Société/Environnement
Port-Gentil : le ROLBG lance l’alerte à la fuite de carburant sur le bac R17 du Terminal Cap Lopez

Une fuite a été détectée sur le bac R17 du Terminal Cap Lopez, à Port-Gentil. Lequel terminal actuellement exploité par la société Française Perenco S.A, depuis le cession faite avec Total-Gabon. L’alerte a été donnée par le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), qui souligne qu’au moment de la fuite, le bac contenait 50,000 m3 de pétrole brut en attente de chargement pour l’export.
Selon le ROLBG, cette fuite serait consécutive au « manque de maîtrise dans ce cas extrême, les opérations de pompage n’ont pas été immédiatement arrêtées par les équipes ce qui eu pour conséquence l’amplification de la fuite des merlons de soutenement et le débordement de plus 50.000m3 de pétrole autour des installations du 1er Terminal pétrolier du Gabon. Générant ainsi un impact majeur et préjudiciable à la flore et à la faune marine dans les environs sur plus un rayon de 2km² ».
Dans le communiqué pondu dans la foulée, le ROLBG dit avoir observé que «l’étendue la pollution se situe à plus de 15 km en linéaire et cette nappe de pétrole avec les mouvements marins celle-ci , pourrait attendre toute toute la côte de la province de l’Ogooué Maritime dû fait de la rétention rapide des grands courants marins dans cette pointe du Cap Lopez».
À noter des risques très élevés de la pollution sur toute la façade maritime du Gabon et même au delà du territoire Gabonais, vers les pays côtiers du Congo voisin et de l’Angola donc particulièrement les pays du Golfe de Guinée, d’où un risque majeur de cette énième pollution de Perenco S.A à grande échelle et avec des conséquences dommageables sur les écosystèmes marins.
Cet accident intervient au moment où PERENCO S.A est poursuivie par le ROLBG devant le tribunal de Port-Gentil «pour multiples crimes environnementaux consécutifs à son incompétence en matière d’exploitation pétrolière. Rappelons nous que 60 ans durant , le terminal du Cap Lopez était sous la responsabilité de Total sans qu’y ait d’accidents de cette envergure. Plus que jamais le ROLBG compte amplifier les actions judiciaires au Gabon et l’étranger afin d’aboutir la condamnation de PERENCO, et à même la cessation des activités de cette entreprise qui viole les lois gabonaises et dont le fonctionnement rime avec l’opacité, la prédation et le pillage des ressources extractives».
Présentement dans la province de l’Ogooué le ROLBG se dit « résolument déterminé à mener une lutte sans merci contre PERENCO les activités criminelles de PERENCO qui nuisent gravement au secteur extractif gabonais,et ce dans l’intérêt des communautés impactées par les pollutions générées par cette dernière« .
Markky EDZANG ZUE
Société/Environnement
Cocobeach: OLIGUI NGUEMA visite les chantiers

Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, s’est rendu ce, 1er Juin 2025, à Cocobeach, chef-lieu du département de la Noya, dans le cadre d’une visite de terrain consacrée au suivi de l’état d’avancement de plusieurs projets en cours de réalisation. Cette visite de terrain, à laquelle prenaient part plusieurs membres du Gouvernement, témoigne de la détermination du Chef de l’État à impulser un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire national.
Au programme de ce déplacement, l’on note l’inspection des principaux chantiers en cours, parmi lesquels les travaux de réhabilitation des voiries urbaines, la construction du futur État-major de la Marine nationale de Cocobeach, la mise en service récente de la station-service, ainsi que le Centre d’Appui à la Pêche Artisanale de Cocobeach (CAPAC), infrastructure halieutique dont les travaux de réhabilitation sont achevés. En outre, la station-service, attendue depuis près de cinquante ans, constitue un tournant majeur pour les habitants.
En effet, elle met fin aux pénuries de carburant en facilitant l’approvisionnement, tout en dynamisant l’activité économique locale. Celle-ci est opérationnelle depuis le 12 mai 2025, avec des prix homologués. Cette réalisation concrétise ainsi les engagements pris par le Président de la République lors de sa visite en février dernier.
Notons que les travaux de réhabilitation des voiries urbaines, qui contribuent au désenclavement de la ville et à l’amélioration des conditions de vie des populations, comprennent notamment la construction de 13 ponts, la pose de 3 000 mètres de canalisations, ainsi que l’aménagement de plusieurs aires de stationnement.
Le Président de la République a également effectué la visite du chantier de la boulangerie municipale de Cocobeach, un projet à fort impact social, qui comprendra, outre son pôle de production alimentaire, un espace vert ainsi qu’une aire de jeux pour enfants. À l’unisson, les populations ont exprimé leur satisfaction quant au rythme soutenu de l’avancée des travaux, qu’elles perçoivent comme un véritable soulagement et une preuve tangible de la transformation de leur localité.
Justice
Franceville : La Cour d’appel libère un détenu, sa peine déjà couverte par sa détention

La Cour d’appel judiciaire de Franceville a débuté, ce lundi dernier, les débats de la première audience, de la session criminelle ordinaire des mineurs de l’année judiciaire 2024-2025. À cet effet, cette instance juridique a tranché sur l’affaire opposant le Ministère public à V.D.M.N, un Gabonais de 19 ans, élève en classe de 6e au lycée Rigobert-Landji de Moanda, présumé coupable de tentative de vol qualifié.
En effet, Condamné par le tribunal de première instance de Franceville pour tentative de vol qualifié, le malfrat devrait retrouver sa liberté ce vendredi 30 Mai 2025. Les faits remontent à l’an 2023, à Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. V.D.M.N entre au domicile d’une compatriote au non de dame S.T, qu’il passe au peigne fin histoire de dérober tout article de valeur.
C’est dans la chambre de la fille de cette dernière que le jeune homme a réussi à s’emparer d’une maigre somme de 3 000 FCFA, qu’il remet ensuite en place en étant pris de remords. En sortant de la maison, le récidiviste armé d’un petit couteau, tombe nez à nez avec dame S.T avec laquelle il engage une lutte. Par la suite, la dame a pris le dessus sur le malfrat, d’où ce dernier a décidé de se cacher dans le plafond.
Le bruit ressortissant de cette lutte a attiré l’attention des voisins, qui se sont mobilisés pour appréhender le jeune homme, et qu’ils ont directement conduit au Commissariat central de Maonda. Dans ses déclarations, V. D. M. N a fait savoir qu’il voulait juste se faire un peu d’argent de poche. Dans ses réquisitions, le procureur général Belline Ongouori Lekogo a relevé, « qu’il n’est point ici encore besoin de le démontrer, la tentative de vol est bel et bien constituée ». Propos recueillis au micro de nos confrères de l’Union.
Reconnaissant des faits, l’accusé a demandé pardon à la famille pour le tort causé. La Cour a déclaré V.D.M.N coupable de tentative de vol qualifié. Elle l’a condamné à 2 ans, 3 mois et 5 jours de prison et à 300 mille francs d’amende. Vu que cette peine couvre sa période de détention préventive, il sera donc libéré ce vendredi 30 Mai 2025.
Société/Environnement
Gabon: la SEEG traînée en justice par les habitants de derrière la prison ?

Situé dans le 1er arrondissement de Libreville, les résidents du quartier derrière la prison ont décidé de traîner la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) devant la justice. Les raisons qui expliquent cette décision se résument sur le fait qu’ils ont passé 6 jours sans eau potable, mais également privés de courant depuis le 23 Mai 2025.
En effet, ne pouvant plus supporter cette situation, ces derniers ont constitué un collectif pour poursuivre cette entité nationale en justice. Par la suite, ledit collectif a engagé un huissier de justice qui sillonne le quartier depuis trois jours, en vue de constater la rareté d’eau potable, dans cette partie de la capitale, ce qui servira de preuve palpable, afin de venir appuyer l’objet de cette poursuite judiciaire, « C’est une fois en possession du rapport de l’huissier qu’une plainte sera déposée contre la SEEG, qui soumet régulièrement la population de cette partie de la capitale au stress hydrique », a confié un habitant dudit quartier qui a requis l’anonymat au micro de nos confrères de l’union.
Tout en redoutant l’arrivée de la saison sèche, car celle des pluies leur permettait quand même d’atténuer cette pénurie d’eau, ce collectif s’est levé afin que la justice puisse trancher sur cette souffrance récurrente, infligée par cette société nationale de production et de distribution d’électricité et d’eau potable.