Justice
La terreur Roland Désiré ABA’A MINKO, libérable ce lundi 27 juin
Roland Désiré ABA’A MINKO recouvre la liberté ce lundi 27 juin 2022. Après avoir 5 ans derrière les barreaux pour avoir porté atteinte à la sûreté de l’État et troublé la paix sociale. L’on souvient, en effet, de la déclaration faite le vendredi 16 juin 2017 devant le mémorial Léon MBA, dans laquelle l’ancien candidat à la présidentielle d’août 2016, affirmait avoir miné toute les entités ministérielles. « Nous avons miné tous les ministères et si dans 72 heures, Ali BONGO ONDIMBA ne démissionne pas nous allons faire sauter tous ces bâtiments un à un», déclarait à la presse Roland Désiré ABA’A MINKO à l’époque proche de Jean PING qu’il avait rejoint après avoir retiré sa candidature. La déroute du leader de la Coalition pour une nouvelle République (CNR) a certainement faut tilt dans la tête de l’opposant.
Clamant avoir posé « des explosifs dans les édifices publics avec mise à feu télécommandée et la prise en otage des occupants, la neutralisation des sites militaires stratégiques identifiés par satellite », Roland Désiré ABA’A MINKO appelait à une paralysie de l’économie nationale en demandant à tous les opérateurs économiques de cesser toute activité. Pour démontrer toute sa détermination, l’opposant avait commis un commando qui avait simultanément attaqué ce jour-là trois médias gabonais (TV+, Africa N°1 et Kanal 7) pour imposer la diffusion sur leurs antennes d’un message vidéo intitulé « la révolution du peuple », Roland Désiré ABA’A MINKO martelait qu’il était «accompagné d’autres compatriotes déterminés à animer une révolution pour la libération du peuple, ils ont planifié des actions de déstabilisation de l’autorité de l’Etat ».
Le funeste dessein de Roland Désiré ABA’A MINKO se révéla finalement un leurre. Et le pseudo « jihadiste politique » fut rapidement appréhendé au siège de la représentation de l’UE par la police judiciaire où il s’était réfugié dans sa tentative de fuite. Au terme de son procès, suivi avec grand intérêt par l’opinion publique, Roland Désiré ABA’A MINKO fut condamné à 10 ans de prison dont 5 avec sursis. Sa peine de 5 ans de prison ferme prendrait donc fin ce 27 juin 2022, toute chose qui le rend libérable de suite. Mais selon nos informations, le prisonnier ne connaîtrait pas lui-même l’heure exacte de sa sortie de « sans famille ». Espérons simplement pour lui, que le passage à la case prison lui aura passé l’envie de (re)tourner un blockbuster hollywoodien. Et de se mettre enfin à la real politique, celle qui privilégie le débat contradictoire à toute tentative de prise de pouvoir par les armes.
MEZ
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.