Société/Environnement
Gabon: le DG des Forêts envoyé au gnouf pour concussion

Le mardi 24 mai 2022, le Directeur général des Forêts, Ghislain MOUSSAVOU, a été déféré devant le parquet de Libreville pour concussion. À l’issue de l’audience, vu les charges retenues contre lui et les preuves accablantes qui ont été présentées, il a été placé en détention à la prison centrale de la capitale gabonaise, la tristement célèbre ‘’Sans Famille’’.
Selon nos confrères de Gabon Review, qui ont eu accès à certains documents, en avril 2020, la compagnie forestière Tali Bois s’est acquittée d’une amende de 90 millions de francs CFA pour diverses infractions, notamment le non-respect du plan d’aménagement, manœuvres frauduleuses et fausses déclarations en matière forestière. Pourtant, ayant fait signer la décision par le Ministre de tutelle, Lee WHITE, Ghislain MOUSSAVOU a annulé les permis d’exploitation de la compagnie et les a revendus à une autre société. S’étonnant de la situation, Tali Bois s’en est plainte mais sans obtenir gain de cause.
Toutefois, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase provient de la plainte d’une compagnie propriétaire de concessions forestières contre la société Pengxin SARL. Selon une source proche du dossier, citée par les confrères, «le DG des forêts avait reçu un pot de vin de trois véhicules et une importante somme d’argent. Il avait, de ce fait, facilité la signature d’une autorisation d’exploiter au bénéfice de la fameuse Pengxin SARL». Ghislain MOUSSAVOU aurait donc favorisé une exploitation illégale et même impliqué le directeur de cabinet et le conseiller juridique du Ministre Lee WHITE.
Au même titre que le DG des forêts, cinq Chinois, responsables de la société forestière Pengxin, et l’ancien Directeur général de la société Bordamur, sieur TOCH, intermédiaire de la transaction frauduleuse, séjournent à Sans Famille, pour avoir soudoyé Ghislain MOUSSAVOU afin d’obtenir un permis d’exploitation qui ne leur appartenait pas. En plus des 3 automobiles sus-mentionnées, on parle de la coquette somme d’1 milliard de francs CFA. Au sein du ministère des Eaux et Forêts, de l’Environnement, le silence est entretenu dans cette affaire.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.