Economie
Gabon: les agences de placement du personnel ou une escroquerie d’un genre nouveau?

Trouver un stage ou un emploi, lorsque l’on est sur le point de finir ses études ou de décrocher un diplôme, n’est pas chose très aisée, les entreprises ayant pris l’habitude d’exiger des profils ayant un certain nombre d’années d’expérience. Devant cette situation, de nombreux jeunes diplômés se tournent vers les agences de recrutement pour faciliter leur intégration. Toutefois, force est de constater que ces structures ne jouent, pas toujours, franc-jeu avec ceux qui les sollicitent.
Ces agences de placement du personnel sont, souvent, tenues par des particuliers, qui recherchent des candidats pour le compte d’une entreprise partenaire. Certaines d’entre elles usent de moyens peu orthodoxes et profitent de la vulnérabilité psychologique qu’affichent plusieurs demandeurs, lassés de démarches personnelles infructueuses.
«De nos jours, ce n’est pas facile de trouver un stage, un emploi. On a recours aux agences par désespoir et, ils nous rassurent mais finissent par nous escroquer, vu qu’ils ne remboursent rien», témoigne Alice, une cliente désabusée, selon des propos recueillis par nos confrères de “Gabon Matin” (N° 1 855).
Et un autre jeune, Anatole BOULINGUI, titulaire d’une licence en comptabilité, de renchérir: «Quelques mois après le dépôt de mon dossier au sein de leur structure et après avoir payé les frais, ils m’ont appelé pour passer un entretien qui a été soldé par un contrat de travail signé dans les bureaux de l’agence. Les jours qui ont suivi la signature, j’ai commencé le travail. Enthousiaste d’avoir eu du boulot, je n’avais pas été informé qu’ils allaient me retirer 30 % de mon salaire … ».
Anatole précise que dès que l’entreprise demandeuse a su que l’agence de placement soutire de l’argent aux candidats placés chez elle, en plus du pourcentage qu’elle versait, elle a rompu le contrat, souhaitant, probablement, ne pas être associée à ce genre de pratiques. De source concordante, les contrats ne seraient pas clairement définis, au préalable, ce qui, cause multiples tracas à l’employé, en cas de contentieux.
Economie
Gabon : Le gouvernement interdit l’importation du poulet de chair à partir du 1er janvier 2027

Selon le communiqué final du conseil des ministres présidé par le Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, du vendredi 30 Mai 2025, le gouvernement a décidé d’interdire l’importation de poulet de chair pour promouvoir l’aviculture nationale, afin d’assurer la sécurité alimentaire. À cet effet, l’interdiction sera effective à partir du 1er janvier 2027, laissant ainsi un délai de 18 mois (1 an et 6 mois) aux acteurs économiques de ce secteur d’activité, pour se structurer, se préparer à investir dans l’optique de répondre à la demande nationale.
En effet, l’État à pour objectif de diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations de volailles et de renforcer la sécurité alimentaire du pays. Par conséquent, la promotion de la production avicole locale devrait avoir des retombées positives sur les zones rurales, dans la mesure où celle-ci va générer des emplois et contribuer au développement d’un écosystème avicole dynamique et performant, « Cette mesure vise à redonner toute sa place à la production avicole nationale, à stimuler l’investissement agricole, à réduire la dépendance alimentaire et à renforcer la balance commerciale », propos relevés du communiqué final du conseil des ministres.
Communément appelé la star des réfrigérateurs, le poulet surgelé importé est l’aliment le plus consommé par la population, du fait de son prix bas et de son conditionnement prêt à cuire dans une marmite. Après de lourdes réflexions, L’État espère favoriser ce domaine d’activité, « l’émergence d’un tissu d’emplois ruraux, la montée en qualité des produits consommés localement et la création d’un écosystème économique autour de cette filière ». Dixit le communiqué du conseil des ministres.
De même, le gouvernement a également prévu un plan opérationnel structuré qui devra être présenté dans un délai de 45 jours par les ministres en charge de l’Économie et du Commerce.
En plus de cette décision stratégique, le conseil des ministres a également annoncé l’interdiction d’exportation du manganèse brut à partir du 1er janvier 2029. L’objet de ce décret est de promouvoir le développement industriel national, de créer des emplois et de tirer un maximum de plus value de cette ressource dont le Gabon est le 2ème producteur mondial.
Economie
Inauguration du marché d’Akanda: 30 chèques d’appui financier remis aux commerçantes

Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, accompagné de la Première Dame, Zita Oligui Nguema, a procédé ce jour ce 15 mai 2025, à l’inauguration du nouveau marché d’Akanda. Cette cérémonie a laquelle prenaient également part les Vice-Présidents, les membres du Gouvernement, le Gouverneur de la province de l’Estuaire et le Délégué Spécial de la commune d’Akanda à été marquée par la coupure du ruban, une bénédiction des lieux, la remise de 30 chèques d’appui financier aux commerçantes et une visite du site.

Dans son mot de bienvenue, le Général de Division Jean Claude Sipamio-Berre, Délégué Spécial de la Commune d’Akanda, a au nom des populations remercié le Président de la République pour ce don précieux qui facilitera l’activité commerciale et renforcera les ressources locales. Bâti sur une superficie de 3 600 m², le marché comprend 248 étals, 35 box, une chambre froide, une infirmerie, une garderie, une salle de sport, une salle de réunion et un parking de 1 680 m². Cette nouvelle infrastructure respecte les normes d’hygiène et de salubrité.
Les commerçantes ont quant à elles exprimé leur reconnaissance au Chef de l’État pour cette réalisation, qui prend en compte leur rôle central dans l’économie locale et leur besoin de concilier travail et vie familiale grâce à la garderie intégrée. L’inauguration du nouveau marché d’Akanda qui intervient après celle du marché CTRI d’Oloumi, confirme l’engagement du Président de la République à soutenir l’entrepreneuriat féminin et encourager le développement local des activités économiques portées par la femme gabonaise afin de la rendre autonome.
Economie
UBA & BGFI chez OLIGUI NGUEMA

Libreville, le 5 mai 2025 Le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience ce jour une délégation conjointe du groupe bancaire BGFI et UBA conduite par le Président du Conseil d’administration du groupe UBA, M. Tony Elumelu. Au cours de cette audience, la délégation a adressé ses chaleureuses félicitations au Chef de l’État, récemment investi, pour sa prise de fonction à la tête de la République Gabonaise.

S’exprimant au nom du groupe, le président du Conseil d’administration a salué les engagements forts pris par le Président de la République à l’endroit du peuple gabonais tout au long de la campagne électorale, soulignant que ceux-ci suscitent une grande confiance et un réel espoir pour l’avenir du pays. La délégation a également réaffirmé la volonté des groupes UBA et BGFI de soutenir la vision politique et économique du Président de la République et exprimé sa disponibilité à accompagner le Gabon dans ses efforts de développement, à travers des partenariats structurants et durables.
Tout réitérant ses vœux de succès au Président de la République, monsieur Tony Elumelu a tenu à remercier le Chef de l’État pour la distinction honorifique.