Justice
Gabon: accusé de blanchiment, Guy NZOUBA NDAMA assigné à résidence
L’ancien président de l’Assemblée Nationale et leader du parti “les Démocrates”, Guy NZOUBA NDAMA, a été entendu le 20 septembre 2022 par le tribunal spécialisé de Libreville. Après plusieurs heures d’audition, l’opposant politique a bénéficié d’une liberté provisoire mais ses déplacements sont, dorénavant, limités car il est, maintenant, assigné à résidence surveillée.
Accusé de blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs, corruption active et atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, selon les dispositions des articles 64, 133, 193, 194, 378 et suivants du code pénal gabonais, Guy NZOUBA NDAMA demeure sous contrôle judiciaire.
Ces accusations font référence au Congo – Brazzaville, d’où il revenait, le 17 septembre 2022, lorsqu’il s’est fait arrêter par des éléments de la brigade de gendarmerie en poste à Léconi, en possession de la coquette somme d’un milliard cent quatre-vingt-dix millions de francs CFA (1.190.000.000 FCFA).
L’un des avocats de l’ancien dignitaire parle “nombreux vices de procédure d’une grossièreté implacable” dans le dossier, arguant du fait que le Tribunal de Franceville avait remis Guy NZOUBA NDAMA en liberté provisoire avec audience de flagrance prévue en octobre ou en novembre dans la capitale altogovéenne. Mais le tribunal spécial a décidé de sa remise en garde à vue et de son transfert à Libreville pour être auditionné.
Les avocats ont demandé au pouvoir judiciaire de garantir les droits de Guy NZOUBA NDAMA, notamment la présomption d’innocence. Quant à sa formation politique, elle tient à prévenir sur les conséquences qui pourraient découler de cette affaire. “Le parti prend l’opinion nationale et internationale à témoin sur les éventuels troubles que le traitement réservé au leader de la première formation politique de l’opposition au Gabon pourrait occasionner”, a laissé entendre le président honoraire de “les Démocrates”, Séraphin AKOURE DAVIN, selon des propos recueillis par nos confrères de Gabonreview.
Il est opportun de rappeler que le 18 septembre 2022, le substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Franceville, Bléra IBINGA épouse NYARE, a indiqué que l’argent saisi dans les valises de MOUKOMBO, et confisqué par la suite, a été reversé au Trésor Public.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.