Société/Environnement
La population des éléphants en hausse de 35 000 têtes en 12 ans, au Gabon

Avec une couverture forestière de 85 %, le Gabon, demeure un modèle en matière de protection de la faune et de la flore. Laquelle compte désormais 95 000 éléphants de forêt sur toute l’étendue du territoire national. La forêt gabonaise qui héberge près de la moitié de cette espèce animale a enregistré une hausse de la population de cette espèce animale, au cours des 10 dernières années.
Et cela est le résultat de la politique de protection, mise en œuvre avec le soutien de brigades de gendarmerie et de soldats de l’armée. Pour se faire, des gardes forestiers ont été depuis massivement recrutés, passant de 650 en 2019, à 800, actuellement. Ces derniers «sont mieux payés que les infirmières du pays», souligne Omer NTOUGOU, conseiller du secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Mais c’est surtout la mise en place des parcs nationaux dès 2002 qui a permis de renforcer la protection des espèces.
En effet, suivant un reportage réalisé par le journal français “Le Figaro”, qu’importe lequel des treize parcs nationaux créés en 2002 sous l’ancien président Omar BONGO ONDIMBA, le pachyderme se sent partout chez lui, au Gabon. Tant et si bien, qu’en 2021, les experts de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ont estimé que le Gabon, à lui tout seul, concentre plus de la moitié de la population mondiale d’éléphants de forêts.
En effet, «nous accueillons 60 à 70 % des éléphants de forêt au monde et 20 % parmi toutes les espèces. Avec 95.000 éléphants actuellement contre 60.000 en 2010, le nombre d’éléphants a augmenté ici de plus de 50 %», s’est réjoui le ministre des Eaux et forêts, Lee WHITE. En outre de nombreux autres progrès ont été réalisés en parallèle, l’on peut énumérer à titre d’exemple, la déforestation maîtrisée, car la forêt étant considérée comme un patrimoine national. Et, l’interdiction d’exporter du bois brut, au profit de produits fabriqués localement multipliant ainsi par dix la valeur de la forêt et d’autant le nombre d’emplois créés dans le pays.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.