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Justice

Gabon / GR-GMT vs Bazooka: détenteur de preuves, Me MOUBEMBE appelle à “la réconciliation”

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En ce début d’après-midi du 29 août 2022, l’avocat du journal satirique “Bazooka”, Me Jean Paul MOUBEMBE, a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il s’est exprimé au sujet de la plainte, déposée pour diffamation, le 30 juillet 2022, par les medias en ligne, Gabon review et Gabon media time, contre leur confrère, directeur de publication de l’hebdomadaire susmentionné, Olivier KONATE KOMBE. S’il assure que son client est prêt à aller jusqu’au bout de la procédure, parce que détenant des preuves de ses accusations, l’homme de loi voudrait, plutôt, exhorter les belligérants à privilégier la voie de l’accalmie.

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De prime abord, Me MOUBEMBE a brièvement rappelé que la satire est un texte qui passe par la moquerie, voire la caricature, pour critiquer un sujet ( individu, organisation, Etat, etc.). Pour l’avocat du journal satirique, un procès serait nuisible pour l’image des deux plaignants, d’autant plus que son client affirme être en possession d’éléments matériels et intentionnels qui permettraient d’attester qu’il y a bel et bien eu versement de sommes d’argent.

Si le journal avait déjà exhorté ses confrères, dans son numéro 33, à «rester tranquille» au risque d’être surpris par des «missiles Satan 2 prêts à être enclenchés» menace de sortir son “Satan 2” contre les plaignants, son aval et l’a encore confirmé lors de sa conférence de presse. «Nous sommes convaincus que s’il y a procès nous allons gagner ce procès. Au moment où je vous parle, j’ai des preuves qui laissent penser, qu’effectivement, il y a eu distribution de l’argent. Il y a une liste et des signatures», soutient Me MOUBEMBE.

Avant d’indiquer que son client se réserve le droit de poursuivre, à son tour, ses deux confrères au pénal, pour dénonciation calomnieuse. Toutefois, l’avocat estime qu’il n’est pas nécessaire que cette affaire en arrive là. «Je suis, certes, l’avocat du journal “Bazooka”, je gagne mon argent, j’aurais pu pousser mon client à la guerre mais à quoi cela sert? J’invite plutôt à la réconciliation. Il faut que les belligérants arrivent à s’entendre», a conclu Me Jean Paul MOUBEMBE.

Il est opportun de rappeler que Gabon Review et Gabon Media Time ont déposé une requête aux fins de dénonciation d’acte d’atteinte à la notoriété et à la réputation auprès de la Haute Autorité de la Communication (HAC) et devant le tribunal de 1ère instance de Libreville. Si la décision de la justice se fait encore attendre, la HAC a tranché, «en application des dispositions de l’articles 182 de la loi n°019.2016 du 09 août 2016 portant Code de la communication en République Gabonaise, le journal satirique indépendant Bazooka est mis en demeure de se conformer aux dispositions combinées des articles 44 et 87 »

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Justice

1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?

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Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet,  à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.

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En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.

À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”. 

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Justice

Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?

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Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.

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Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.

La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?

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Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.

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Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main

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Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.

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La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer  l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».

Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier  d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord. 

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