Société/Environnement
Gabon: à quand le retour des cantines scolaires annoncé par le gouvernement ?

Assurer une restauration de qualité aux enfants dans les établissements scolaires : un sujet préoccupant pour les parents d’élèves. Et que les autorités compétentes devraient prendre à bras le corps. Dans la mesure où, en l’absence de structures dignes de ce nom, c’est une alimentation au mépris des règles élémentaires d’hygiène qui est proposée aux enfants. Avec tous les risques que cela implique. Quid du projet de réouverture des cantines scolaires annoncé par le ministère de l’Education nationale en novembre 2020?
Fermees pour des raisons liées particulièrement en raison de l’accumulation des dettes et du peu d’intérêt accordé par le gouvernement, les cantines scolaires devaient, en effet, rouvrir courant 2020 dans une douzaine de lycées à travers le Gabon. L’annonce fut faite par le ministre de l’Education nationale de l’époque, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA qui se souvint alors des objectifs fixés par le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) et de l’une des recommandations des états généraux de l’Éducation en matière d’alimentation à l’école de 2010.
«La nouvelle vision de l’éducation accorde une place centrale à l’action de développement des infrastructures scolaires et à la qualité de l’Education qui passe notamment par l’amélioration des conditions de scolarisation et d’apprentissage des élèves. Parmi les défis à relever, figure la problématique liée à la restauration scolaire. L’enjeu est de déterminer un niveau d’exigences et de recommandations pour la restauration scolaire au sein des collèges et des lycées, visant une meilleure nutrition et une meilleure santé pouvant favoriser un meilleur accès à l’éducation et de meilleurs résultats scolaires», justifiait le ministère de l’Education nationale par l’entremise de la Direction générale des œuvres scolaires (DGOS).
Un avis d’appel à manifestation d’intérêt fut conséquemment publié le mercredi 18 novembre dans le quotidien “L’Union”, à l’adresse des prestataires présentant les capacités de nourrir «un grand nombre d’élèves» et des personnels des établissements secondaires, en leur offrant «une restauration collective à caractère social». De façon spécifique, il s’agissait de vendre des produits de consommation alimentaires à l’exclusion des produits manufacturés, de vendre des boissons fraiches non alcoolisées et de mettre à disposition des établissements des équipements et du mobilier si besoin.
Selon l’annonce du ministre, les cantines scolaires devaient pouvoir rouvrir leurs portes dans 12 lycées du Gabon. La province de l’Estuaire en avait 4: le lycée national Léon Mba, le lycée Paul Indjendjet Gondjout, le lycée technique national Omar Bongo et le lycée technique de Bikélé. Les 8 établissements restant étaient les lycées: Eugène Marcel Amogho (Franceville), Charles Mefane (Lambaréné), Jean Jacques Bouckavel (Mouila), Nazaire Boulingui (Tchibanga), Alexandre Samba (Ogooué-Ivindo), Stanislas Migolet (Koula-Moutou), Joseph Ambourouet Avaro (Port-Gentil) et le lycée Richard Nguema Bekale (Oyem).
Mais depuis, plus rien. Plus aucune information officielle n’a été donnée à l’opinion. Nul ne sait donc où en est le projet, s’il se poursuit toujours ou s’il a été abandonné. Or, le projet mériterait de prendre forme et même, d’être élargi à l’ensemble des établissements scolaires du pays.
MEZ
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.