Société/Environnement
Gabon /CNLCEI: futurs fonctionnaires veuillez déclarer vos biens !

Le 13 juillet 2022, après les responsables du Centre gabonais des Elections (CGE) et du ministère de l’Intérieur, en matinée, le tour est revenu, durant l’après – midi, aux principales personnalités de la direction générale de la Fonction Publique et leurs homologues du Budget d’avoir une séance de travail avec le président de la Commission Nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor MBOU. Ainsi, il était question que ces derniers s’imprègnent des nouvelles dispositions légales qui veuillent que, désormais, tout nouvel agent public se doit de faire sa déclaration de biens.
Selon les nouvelles dispositions de la loi n°041/2020 du 22 mars 2021, cette obligation légale incombe à tout dépositaire de l’autorité de l’Etat, notamment l’agent public (article 3 nouveau). De même, toute activité supplémentaire, temporaire ou permanente, exercée en concomitance avec ses fonctions ou avec son emploi doit être mentionné (article 10 nouveau).
Les articles 5 et 6 nouveaux de la loi n°041/2020 du 22 mars 2021 renseignent sur la périodicité. Ainsi, tout agent nouvellement intégré doit faire sa déclaration trois (3) mois après la perception de son 1er salaire et tous les trois ans pendant la durée des fonctions. Par ailleurs, l’agent public bénéficiaire d’une nomination à fonction ou d’un mandat électif se doit de faire sa déclaration trois mois après son entrée en fonction, tous les trois ans pendant la durée de celle – ci et dans les trois mois qui suivent la cessation de fonction ou du mandat.
« La loi a été modifiée en 2021 et, donc, il était nécessaire, pour le président de la CNLCEI de partager ces évolutions juridiques avec les ministères de la fonction publique et du budget. Il s’agissait, dans un 1er temps, de faire preuve de pédagogie et nous donner l’information selon laquelle tout agent public nouvellement intégré doit faire sa déclaration de biens dans un délai de trois mois », a déclaré le Directeur Général de la Fonction Publique, Edouard MFOULA MBOME.
Il est opportun de préciser que la non – déclaration de biens a des conséquences lourdes, notamment la démission d’office d’emploi ou de charge (article 8 ancien de la loi n°002/2003 du 07 mai 2003) ; la condamnation à l’amende (article 17 nouveau de la loi n°041/2020 du 22 mars 2021) ; la confiscation de biens (article 17 de la loi n°041/2020 du 22 mars 2021) ; et l’emprisonnement (article 57 nouveau de la loi n°042/2020 du 22 mars 2021).
Société/Environnement
Cocobeach: OLIGUI NGUEMA visite les chantiers

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, s’est rendu ce, 1er Juin 2025, à Cocobeach, chef-lieu du département de la Noya, dans le cadre d’une visite de terrain consacrée au suivi de l’état d’avancement de plusieurs projets en cours de réalisation. Cette visite de terrain, à laquelle prenaient part plusieurs membres du Gouvernement, témoigne de la détermination du Chef de l’État à impulser un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire national.
Au programme de ce déplacement, l’on note l’inspection des principaux chantiers en cours, parmi lesquels les travaux de réhabilitation des voiries urbaines, la construction du futur État-major de la Marine nationale de Cocobeach, la mise en service récente de la station-service, ainsi que le Centre d’Appui à la Pêche Artisanale de Cocobeach (CAPAC), infrastructure halieutique dont les travaux de réhabilitation sont achevés. En outre, la station-service, attendue depuis près de cinquante ans, constitue un tournant majeur pour les habitants.
En effet, elle met fin aux pénuries de carburant en facilitant l’approvisionnement, tout en dynamisant l’activité économique locale. Celle-ci est opérationnelle depuis le 12 mai 2025, avec des prix homologués. Cette réalisation concrétise ainsi les engagements pris par le Président de la République lors de sa visite en février dernier.
Notons que les travaux de réhabilitation des voiries urbaines, qui contribuent au désenclavement de la ville et à l’amélioration des conditions de vie des populations, comprennent notamment la construction de 13 ponts, la pose de 3 000 mètres de canalisations, ainsi que l’aménagement de plusieurs aires de stationnement.
Le Président de la République a également effectué la visite du chantier de la boulangerie municipale de Cocobeach, un projet à fort impact social, qui comprendra, outre son pôle de production alimentaire, un espace vert ainsi qu’une aire de jeux pour enfants. À l’unisson, les populations ont exprimé leur satisfaction quant au rythme soutenu de l’avancée des travaux, qu’elles perçoivent comme un véritable soulagement et une preuve tangible de la transformation de leur localité.
Justice
Franceville : La Cour d’appel libère un détenu, sa peine déjà couverte par sa détention

La Cour d’appel judiciaire de Franceville a débuté, ce lundi dernier, les débats de la première audience, de la session criminelle ordinaire des mineurs de l’année judiciaire 2024-2025. À cet effet, cette instance juridique a tranché sur l’affaire opposant le Ministère public à V.D.M.N, un Gabonais de 19 ans, élève en classe de 6e au lycée Rigobert-Landji de Moanda, présumé coupable de tentative de vol qualifié.
En effet, Condamné par le tribunal de première instance de Franceville pour tentative de vol qualifié, le malfrat devrait retrouver sa liberté ce vendredi 30 Mai 2025. Les faits remontent à l’an 2023, à Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. V.D.M.N entre au domicile d’une compatriote au non de dame S.T, qu’il passe au peigne fin histoire de dérober tout article de valeur.
C’est dans la chambre de la fille de cette dernière que le jeune homme a réussi à s’emparer d’une maigre somme de 3 000 FCFA, qu’il remet ensuite en place en étant pris de remords. En sortant de la maison, le récidiviste armé d’un petit couteau, tombe nez à nez avec dame S.T avec laquelle il engage une lutte. Par la suite, la dame a pris le dessus sur le malfrat, d’où ce dernier a décidé de se cacher dans le plafond.
Le bruit ressortissant de cette lutte a attiré l’attention des voisins, qui se sont mobilisés pour appréhender le jeune homme, et qu’ils ont directement conduit au Commissariat central de Maonda. Dans ses déclarations, V. D. M. N a fait savoir qu’il voulait juste se faire un peu d’argent de poche. Dans ses réquisitions, le procureur général Belline Ongouori Lekogo a relevé, « qu’il n’est point ici encore besoin de le démontrer, la tentative de vol est bel et bien constituée ». Propos recueillis au micro de nos confrères de l’Union.
Reconnaissant des faits, l’accusé a demandé pardon à la famille pour le tort causé. La Cour a déclaré V.D.M.N coupable de tentative de vol qualifié. Elle l’a condamné à 2 ans, 3 mois et 5 jours de prison et à 300 mille francs d’amende. Vu que cette peine couvre sa période de détention préventive, il sera donc libéré ce vendredi 30 Mai 2025.
Société/Environnement
Gabon: la SEEG traînée en justice par les habitants de derrière la prison ?

Situé dans le 1er arrondissement de Libreville, les résidents du quartier derrière la prison ont décidé de traîner la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) devant la justice. Les raisons qui expliquent cette décision se résument sur le fait qu’ils ont passé 6 jours sans eau potable, mais également privés de courant depuis le 23 Mai 2025.
En effet, ne pouvant plus supporter cette situation, ces derniers ont constitué un collectif pour poursuivre cette entité nationale en justice. Par la suite, ledit collectif a engagé un huissier de justice qui sillonne le quartier depuis trois jours, en vue de constater la rareté d’eau potable, dans cette partie de la capitale, ce qui servira de preuve palpable, afin de venir appuyer l’objet de cette poursuite judiciaire, « C’est une fois en possession du rapport de l’huissier qu’une plainte sera déposée contre la SEEG, qui soumet régulièrement la population de cette partie de la capitale au stress hydrique », a confié un habitant dudit quartier qui a requis l’anonymat au micro de nos confrères de l’union.
Tout en redoutant l’arrivée de la saison sèche, car celle des pluies leur permettait quand même d’atténuer cette pénurie d’eau, ce collectif s’est levé afin que la justice puisse trancher sur cette souffrance récurrente, infligée par cette société nationale de production et de distribution d’électricité et d’eau potable.