Société/Environnement
Gabon: entre juillet et août 2022 la nationale a t*é 20 personnes

L’année 2022 n’a pas démarré sous de bons auspices pour les usagers de la route gabonaise. En portent témoignage les importants dégâts matériels et les pertes en vie humaine enregistrées ça et là depuis le début de cette année, sans compter les blessés. D’après le N°1 857 de l’hebdomadaire “Gabon Matin”, qui cite le dernier rapport de la sécurité routière, en seulement deux mois, la route gabonaise a connu un fort taux d’accident et tué une vingtaine de personnes entre juillet et août 2022. Sur la nationale, le sinistre surgit, généralement, entre Oyem et Mitzic, Lalara, Médoumane, le PK9, etc. Une tendance qui serait à la hausse.
Comment en est – on arrivé là ? il est, souvent, évoqué des faiblesses diverses, notamment les administrations, des opérateurs, l’état mécanique des véhicules, le réseau routier, la problématique liée à la délivrance des permis de conduire, la moralité des constructeurs et passagers, etc. Pour essayer d’endiguer le phénomène, les pouvoirs publics, en tête desquels le ministre des Transports, Brice Constant PAILLAT, mènent certaines opérations, notamment l’installation d’affichettes de sensibilisation dans les environs de la commune de Kango, chef – lieu du département du Komo, dans la province de l’Estuaire.
Toutefois, certains observateurs estiment qu’il faudrait aller plus loin, notamment remettre au goût du jour la possibilité de retirer le permis de conduire aux auteurs de sinistres. Sur cette question, il serait possible de «faire sortir du placard» la commission de suspension et de retrait du permis de conduire, comprenant les administrations suivantes : la direction générale des transports terrestres ou son représentant ; la direction générale des travaux publics, vice président de la commission ; la direction générale de la sécurité routière, membres ; le procureur de la République et bien d’autres. C’est une voie, comme une autre, qui peut être explorée.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.