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Economie

Gabon: 3 ans de prison et 300 millions de Fcfa d’amende pour non respect de la nouvelle mercuriale

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Le 26 septembre 2022, la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et celle du Commerce ont effectué une descente commune sur le terrain afin de sensibiliser les opérateurs économiques exerçant dans le secteur de la distribution, que ce soit la vente en gros, semi – gros et en détail. L’objectif poursuivi était de les exhorter à observer un respect scrupuleux de la nouvelle mercuriale, qui entrera en vigueur dès le 1er octobre 2022, sous peine de sanctions lourdes, pouvant aller jusqu’au paiement d’une amende de 300 millions de Fcfa.

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Selon Luther Steven ABOUNA, le Directeur général de la DGCC, après cette campagne de sensibilisation auprès des opérateurs économiques, s’ensuivra, dès l’entrée en vigueur, une campagne de répression, qui pourrait faire très mal à tous les grossistes, semi – grossistes et détaillants qui ne respecteraient pas les mesures de plafonnement des prix de 48 produits, essentiellement de 1ère nécessité.

Vous pouvez compter sur nous pour faire appliquer ces sanctions qui sont prévues par la loi. Ce sont des amendes qui vont de 5.000 à 300 millions de francs CFA pour le non – respect des prix. Il y a également des peines d’emprisonnement de 3 mois à 3 ans et des fermetures provisoires ou définitives des commerces”, a déclaré Luther Steven ABOUNA, selon des propos recueillis par nos confrères de “Médias241”.

Il est opportun de souligner qu’un dispositif a été mis sur pied pour signaler le non – respect des prix : une brigade mixte, un numéro vert (le 8085), un numéro WhatsApp (le 061 00 01 93), une page Facebook et un site internet. “Nous allons intensifier les contrôles pour nous assurer que cette mercuriale est bien respectée”, a conclu le Directeur Générale de la DGCC. Comme quoi, ceux qui seraient tentés de tricher n’ont qu’à bien y réfléchir avant.

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Economie

Gabon: Fly Gabon accueille son tout premier Airbus A320

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La compagnie aérienne nationale Fly Gabon a réceptionné son tout premier Airbus A320, le 23 juillet 2025, au environ de 12h à l’aéroport international Léon Mba de Libreville. Cette nouvelle acquisition marque une étape importante non seulement dans la relance du transport aérien du pays, mais également elle symbolise un grand retour du Gabon dans le ciel Africain, avant une extension progressive de son réseau sur les ciels Européen, Américain et Asiatique, après plusieurs années d’absence.

Sous l’impulsion du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, la compagnie aérienne nationale Fly Gabon a accueilli son tout  premier Airbus A320. Avec cet avion capable de transporter environ 140 passagers, l’objectif de Fly Gabon serait de renforcer la connectivité aérienne en commençant par les pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Des vols réguliers vers les capitales africaines telles que : Douala, Brazzaville, Abidjan et Cotonou sont prévus, nous rapporte nos confrères du média le transitoire.

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L’arrivée de ce Airbus A320 marque la volonté du pouvoir en place, d’effectuer le redéploiement du secteur aérien, avec pour ambition :

l’intégration régionale:  faire du Gabon un hub stratégique pour le transport aérien en Afrique centrale;

Service aériens fiable : offrir des liaisons fiables, modernes et compétitives;

Assurer un développement économique : Contribuer à la croissance économique du Gabon en renforçant les échanges commerciaux et touristiques.

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Par cette nouvelle acquisition, le Chef de l’État affirme son engagement à faire de Fly Gabon, un acteur incontournable du transport aérien régional, en renforçant les connexions économiques, touristiques et culturelles du Gabon avec l’Afrique et le reste du monde. Cette nouvelle étape illustre une vision claire, redonner au Gabon une fierté nationale dans un secteur vital à son développement et à son rayonnement, mais également de mettre fin à des années d’abandon et de déclin de l’aviation gabonaise sous l’ancien régime.

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Economie

BGFIBank : qui succédera à Henri-Claude Oyima en août ?

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Le 25 juin 2025, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée au siège de BGFI Holding Corporation, le groupe bancaire BGFIBank a tourné une page majeure de son histoire. Après quarante années passées à la tête de l’institution, Henri-Claude OYIMA (HCO), désormais ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte contre la vie chère depuis mai dernier, a officiellement quitté ses fonctions de PDG. Loin d’un simple passage de témoin, cette AGE a exposé des fractures profondes entre actionnaires, entre contestations du processus de vote, désaccords stratégiques et rivalités d’influence.

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Une réforme de gouvernance inévitable mais conflictuelle

Première décision majeure : la scission du poste de PDG, désormais remplacé par une gouvernance duale – un président du conseil d’administration (PCA) et un directeur général (DG). Un changement dicté à la fois par la réglementation de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), qui impose ce schéma aux sociétés cotées, et par le souhait de moderniser la gouvernance. Ce choix s’inscrit aussi dans le projet d’introduction en Bourse de 10 % du capital de BGFIBank, accompagné d’une augmentation de capital de 15,7 milliards de FCFA. Cette IPO, évoquée dès 2019 par Henri-Claude OYIMA, vise à inscrire le groupe dans la dynamique de la BVMAC, dont il est également président.

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Un climat de tension et des contestations multiples

Malgré la validation formelle des trois résolutions soumises au vote (nouvelle gouvernance, augmentation de capital, IPO), les débats ont été houleux. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique (JA), plusieurs actionnaires ont contesté la légitimité d’Henri-Claude Oyima à présider la séance, au regard de ses nouvelles fonctions gouvernementales. D’autres ont exprimé leur opposition à la valorisation proposée de l’action (80 000 FCFA), jugée trop faible au regard des performances du groupe, mais paradoxalement trop élevée pour les petits investisseurs visés.

Le mécontentement a culminé sur le troisième point : la suppression du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires historiques, et des irrégularités présumées dans le décompte des voix. Selon les opposants, la minorité de blocage avait été atteinte, invalidant en théorie la résolution sur l’IPO. Une procédure judiciaire n’est pas exclue.

Une succession ouverte et stratégique


En attendant le prochain conseil d’administration prévu en août, l’intérim opérationnel est assuré par Huguette OYINI, actuelle directrice générale adjointe. Toutefois, plusieurs autres profils circulent pour incarner la nouvelle gouvernance.


Dimitri NDJEBI, DG de la filiale gabonaise, proche de Henri-Claude OYIMA, serait pressenti pour le poste de directeur général du groupe.

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Huguette OYINI pourrait devenir présidente du conseil d’administration, tandis que Rhinesse KATSOU, actuelle directrice financière, monterait au poste de DGA.

Mais d’autres profils émergent, et pourraient créer la surprise :


Yann Franck KOUBDJE, conseiller financier du président OLIGUI NGUEMA, ancien directeur du Trésor public et ex-conseiller clientèle chez BGFI, récemment nommé administrateur pour le Gabon à la BEAC, figure parmi les favoris.


Ismaël LIBIZANGOMO, directeur de BGFI Capital, diplômé en stratégie économique et financière, est également en lice. Il a piloté des dossiers structurants comme la restructuration de la dette intérieure gabonaise ou encore le rachat de Société Générale Congo. Le Comité de bonne gouvernance du groupe devrait trancher dans les prochains jours, avant la validation formelle du conseil d’administration.

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Economie

Route Ntoum-Cocobeach: c’est 83km, financée à 100 milliards & livrée en 48 mois

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Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a présidé ce jour la cérémonie de signature d’une convention tripartite entre l’État gabonais, le Groupe EBOMAF et BGFI Bank. Cet accord marque le financement officiel des travaux de construction de la route Ntoum–Cocobeach, pour un montant global de 100 milliards de FCFA.

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Le Groupe EBOMAF, acteur panafricain de référence dans le secteur des infrastructures, sera chargé de la réalisation des travaux. Cette enveloppe couvre également les prestations de contrôle et de supervision, gages du strict respect des normes techniques et de la qualité de l’ouvrage. D’une longueur de 83 kilomètres, cet axe stratégique vise à désenclaver la commune de Cocobeach, tout en valorisant son important potentiel touristique et économique. Les travaux, dont la durée est estimée à 48 mois, devraient être livrés en octobre 2026.

Cette signature s’inscrit dans la dynamique des grands projets routiers initiés par le Gouvernement, à l’image de l’axe Alembé–Mikouyi récemment financé. Elle traduit la volonté ferme du Président de la République de renforcer les partenariats solides et crédibles, au service du développement et de la modernisation du réseau routier national.

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