Economie
Airtel Africa affiche une croissance au vert au 3e trimestre 2021

Il faut dire que pour le plus grand bonheur du Président directeur général (PDG) d’Airtel Africa PLC, Segun OGUNSANYA, l’entreprise de télécommunications affiche des indicateurs au vert à la fin du 3e trimestre de l’exercice 2021. D’une croissance à 2 chiffres, à 31,3%, à l’augmentation de sa clientèle qui atteint les 3,1 millions d’abonnés supplémentaires, Airtel Africa PLC, suivant les données contenues dans un rapport daté du 4 février 2022 parvenu à la rédaction de Vox Populi 241 (Vxp 241) poursuit à n’en point douter, une ascension fulgurante.
Les résultats financiers de l’entreprise ne semblent ne pas souffrir de la crise sanitaire qui a, à travers le monde, secoué les économies de tous les secteurs. Les neuf premiers mois de l’année 2021, où elle a enregistré des performances à 2 chiffres, qu’il s’agisse de son EBITDA, de ses bénéfices ou encore de la croissance de son portefeuille clients. Ce dernier indicateur qui lui a valu une pénétration de marché de 5,8% avec une pénétration accrue des services de données mobiles et des services d’argent.
«Grâce à un très bon 3e trimestre, les résultats financiers sur 9 mois sont satisfaisants pour tous les indicateurs clés. Nous avons également observé une nouvelle amélioration au niveau des tendances de croissance de la clientèle au sein du Groupe, le Nigeria ayant renoué avec une forte croissance de la clientèle après une période affectée par la mise en œuvre de nouvelles exigences en matière de connaissance du client, enregistrant un gain net de 1,9 million de clients au troisième trimestre, ce qui porte le gain total de clients du Groupe à 3,1 millions», a déclaré le PDG d’Airtel Africa.
Assurant par ailleurs que «nous continuerons à investir dans l’expansion et le développement de notre plateforme afin de renforcer l’inclusion financière et numérique en Afrique. Je vois toujours un énorme potentiel de croissance dans les domaines des services vocaux, des données de l’argent mobile, et notre stratégie tient compte de cette opportunité». Non sans garantir de son engagement «à poursuivre l’amélioration de la prestation de nos services à nos clients, en mettant la durabilité au cœur de notre ambition permanente de transformer des vies à travers l’Afrique».
Economie
Transformation locale du manganèse: la société japonaise AML Holdings planifit la construction d’une usine de transformation au Gabon

Dans la mise en œuvre du plan de transformation locale du manganèse, impulsée par le Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, son Vice Président de la République, chargé du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier (ABC), a ouvert ce 4 août 2025, une séance de travail avec la société japonaise AML Holdings. À cet effet, l’objectif de celle-ci serait la construction d’une usine de transformation locale de manganèse, afin d’industrialiser le secteur minier du pays.
Après son récent séjour en terre japonaise, où il représentait le Président de la République à l’Exposition universelle d’Osaka 2025, ABC a reçu en audience, une délégation japonaise, composée de l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji NOGUCHI et du président d’AML Holdings, une entreprise spécialisée dans l’exploitation et la transformation du manganèse. Au cours de cette rencontre, AML Holdings a proposé d’investir dans une usine de transformation au Gabon. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de valorisation locale des ressources naturelles, qui prévoit l’interdiction d’exporter du manganèse brut à l’horizon 2029.
Une séance de travail , à laquelle ont participé le ministre d’État aux Transports, ainsi que les ministres de l’Énergie, des Mines et de l’Industrie. Elle avait pour objectif d’examiner les aspects techniques et économiques du projet, « Le président d’AML Holdings est venu détailler son plan de travail. Nous espérons que ces pourparlers aboutiront à des résultats concrets », a déclaré l’ambassadeur NOGUCHI.
Son Excellence Shuji NOGUCHI a affirmé l’engagement du Japon à soutenir l’industrialisation du Gabon. En étant l’un des principaux producteurs mondiaux de manganèse, le gouvernement s’évertue à transformer localement ses ressources afin de réduire sa dépendance aux exportations de matières premières brutes. Ce projet avec la société japonaise AML Holdings pourrait engendrer une forte valeur ajoutée, en créant des emplois, en dynamisant l’économie nationale et en renforçant la position du Gabon sur le marché mondial des produits transformés.En valorisant localement le manganèse, le pays aspire à diversifier ses revenus et à promouvoir un développement économique durable.
Economie
Gabon: Fly Gabon accueille son tout premier Airbus A320

La compagnie aérienne nationale Fly Gabon a réceptionné son tout premier Airbus A320, le 23 juillet 2025, au environ de 12h à l’aéroport international Léon Mba de Libreville. Cette nouvelle acquisition marque une étape importante non seulement dans la relance du transport aérien du pays, mais également elle symbolise un grand retour du Gabon dans le ciel Africain, avant une extension progressive de son réseau sur les ciels Européen, Américain et Asiatique, après plusieurs années d’absence.
Sous l’impulsion du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, la compagnie aérienne nationale Fly Gabon a accueilli son tout premier Airbus A320. Avec cet avion capable de transporter environ 140 passagers, l’objectif de Fly Gabon serait de renforcer la connectivité aérienne en commençant par les pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Des vols réguliers vers les capitales africaines telles que : Douala, Brazzaville, Abidjan et Cotonou sont prévus, nous rapporte nos confrères du média le transitoire.
L’arrivée de ce Airbus A320 marque la volonté du pouvoir en place, d’effectuer le redéploiement du secteur aérien, avec pour ambition :
l’intégration régionale: faire du Gabon un hub stratégique pour le transport aérien en Afrique centrale;
Service aériens fiable : offrir des liaisons fiables, modernes et compétitives;
Assurer un développement économique : Contribuer à la croissance économique du Gabon en renforçant les échanges commerciaux et touristiques.
Par cette nouvelle acquisition, le Chef de l’État affirme son engagement à faire de Fly Gabon, un acteur incontournable du transport aérien régional, en renforçant les connexions économiques, touristiques et culturelles du Gabon avec l’Afrique et le reste du monde. Cette nouvelle étape illustre une vision claire, redonner au Gabon une fierté nationale dans un secteur vital à son développement et à son rayonnement, mais également de mettre fin à des années d’abandon et de déclin de l’aviation gabonaise sous l’ancien régime.
Economie
BGFIBank : qui succédera à Henri-Claude Oyima en août ?

Le 25 juin 2025, à l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée au siège de BGFI Holding Corporation, le groupe bancaire BGFIBank a tourné une page majeure de son histoire. Après quarante années passées à la tête de l’institution, Henri-Claude OYIMA (HCO), désormais ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette, des Participations et de la Lutte contre la vie chère depuis mai dernier, a officiellement quitté ses fonctions de PDG. Loin d’un simple passage de témoin, cette AGE a exposé des fractures profondes entre actionnaires, entre contestations du processus de vote, désaccords stratégiques et rivalités d’influence.
Une réforme de gouvernance inévitable mais conflictuelle
Première décision majeure : la scission du poste de PDG, désormais remplacé par une gouvernance duale – un président du conseil d’administration (PCA) et un directeur général (DG). Un changement dicté à la fois par la réglementation de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), qui impose ce schéma aux sociétés cotées, et par le souhait de moderniser la gouvernance. Ce choix s’inscrit aussi dans le projet d’introduction en Bourse de 10 % du capital de BGFIBank, accompagné d’une augmentation de capital de 15,7 milliards de FCFA. Cette IPO, évoquée dès 2019 par Henri-Claude OYIMA, vise à inscrire le groupe dans la dynamique de la BVMAC, dont il est également président.
Un climat de tension et des contestations multiples
Malgré la validation formelle des trois résolutions soumises au vote (nouvelle gouvernance, augmentation de capital, IPO), les débats ont été houleux. Selon le magazine panafricain Jeune Afrique (JA), plusieurs actionnaires ont contesté la légitimité d’Henri-Claude Oyima à présider la séance, au regard de ses nouvelles fonctions gouvernementales. D’autres ont exprimé leur opposition à la valorisation proposée de l’action (80 000 FCFA), jugée trop faible au regard des performances du groupe, mais paradoxalement trop élevée pour les petits investisseurs visés.
Le mécontentement a culminé sur le troisième point : la suppression du droit préférentiel de souscription pour les actionnaires historiques, et des irrégularités présumées dans le décompte des voix. Selon les opposants, la minorité de blocage avait été atteinte, invalidant en théorie la résolution sur l’IPO. Une procédure judiciaire n’est pas exclue.
Une succession ouverte et stratégique
En attendant le prochain conseil d’administration prévu en août, l’intérim opérationnel est assuré par Huguette OYINI, actuelle directrice générale adjointe. Toutefois, plusieurs autres profils circulent pour incarner la nouvelle gouvernance.
– Dimitri NDJEBI, DG de la filiale gabonaise, proche de Henri-Claude OYIMA, serait pressenti pour le poste de directeur général du groupe.
– Huguette OYINI pourrait devenir présidente du conseil d’administration, tandis que Rhinesse KATSOU, actuelle directrice financière, monterait au poste de DGA.
Mais d’autres profils émergent, et pourraient créer la surprise :
–Yann Franck KOUBDJE, conseiller financier du président OLIGUI NGUEMA, ancien directeur du Trésor public et ex-conseiller clientèle chez BGFI, récemment nommé administrateur pour le Gabon à la BEAC, figure parmi les favoris.
–Ismaël LIBIZANGOMO, directeur de BGFI Capital, diplômé en stratégie économique et financière, est également en lice. Il a piloté des dossiers structurants comme la restructuration de la dette intérieure gabonaise ou encore le rachat de Société Générale Congo. Le Comité de bonne gouvernance du groupe devrait trancher dans les prochains jours, avant la validation formelle du conseil d’administration.