Faits Divers
Port-Gentil: il se fait passer pour un agent de la SEEG et se retrouve en prison

Le mercredi 23 mars 2022, Willy Boris NZE, un compatriote de 47 ans, a été incarcéré à la prison du Château, la maison d’arrêt de la commune de Port – Gentil. Pendant quelques temps, il se serait fait passer pour un agent de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) ; un subterfuge qui lui a permis d’escroquer plusieurs personnes. Une source proche du dossier indique que le mode opératoire du faux agent consistait à se rendre dans les surfaces commerciales, approcher les usagers qui se plaindraient de la consommation, jugée excessive, de leur électricité ; leur proposer, contre espèces sonnantes et trébuchantes, un moyen de la réduire et, une fois l’argent empoché, disparaître dans la nature.
D’après le quotidien “L’Union”, qui relate les faits, au début du mois de mars, au quartier Ntchengué, Willy Boris NZE rencontre un retraité qui se plaint de son compteur EDAN, estimant que l’appareil consomme trop vite les unités. Tout de suite, le faux agent le rassure en lui disant qu’il peut résoudre ce problème en procédant à quelques réglages, moyennant une somme d’argent. Le vieillard s’exécute et, après un tour de passe-passe, Willy Boris NZE s’évapore avec les sous du vieux. Ce dernier, quelques jours plus tard, s’aperçoit que la situation n’a pas du tout changé et qu’il a été enfariné.
« 99 jours pour le voleur, 1 pour le propriétaire », dit l’adage. Voilà que, quelques temps après, Willy Boris NZE se retrouve, nez à nez, avec le retraité qui lui dit que son compteur consomme toujours autant d’électricité qu’avant. Il fait alors semblant de composer un numéro de téléphone et de donner des instructions à un autre agent qui se trouverait au bout du fil. Mais, flairant une nouvelle entourloupe, le vieux déposera une plainte pour escroquerie au commissariat de police de Port – Gentil. Les limiers vont interpeller l’indélicat qui, lors de l’interrogatoire, reconnaîtra les faits d’usurpation de titre et d’escroquerie. Nos confrères précisent qu’alors qu’il se trouvait en garde à vue, une autre victime, une dame cette fois, a également déposé une plainte. Pour l’heure, le malfrat a été placé sous mandat de dépôt à la prison du Château !!!!
Faits Divers
Zita OLIGUI aux côtés de la famille de « la petite Esther »

La Première Dame du Gabon, Zita OLIGUI NGUEMA, a rendu une visite de compassion à la famille de la petite Esther Ludivine MOUSSAVOU EYANG MBA, victime d’un crime odieux. Lors de cette rencontre, elle a exprimé sa profonde sympathie et son soutien indéfectible aux parents de la victime.

« En tant que mère, j’ai tenu à être aux côtés de ses parents pour leur exprimer ma profonde compassion et leur assurer mon soutien« , a-t-elle déclaré. Réaffirmé sa volonté que justice soit rendue dans toute sa vérité et sa rigueur.
Elle a souligné l’importance de protéger les enfants et de prendre des mesures pour prévenir de tels actes. « Protéger nos enfants est une responsabilité collective. Nous devons agir ensemble pour préserver notre humanité et défendre l’avenir de notre pays« , a-t-elle ajouté.
La Première Dame a conclu en exprimant sa tristesse et sa solidarité envers la famille de la victime. «Ma petite Esther, ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs», a-t-elle dit. Cette visite est un signe de son engagement à soutenir les familles touchées par de tels drames et à promouvoir la protection des enfants au Gabon.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Faits Divers
Libreville: 12 ans de prison ferme & 10 millions de Fcfa d’amende pour avoir tué son ami

Placé en détention préventive depuis plusieurs années, pour avoir assassiné son ami, la Cour criminelle a rendu son verdict concernant l’affaire du meurtre de Bertrand Hugues EVOUNG OBIANG, commis en 2019, à Libreville, par son ami, Ulrich Parfait EKOMY NDONG âgé de 26 ans. Le mis en cause en prend pour 12 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10 millions de Fcfa.
En effet, les faits se sont déroulés lors d’une altercation entre les deux amis qui s’est rapidement transformée en violente bagarre. Selon les déclarations du condamné à la barre, recueillies par nos confrères de « l’Union », l’accusé a agi en légitime défense. Il a affirmé qu’après avoir vu son ami brandir des bouteilles cassées, prêt à les utiliser contre lui, il s’est senti en danger de mort.
Pour lui faire face, il est retourné chez lui s’en saisir d’un couteau, avec lequel il a poignardé BHEO au niveau du torse, avant de prendre la fuite. Poursuivi en justice pour meurtre par les membres de la famille de la victime, un délit passible d’une peine maximale pouvant atteindre 30 ans de réclusion, conformément à l’article 233 du Code pénal.
Les investigations faites par les Officiers de Police judiciaire (OPJ), ont rapidement permis d’identifier et de neutraliser le meurtrier. Dans ses réquisitions, le ministère Public a reconnu la matérialité des faits. Tout en demandant que soit reconnue la culpabilité d’Ulrich Parfait en homicide volontaire, insistant sur la gravité de l’acte, l’a condamné à 12 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10 millions de Fcfa.