Société/Environnement
Ali BONGO maintient la gratuité du transport en commun

Ali BONGO vient de trancher: le transport demeure gratuit dans le grand Libreville. Au grand soulagement des populations qui redoutait la suppression de cette mesure qui avait été prise par le président de la République afin de soulager les couches sociales particulièrement affectées par la pandémie de covid-19 et ses corollaires.
Le transport demeure gratuit jusqu’à nouvel ordre dans le grand Libreville (Libreville, Owendo, Ntoum, Akanda). Une décision du Chef de l’État Ali BONGO. Sitôt l’annonce de la levée définitive des mesures restrictives consécutives à la pandémie de covid-19, l’opinion se demandait si les compagnies de transport Trans’urb, Trans-Akanda et Sogatra continueraient à transporter les Gabonais. En dépit de la levée définitive des restrictions liées à la Covid-19, Ali BONGO a décidé de maintenir la gratuité des transports publics urbains prise le 12 avril 2020 au lendemain de l’apparition des premiers coronavirus au Gabon.
L’annonce a été faite par le ministre de tutelle, Brice Constant PAILLAT dimanche 13 mars 2022 sur le plateau du journal télévisé de Gabon 1ere: «Aujourd’hui, en dépit des lourdes charges financières générées par ladite gratuité et de la levée de toutes les mesures de restriction liées à l’urgence sanitaire, le Président de la République a décidé de la poursuite de la gratuité du transport public urbain de personnes». Et le ministre de poursuivre que «le Chef de l’État a instruit le gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour veiller à la non-interruption du service».
Pour sûr, cette nouvelle est ouf de soulagement pour les Gabonais qui craignaient la fin d’une mesure qui représente pour eux une économie substantielle. Pour rappel, la mesure de gratuité du transport de masse coûte environ 20 milliards de FCFA annuel à l’Etat. Selon les données bilan de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), le nombre de passagers transportés a atteint 12,2 millions de personnes en 2020 contre 2,1 millions en 2019 dans le Grand Libreville. Des chiffres en légère augmentation en 2021.
Pour toutes ces raisons, le gouvernement envisageait en 2021 de mettre fin à cette mesure. Mais Ali BONGO, qui se dit soucieux du bien-être des Gabonais, a décidé du maintien de celle-ci.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.