Se connecter avec nous

Santé

Gabon/ Rupture d’ARV la responsabilité du ministère de la Santé pointée du doigt

Publié

sur

Le 28 février 2022, nous publions un article sur une situation de pénurie des antirétro-viraux (ARV) au Gabon. Une pénurie qui exposait de facto les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à une mort certaine. Et qui étalait au grand jour, l’amateurisme et le dilettantisme des instances du ministère de la Santé. Bien des confrères ayant aussi traité le sujet bien des fois auparavant, il faut croire que les moultes interpellations des PVVIH, de la société civile et de la presse, n’émeuvent pas la tutelle.

Banner

Dans sa livraison du mardi 29 mars 2022, le quotidien “L’Union” a publié une enquête traitant de la rupture des antirétroviraux (ARV) au Gabon depuis décembre 2021. En fait d’enquête, il s’agit plutôt d’un recueil de témoignages de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qui se voient exposées à la mort du fait de l’impossibilité pour elles d’obtenir les ARV. Lesquels, pour mémoire, sont des médicaments qui empêchent le virus de l’immunodéficience humaine de se multiplier dans le sang.

Les ruptures d’ARV sont quasi cycliques au Gabon. En 2011, un rapport de l’Onusida relevait des périodes de ruptures temporelles des stocks d’ARV. Dans un article de l’AFP daté du 4 mars 2019 et relayé par le journal Libération, la directrice d’Onusida Gabon, Françoise NDAYISHIMIYE s’alarmait de l’épuisement des stocks des ARV.

Lire aussi  Lutte contre le SIDA: vers une disponibilité en continu des ARV au Gabon?

«Pour certaines molécules, les stocks de sécurité d’au moins trois mois, que l’on doit garder en cas de besoin, ont été totalement épuisés», a soulignait alors la responsable au Gabon de cette agence onusienne chargée de coordonner les programmes de lutte contre le SIDA. «La situation est préoccupante […] Mais on essaye de tout faire pour que la rupture ne soit pas généralisée», ajoutait le Dr NDAYISHIMIYE.

En septembre 2021, les autorités gabonaises étaient accusées de distribuer des antirétroviraux périmés aux personnes atteintes du Sida. Des accusations portées par la présidente du Réseau gabonais des associations des personnes porteuses du VIH, Mariam Fatou Moussounda Nzamba. L’affaire fit grand bruit et les autorités n’ont pas tardé à réagir.

Des accusations qui forcèrent le ministre de la Santé à réagir. Dans un communiqué, le Dr Guy Patrick OBIANG NDONG se disait alors scandalisé et affirmait avoir ouvert une enquête urgente. Le ministre jurait la main sur le cœur que les coupables seraient sévèrement punis conformément à la règlementation en vigueur. Mais n’y fait: les engagements de Guy Patrick OBIANG NDONG sont demeurées lettre morte à ce jour. De fait, au mois de décembre 2021, soit trois mois plus tard, l’on dénonçait une nouvelle pénurie d’ARV.

Selon les spécialistes de la lutte contre le VIH/sida, la non prise d’ARV réveille le VIH avec davantage de violence dans l’organisme du PVVIH. Et une fois que le virus est réveillé, les malades sont exposés à des maladies opportunistes (tuberculose, paludisme…) et à toutes sortes de pathologies. Le ministère de la Santé attend-il que le Gabon enregistre une escalade de morts de PVVIH pour réagir ?

MEZ

Santé

OLIGUI NGUEMA octroie un supplément de 215 postes budgétaires au secteur de la santé

Publié

sur

Le Président Brice Clotaire Oligui Nguéma réaffirme son soutien au personnel de santé gabonais et annonce de nouvelles mesures lors de la cérémonie de remise des diplômes à l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo.

Banner

Libreville, le 15 mars 2025 – Lors de sa visite à l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo ce samedi 15 mars, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a réitéré son soutien indéfectible aux professionnels de santé gabonais.

En présence du Vice-Président de la République et de plusieurs membres du gouvernement, il a participé à la remise des diplômes à la 43e promotion de docteurs en médecine et à la 8e promotion de docteurs en pharmacie, marquant ainsi l’entrée de cette nouvelle génération de médecins et pharmaciens dans la vie professionnelle, prête à répondre aux enjeux sanitaires du Gabon.

Le Président a également annoncé des mesures concrètes pour renforcer le secteur de la santé. Parmi ces initiatives, la mise en place de 215 nouveaux postes budgétaires pour les jeunes médecins, en plus des 400 postes déjà alloués, afin de renforcer les équipes médicales et garantir une couverture sanitaire optimale pour l’ensemble de la population gabonaise.

Lire aussi  Des ARV d'une valeur de 2 milliards de Fcfa offerts au Gabon

Souhaitant améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, le Président Oligui Nguéma a également remis des véhicules aux responsables des établissements de santé, facilitant ainsi leurs déplacements et contribuant à l’efficacité de leur action sur le terrain.

Dans son allocution, le Président a exprimé sa reconnaissance envers le personnel de santé, en soulignant l’importance de leur engagement quotidien face aux défis du secteur. Il a assuré que le gouvernement prenait en compte leurs difficultés et que des solutions concrètes seraient mises en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail. Il a ajouté : « Le travail des personnels de santé est au cœur de notre développement national. Leur dévouement et leur professionnalisme méritent d’être soutenus et valorisés. Ensemble, dans un esprit de solidarité, nous bâtirons un Gabon en bonne santé, au service de ses citoyens. »

Continuer La Lecture

Santé

Gabon: une dotation de 4000 équipements biomédicaux destinés à 4 provinces

Publié

sur

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA  a procédé, le 22 Janvier 2025 au palais de rénovation à la remise officielle d’équipements biomédicaux destinés aux structures sanitaires de l’arrière pays. Financée grâce à un prêt de l’Agence Française de développement (AFD), cette acquisition qui s’inscrit dans le cadre du Projet National d’Appui au secteur Santé (PASS 2) vise à renouveler et à renforcer les performances des plateaux techniques afin d’améliorer la prise en charge des patients dans différentes structures sanitaires provinciales.



Composée de 4000 références d’équipements répartis dans les services allant des urgences à l’hospitalisation, en passant par le laboratoire, l’imagerie, les blocs opératoires et les services d’hémodialyse, cette dotation
est destinée aux structures sanitaires de quatre provinces cibles à savoir le
Haut – Ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Ivindo et le Woleu-Ntem.
Il s’agit notamment de blocs opératoires et d’accouchement complets, des blocs d’hémodialyse complets, du matériel de réanimation et d’anesthésie, du matériel de petite chirurgie, de gynécologie obstétrique, de maternité, de néonatologie, des urgences, de médecine interne, d’ophtalmologie, d’ORL, de laboratoire, de radiologie conventionnelle, de pharmacie. A ce lot s’ajoutent également plus de 600 meubles et mobiliers de bureau divers ainsi que 49200 carnets de santé destinés aux services mère et enfant.

Cette action de plus dans le secteur santé est la matérialisation de la vision du Chef de l’État pour un Gabon moderne où chaque citoyen doit pouvoir bénéficier d’un accès à des soins de santé de qualité où qu’il soit sur l’étendue du territoire national.

Lire aussi  Des ARV d'une valeur de 2 milliards de Fcfa offerts au Gabon
Continuer La Lecture

Santé

Nadia Christelle KOYE désignée DG de la CNAMGS, sa vice-présidence au CGE, son handicap majeur ?

Publié

sur

Ce 4 janvier 2025, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), a vu l’arrivée de sa nouvelle Directrice générale, Nadia Christelle KOYE. Installée dans ses nouvelles fonctions par la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie AWANANG, le nouveau DG hérite d’une structure en crise mais aussi d’un passé, pas si lointain que ça, qui, aux yeux de nombreux gabonais occulterait d’ores et déjà sa présomption de compétences.

Banner

Désignée Directrice générale, pour un mandat de 5 ans, à l’issue d’une sélection rigoureuse mêlant un peu plus de 272 dossiers de candidatures, celle qui fut, pour le compte de l’opposition, vice-présidente du défunt Centre gabonais des élections (CGE) sait pertinemment qu’elle n’aura pas d’état de grâce.  C’est-à-dire, malgré une démarche qui tranche radicalement avec ce qui se faisait par le passé, à savoir les nominations en Conseil des ministres, le nouveau maçon part condamné avant son jugement au pied du mur. Les gabonais refusent de faire le St Thomas. Ce qui pose d’ailleurs des questions sur la notion du “pardon” dans un pays où 80% de  la population clame ouvertement  sa chrétienté.


«Je suis consciente du rôle stratégique qu’occupe la Cnamgs dans la mise en œuvre de la politique du chef de l’État. Je suis consciente des enjeux sociaux liés à une gouvernance vertueuse de la Cnamgs et je ne lésinerais sur aucun effort, avec la contribution du ministère en charge des Affaires sociales et du Conseil d’administration, pour porter haut la politique sociale qui est mise pour que les Gabonais disposent d’outils de manière à réduire la pauvreté», a déclaré , Nadia Christelle KOYE au micro de confrère de “Gabon review”.

Un discours qui ne trouve malheureusement pas l’assentiment des populations  et d’une partie de la presse locale qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de cette juriste de formation à la tête de la Caisse. Quand certains estiment que la Cnamgs est désormais entre les mains de la Fédération gabonaise des entreprises (FEG), d’autres comme, “Mazleck info”, média longtemps ancré dans l’opposition, crie aux loups. Dans ses colonnes on peut lire, «la Cnamgs, désormais aux mains de Nadia Christelle KOYE, complice du sulfureux Michel Stéphane BONDA, pour sa part, comparse d’Ali BONGO et auteur des tristement célèbres résultats controversés de la présidentielle de 2023, qui donnaient contre toute vraisemblance, Ali BONGO, vainqueur».

Avant d’ajouter, «cette ancienne vice-présidente du dernier bureau de Centre Gabonais des Élections, C.G.E, et qui mérite, par probité politique et morale, d’être blacklistée du processus de restauration des institutions, se retrouve comme par magie, bombardée Directrice Générale de la Cnamgs, au grand dam, des honnêtes citoyens». Sur la toile, le ton est le même. Associant, ire, sarcasme, scepticisme et déception. Certains de lui donnant pas «6 mois».

Il est évident qu’en temps de paix, il s’agirait d’une promotion qui passerait inaperçue.  Mais avec l’actualité brûlante que suscite la Cnamgs, rien ne sera épargné à Dame KOYE et son adjoint, Pierre MOUSSAVOU. Pour rappel, la Cnamgs est en conflit avec le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) sur la question de ses dettes, estimées à plusieurs milliards, en souffrance depuis de longs mois. Poussant ainsi les officines à suspendre la dispensation des médicaments aux assurés de la CNAMGS.

Lors de la cérémonie de passation des charges ce samedi, le président du conseil d’administration (PCA), Alain-Claude KOUAKOUA, a tenu à signifier que Mme Koye n’a pas été nommée à l’image de l’équipe sortante dirigée par , Christine Audrey CHAMBRIER VOUA, qui a fait l’objet d’une mesure suspensive en novembre dernier. L’équipe KOYE devra donc se mettre à pied œuvre dans le processus engagé de restauration et de renouveau de la boîte.

Lire aussi  Lutte contre le SIDA: vers une disponibilité en continu des ARV au Gabon?

Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2023 Vox Populi. Tout droits réservés.