Justice
Gabon /Malversations financières: le patron de la CPG écope d’un an de prison
Une nouvelle condamnation et pas des moindres fait grand bruit dans la sphère économique gabonaise. Alain Ba OUMAR, président de la confédération patronale gabonaise (CPG) vient d’être épinglé par la justice et condamné à 1 an de prison avec sursis et au paiement d’une amende de 1 millions de Fcfa, pour des faits de détournements de fonds.
Si les soupçons portés à son endroit concernent essentiellement la non-exécution des travaux de connexion des établissements des primaires et des secondaires, confiés à l’entreprise IG Telecom, dont il est le responsable, alors qu’un financement d’un montant 600 millions de Fcfa aurait été versé indique-t-on. Seulement, en dépit des griefs qui s’accumulaient contre lui sur la place publique, Alain Ba OUMAR, imperturbable, avait choisi d’en faire fi.
L’air calme et décomplexé, un de ses proches collaborateurs avait déclaré à la sortie d’un article le 14 janvier dernier de “Jeune Afrique” à ce sujet, que le média, «a écrit cet article sans parler au préalable avec M. Alain Bâ Oumar, car ce dernier n’a pas répondu à leur sollicitation. Ce qui y est écrit n’engage qu’eux. A notre connaissance, IG Telecom n’a pas été accusé officiellement de ce qui a été publié sur les réseaux sociaux et repris par Jeune Afrique, notamment», rappelle “Conjonctures économiques”.
Pour le patron des Patrons du Gabon qui aurait lui même indiqué à nos confrères de Gabon review, lors d’un entretien téléphonique, «qu’il ne s’exprimera personnellement sur le sujet que lorsqu’il recevra un document officiel de la Task force, accusant IG Telecom de malversations financières», l’occasion lui a enfin été donnée. Et le prix à payer n’est pas des moindres, puisqu’il s’en est sorti avec une condamnation, qui lui coûterait à coup sûr d’être éjecté de la tête de la CPG où il a été reconduit en août 2020.
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.