Société/Environnement
Gabon: les ex-agents de La Poste exigent le paiement intégral de leurs droits
Le 11 juillet 2022, les ex-agents de la Poste gabonaise ont bruyamment manifesté devant les locaux du Trésor public à Libreville. Une colère consécutive au non-paiement à ce jour de leurs droits. Ils dénoncent une gestion à géométrie variable de leur situation d’anciens agents publics. De fait, certains ont servisq entre 36 et 40 ans dans cette entreprise publique avant sa privatisation. «Le comité de privatisation a réglé les questions de liquidation à géométrie variable. Nous qui étions frères siamois hier avec Gabon Télécom, nous nous sommes retrouvés avec des pipis de chats. C’est à dire avec 6, 8, 9 mois. Alors que les autres ont 60 mois, 36 mois. Les moins chanceux ont eu 24 mois au moment de leur départ», tempête Jacques IKAPI, coordinateur du collectif des anciens agents de Gabon Poste. Parmi les démarches par eux initiées pour obtenir gain de cause, les anciens employés de la Poste ont notamment saisi la taskforce qui a examiné le dossier et déclaré fondés et légitimes les revendications posées. Au regard du retard accusé dans l’activation du paiement des droits réclamés, les anciens employés de la Poste sont donc observer un sit-in devant la direction générale du service du Trésor et la direction générale du Budget. Les anciens employés ont rappelé à la gouverne de qui de droit, que lorsqu’un dossier est traité par la taskforce, un groupe
constitué pour mener à bien une mission particulière; le dossier ne passe plus par le Budget mais passe directement à la Direction générale du service du Trésor. «Nous voulons avoir l’information vraie. C’est pour cela que nous avons rencontré les différents responsables qui sont le directeur du Règlement et le directeur de la Dépense». Affaire à suivre.
MEZ
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.