Faits Divers
Ntoum: des doses de “cobolo” retrouvés après un contrôle de sacs dans les bus scolaires

En ce début du mois de novembre 2022, les principaux responsables de la Société gabonaise de transport (SOGATRA), face aux actes de vandalisme dont sont souvent victimes leurs outils de travail, notamment lorsqu’ils assurent le transport scolaire, ont adopté des mesures drastiques, dont la fouille systématique des cartables des élèves. Et il semble que ce fut une très bonne idée car, selon le quotidien “L’Union”, les équipes de fouille ont trouvé des doses de Tramadol, plus connu, dans notre pays, sous le nom de ‘’Cobolo’’ dans les effets personnels d’apprenants de lycées et collèges de la commune de Ntoum, chef – lieu du département du Komo – Mondah, dans la province de l’Estuaire. De source concordante, ceux qui ont été pris en flagrant délit de possession de cette substance ont été remis à l’administration de leurs établissements secondaires respectifs afin qu’elle agisse comme il se doit. Il est opportun de rappeler que le Tramadol – Cobolo, au Gabon – est un analgésique opioïde de synthèse – un antidouleur – prescrit pour le traitement de la douleur modérée ou sévère. Il a été mis au point dans les années 1970 et appartient au 2nd palier de l’échelle du traitement de la douleur proposé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Son action est centrale, il influence la manière dont le cerveau et le système nerveux répondent à la douleur. Les prises répétées de Tramadol entraînent, non seulement, une dépendance ; mais aussi des crises convulsives. Au regard de l’ordre public, cette substance provoque des incidences du fait de ses effets secondaires : étourdissements, sensation d’euphorie, agitation, anxiété et hallucinations, contribuant ainsi à altérer le rapport à la peur et à la douleur. Par ailleurs, le Tramadol est régulièrement associé aux accidents de la route ou à des violences volontaires.
Faits Divers
Zita OLIGUI aux côtés de la famille de « la petite Esther »

La Première Dame du Gabon, Zita OLIGUI NGUEMA, a rendu une visite de compassion à la famille de la petite Esther Ludivine MOUSSAVOU EYANG MBA, victime d’un crime odieux. Lors de cette rencontre, elle a exprimé sa profonde sympathie et son soutien indéfectible aux parents de la victime.

« En tant que mère, j’ai tenu à être aux côtés de ses parents pour leur exprimer ma profonde compassion et leur assurer mon soutien« , a-t-elle déclaré. Réaffirmé sa volonté que justice soit rendue dans toute sa vérité et sa rigueur.
Elle a souligné l’importance de protéger les enfants et de prendre des mesures pour prévenir de tels actes. « Protéger nos enfants est une responsabilité collective. Nous devons agir ensemble pour préserver notre humanité et défendre l’avenir de notre pays« , a-t-elle ajouté.
La Première Dame a conclu en exprimant sa tristesse et sa solidarité envers la famille de la victime. «Ma petite Esther, ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs», a-t-elle dit. Cette visite est un signe de son engagement à soutenir les familles touchées par de tels drames et à promouvoir la protection des enfants au Gabon.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Faits Divers
Libreville: 12 ans de prison ferme & 10 millions de Fcfa d’amende pour avoir tué son ami

Placé en détention préventive depuis plusieurs années, pour avoir assassiné son ami, la Cour criminelle a rendu son verdict concernant l’affaire du meurtre de Bertrand Hugues EVOUNG OBIANG, commis en 2019, à Libreville, par son ami, Ulrich Parfait EKOMY NDONG âgé de 26 ans. Le mis en cause en prend pour 12 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10 millions de Fcfa.
En effet, les faits se sont déroulés lors d’une altercation entre les deux amis qui s’est rapidement transformée en violente bagarre. Selon les déclarations du condamné à la barre, recueillies par nos confrères de « l’Union », l’accusé a agi en légitime défense. Il a affirmé qu’après avoir vu son ami brandir des bouteilles cassées, prêt à les utiliser contre lui, il s’est senti en danger de mort.
Pour lui faire face, il est retourné chez lui s’en saisir d’un couteau, avec lequel il a poignardé BHEO au niveau du torse, avant de prendre la fuite. Poursuivi en justice pour meurtre par les membres de la famille de la victime, un délit passible d’une peine maximale pouvant atteindre 30 ans de réclusion, conformément à l’article 233 du Code pénal.
Les investigations faites par les Officiers de Police judiciaire (OPJ), ont rapidement permis d’identifier et de neutraliser le meurtrier. Dans ses réquisitions, le ministère Public a reconnu la matérialité des faits. Tout en demandant que soit reconnue la culpabilité d’Ulrich Parfait en homicide volontaire, insistant sur la gravité de l’acte, l’a condamné à 12 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10 millions de Fcfa.