Politique
Les victimes de la crise post-électorale de 2016 disent NON à l’imposture de Jean PING

«La journée des martyrs est la nôtre, les victimes de la crise post-électorale de 2016, pas celle de Jean PING. Nos souffrances ne doivent pas faire l’objet d’un programme politique». Ce sont les propos de Dame MEBALE, venue manifester ce jour contre l’imposture de l’opposition gabonaise.
Ce mercredi 31 août, le collectif des victimes des évènements post- électoraux de l’élection présidentielle de 2016 a tenu un point de presse à Awendjé. Afin d’attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la récupération politique qui est faite par Jean PING, à l’occasion de la commémoration de ce jour qui restera à jamais gravée dans les mémoires des gabonais.
En effet, prenant la parole, Cyrille LEMBOUBOU, porte-parole du collectif et victime de 2016, qui aurait été induit en porte-à-faux avec la loi par l’appel à la haine et l’insurrection lancé par Jean PING, a indiqué ce qui suit. «Le mutisme de Jean PING à l’endroit des parents des victimes et des victimes de 2016 est la preuve de son discours manipulateur qu’il a longtemps tenu et continue à tenir. Nous, victimes des évènements de 2016, condamnons avec force et vigueur, l’imposture de Jean PING qui utilise cette journée de souffrance pour sa propagande politique».
Et d’ajouter, «qui est-ce que Jean Ping souhaite de nouveau envoyer dans la rue lorsque nous savons que sa famille vit à l’abri du besoin pendant que les victimes, les familles de victimes voire des orphelins, vivent dans des conditions inqualifiables. Les discours de haine et de division qu’il distille honteusement dans les médias proches de l’opposition ne cadrent pas avec la volonté démocratique, d’unification et la justice que nos martyrs ont tant souhaité pour notre pays, et qui se matérialise aujourd’hui».
À cet effet, le collectif des victimes de 2016 entend mettre en œuvre un programme dénommé 2023 Zéro casse, «qui consiste à mettre en œuvre une série d’initiatives menées avec l’ensemble des forces vives de la nation gabonaise, victimes ou pas de 2016», appelant à la responsabilité citoyenne et à la prise de conscience. «Nous invitons la jeunesse gabonaise à éveiller en elle les valeurs de bonté, de paix, d’union et de dialogue, gage de cohésion et de développement Durables», a conclu Cyrille LEMBOUBOU .
Cette préconisation de la haine est une démarche politique honteuse qui ne cadre pas avec le contexte actuel du pays car à l’heure où nous sommes, la crise post-électorale de 2016 est désormais derrière nous. Cette page sombre de l’histoire a permis à notre pays de renforcer les outils institutionnels en vue de prévenir tout type d’incompréhension et de permettre à notre jeune démocratie de croître.
Le pays fait face à une crise économique, avec des retombées difficiles pour les ménages. Notamment avec la vague inflationniste des denrées alimentaires sur les marchés et les autorités gouvernementales œuvrent quotidiennement pour améliorer les conditions de vie de nombreux de ces gabonais qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Jean PING et son club d’amuseurs publics auraient depuis lors pris pour distraction de s’ériger en chantre de la haine et n’ont jamais véritablement pris à cœur les souffrances de ces gabonais pour qu’ils disent porter le souvenir. Mais au contraire, seraient des personnes égocentriques qui n’ont de dieux que la satisfaction de leurs ambitions personnelles démesurées comme en témoigne la substance du point de presse tenu ce jour par le collectif des martyrs.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.