaises et la SETRAG affichent une volonté commune : mettre fin aux drames récurrents aux abords du Transgabonais.

Elles appellent donc les riverains à respecter scrupuleusement les règles établies pour leur propre sécurité et celle de leurs proches.

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Société

Logement accessible pour tous: OLIGUI NGUEMA promeut le programme « Construire »

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Le Président de la République, Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a effectué une visite de travail à Akieni, dans la province du Haut-Ogooué, ce 21 août 2025. Lors de cette visite, il a constaté l’avancement des travaux du Programme « Construire » et a visité la première maison témoin réalisée dans ce cadre.

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Piloté par la Société nationale immobilière (SNI), le Programme « Construire » vise à doter les gabonais de logements modernes et accessibles. La maison témoin visitée par le Chef de l’État comprend trois chambres, un salon lumineux, une cuisine fonctionnelle ainsi que des espaces sanitaires modernes. Édifiée sur une superficie de 141,50 m², elle illustre le confort et la qualité recherchés pour les futurs bénéficiaires du programme.

Le Programme « Construire » revêt un impact social et économique majeur. Il facilite l’accès à la propriété pour les ménages, soutient l’emploi local par la création de nombreux chantiers et contribue à la relance de l’économie régionale, notamment dans le Haut-Ogooué. Le Président OLIGUI NGUEMA a réaffirmé son engagement à répondre aux préoccupations sociales des gabonais et sa volonté de concrétiser, sur le terrain, les engagements pris en matière de logement.

La visite du Chef de l’État à Akieni témoigne de sa volonté de concilier développement et bien-être des gabonais. Le Programme « Construire » quant à lui, est un exemple concret de l’action du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations et promouvoir l’accès à la propriété pour tous.

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