Afrique
BEAC: concours de recrutement de 45 agents d’encadrement supérieur
La Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a récemment annoncé, l’organisation d’un concours, qui se tiendra courant 2022. Au terme de celui-ci, se sont 45 agents d’encadrement supérieur exclusivement ressortissants des États membres de l’institution qui seront recrutés.
Ainsi, ces offres d’embauche concernent les métiers statutaires tels que la gestion des réserves de change, études et stabilité financière, programmation et politique monétaires et pour ses métiers d’appui et la surveillance bancaire système d’information comptable – audit et contrôle de gestion- Informatique, gestion des ressources humaines, droit, monétique, ingénierie civile, actuariat, management de projets.
Celles-ci s’adressent exclusivement aux ressortissants âgés de 32 ans au plus, c’est-à-dire nés après le 31 décembre 1989, ainsi que, les ressortissants des Etats membres âgés de 35 ans au plus, nés après le 31 décembre 1986, à condition de justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans les métiers cités au préalable. Toutefois, «la participation des Agents de la BEAC remplissant les conditions de diplôme requises et présentant un dossier disciplinaire exemplaire est autorisée, sans conditions d’âge ni d’ancienneté», précise l’avis de concours.
Par ailleurs, «les postulants doivent faire parvenir leur dossier de candidature complet le 15 janvier 2022 au plus tard à l’une des adresses suivantes: par courrier postal sous pli fermé en indiquant la mention “CONCOURS AES 2021” aux adresses ci-après: (…) BEAC – Direction Nationale – BP 112 – Libreville (Gabon) (…) Par courrier électronique, sous format PDF exclusivement à l’adresse suivante: concours2021@beac.int », a indiqué l’avis de concours.
Cet avis de concours signé du Directeur de ressources humaines et formation, Carlos-Alberto BONCANCA TABARES, indique que le recrutement interviendra à l’issue d’une période de stage probatoire d’une durée n’excédant pas neuf mois. Et, les candidats recrutés sont appelés à servir aux services centraux de la BEAC à Yaoundé au Cameroun, dans les directions nationales et les agences dans les six Etats membres de la CEMAC, ainsi qu’au Bureau de la BEAC à Paris.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ
Afrique
Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”
Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.
MEZ