Economie
Afrijet inaugure sa ligne Libreville-Paris

C’est ce 16 décembre 2021 qu’à eu lieu le grand lancement des deux nouvelles lignes desservies par la compagnie aérienne gabonaise, Afrijet. Au départ de Libreville, la compagnie ajoute ce jour à sa liste d’aéroports desservis, celui de Orly, dans la capitale française, Paris.
C’est donc en partage de codes avec l’opérateur français “La Compagnie”, qu’ Afrijet réalisera deux liaisons, allers-retours, par semaine sur sa nouvelle ligne Libreville-Paris, les jeudis et dimanches. Marquant ainsi un véritable tournant dans l’histoire du marché aérien, en provenance où à destination d’Afrique centrale.
Ainsi, installés en classe “Affaires”, à bord d’un Airbus A321Neo “full business”, un appareil de nouvelle génération de faible empreinte carbone de 76 places, que les passagers pourront profiter de meilleurs services à bord. Une collaboration qui marque l’attachement de l’entreprise à la protection de l’environnement. Le tout, au tarif exceptionnel de 1,9 million de Fcfa, soit 2 900€.
En effet, explique l’administrateur d’Afrijet, Marc GAFFAJOLI, «jusqu’à présent en classe affaires, le prix d’un aller-retour Libreville-Paris pouvait atteindre voire dépasser 7 500€ (…). En toute humilité nous allons tâcher de démontrer que qualité de service n’est pas nécessairement synonyme de tarification prohibitive».
Et c’est désormais chose faite. Profitant, par ailleurs, de la hausse de la demande à l’occasion des célébrations de fin d’année, la compagnie aérienne proposera deux vols supplémentaires les 23 décembre 2021 et 3 janvier 2022, pour le plus grand plaisir des voyageurs en quête d’un service de qualité au meilleur prix.
Et comme le dit l’administrateur, «il était urgent de faire bouger les lignes, et nous nous sommes saisis de cette mission pour la partie gabonaise». Ceci, par la mise en place d’une stratégie qui vise à «reprendre le “levier” prix en main, côté gabonais, sans pour autant investir lourdement et à contretemps dans une flotte long-courrier».
Economie
Prix import: Ntoum s’apprête à accueillir une nouvelle ère commerciale avec l’inauguration d’un supermarché

La commune de Ntoum sera, ce lundi 30 Juin 2025, le théâtre d’une nouvelle aventure commerciale avec l’inauguration prochaine d’une branche de Carrefour-Prix Import. Le groupe Prix Import, dirigé par son PDG Bernard Azzi, a échangé avec le Ministre du Commerce, Zenaba GNINGA CHANNING, en prélude à cet événement majeur.

Le groupe Prix Import, présent au Gabon depuis plus d’un demi-siècle, a réitéré son engagement à contribuer au développement du commerce local dans un cadre formel et structuré. L’entreprise a souligné l’importance de protéger le commerce et de lutter contre le secteur informel et la concurrence déloyale.
L’inauguration du supermarché Prix Import à Ntoum sera une opportunité pour les populations locales de bénéficier de services commerciaux de qualité. Le groupe Prix Import, en partenariat avec Carrefour, compte embaucher des centaines de Gabonais, contribuant ainsi à la création d’emplois et au développement économique local.
Cet événement marquera le début d’une nouvelle ère commerciale pour la commune de Ntoum et témoignera de la volonté du groupe Prix Import de contribuer au développement économique et social du Gabon.
Les échanges entre le groupe Prix Import et le Ministre du Commerce ont porté sur plusieurs préoccupations, notamment la lutte contre le secteur informel et la concurrence déloyale. Le Ministre a salué l’investissement du groupe dans l’expansion de son réseau et a réaffirmé la détermination du Gouvernement à promouvoir un environnement commercial sain, inclusif et compétitif.
Economie
Le Gabon décroche plus de 1600 milliards FCFA auprès d’Afreximbank pour soutenir la transformation minière et énergétique

Abuja, Nigéria — En marge de la 32ᵉ Assemblée annuelle de la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), le Gabon vient de franchir une étape décisive dans sa stratégie de valorisation locale des ressources naturelles. Une délégation ministérielle de haut niveau a signé ce 27 juin deux conventions majeures de financement avec l’institution panafricaine, pour un montant cumulé de plus de 1 700 milliards FCFA.
3 milliards USD pour transformer localement les ressources minières
Le principal accord, d’un montant de 3 milliards de dollars américains (environ 1600 milliards FCFA), est destiné au financement d’infrastructures stratégiques, avec trois priorités :
La transformation locale du manganèse, ressource dont le Gabon est l’un des premiers producteurs mondiaux ; Le renforcement de l’offre énergétique nationale, condition sine qua non d’une industrialisation efficace ; La construction d’une nouvelle ligne ferroviaire, maillon essentiel de la logistique minière et du désenclavement économique.
Ce financement s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui ambitionne une industrialisation souveraine et durable. Il s’agit de mettre un terme à l’exportation brute des minerais et d’asseoir un modèle de transformation locale, générateur d’emplois et de valeur ajoutée.
112 milliards FCFA supplémentaires pour les centrales électriques
En parallèle, un financement additionnel de 200 millions d’euros (soit 112 milliards FCFA) a été alloué pour la construction de trois centrales énergétiques situées à Libreville, Port-Gentil et Lambaréné. Ces infrastructures porteront la capacité énergétique nationale de 300 mégawatts supplémentaires, renforçant ainsi la résilience du réseau électrique et répondant aux besoins croissants des futurs pôles industriels.
Une délégation gabonaise mobilisée et ambitieuse
La signature de ces conventions a mobilisé plusieurs membres du gouvernement gabonais, dont :
Henri-Claude Oyima, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, des Finances; Gilles Nembe, Ministre des Mines et des Ressources géologiques ; Philippe Tonangoye, Ministre de l’Accès universel à l’Eau et à l’Énergie ; Louise Ovono, Ministre de la Planification et de la Prospective.
Leur présence à Abuja témoigne d’une volonté affirmée d’accélérer les projets structurants dans les secteurs minier, énergétique et logistique, au moment même où des projets miniers stratégiques tels que Belinga et Baniaka s’apprêtent à entrer en phase de production.
Cap sur 2029 : une échéance stratégique
L’un des jalons les plus importants de cette dynamique est l’échéance de janvier 2029, date fixée pour la mise en œuvre effective de la transformation locale des ressources minières, notamment du manganèse. Cette réforme structurelle pourrait repositionner le Gabon comme un acteur industriel incontournable en Afrique centrale, capable de tirer pleinement profit de ses ressources naturelles tout en respectant les exigences environnementales et de durabilité.
Economie
Gabon-Eramet: un groupe de travail pour transformer localement le manganèse

Le Gabon vise une transformation intégrale du manganèse d’ici 2029. Pour atteindre cet objectif, le Ministère des Mines et des Ressources Géologiques a organisé une réunion avec les principaux acteurs du secteur, notamment COMILOG, NGM, CICMHZ et AMD. L’objectif est de transformer localement 100 % du manganèse extrait sur le territoire gabonais, conformément à la décision du Président de la République, prise en Conseil des ministres le 20 juin 2025.
Cette rencontre a mis en avant la nécessité d’une coopération renforcée entre les entreprises pour mutualiser les efforts et accélérer les investissements nécessaires. L’opérateur NGM a déjà annoncé la création d’une unité de transformation de 70 000 tonnes d’alliages de manganèse.
Le Ministre des Mines, Gilles NEMBE, a également discuté avec le Directeur Général d’ERAMET, Paulo CASTELLARI, pour mettre en place un groupe de travail commun Etat Gabonais – Eramet sur la transformation locale du manganèse. Cette initiative vise à concrétiser la vision du Président de la République et à valoriser les ressources minières du Gabon.