Société/Environnement
Nzeng-ayong: 4ans sans la moindre goutte d’eau dans le robinet les habitants de dragages « vivent ça »!

Depuis quelques années, les délestages intempestifs de la Société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG) ont été insérés dans le quotidien des Gabonais. Mais s’il y a un endroit qui en souffre particulièrement, c’est bien le quartier Dragages, dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville. En effet, si partout ailleurs, les choses semblent lentement revenir à la normale, cela fait aujourd’hui quatre (4) ans que les populations de ce coin de la ville attendent le retour de l’eau, devenue une denrée rare pour elles.
D’après nos confrères de “Gabon media time”, à l’heure actuelle, aucune solution n’a été trouvée pour résoudre ce problème que les résidents de la zone ne comprennent absolument pas. Si ce n’est qu’après un approvisionnement devenu irrégulier et nocturne, l’eau n’a plus jamais semble-t-il côtoyer ce quartier.
«Il y a quatre ans, on avait de l’eau comme tout le monde. Puis la fréquence a changé et ça ne venait qu’aux alentours de 2 voire 3h du matin. Et puis, un jour, plus rien. Nous sommes maintenant obligés d’aller dans d’autres quartiers pour avoir l’eau et la SEEG ne donne pas de suite à nos réclamations. Nous sommes donc livrés à nous-mêmes», a déclaré un habitant du quartier.
Un état de choses qui ne laisse que deux alternatives aux riverains de Dragages : soit recueillir l’eau de pluie, quand cette dernière tombe ; soit remplir des récipients, là où il y a des fuites. Cependant, au fil du temps, la colère des Gabonais grandit à l’égard de la SEEG, au regard de toutes ces insuffisances : comment comprendre que l’on puisse demander à quiconque de payer pour un service qu’il ne reçoit pas régulièrement ? Les responsables de cette structure devraient se pencher sur ce problème afin de le régler dans les plus brefs délais, à Dragages et/ou dans d’autres quartiers de Libreville.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.