Economie
ZI de Ikolo: l’État gabonais et la GSEZ entérine l’accord de développement
Le gouvernement gabonais et la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) ont procédé à la signature, le 29 novembre 2021, de l’accord de développement de la Zone industrielle de Ikolo.

La cérémonie a eu lieu au siège du Conseil national du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Signe de l’importance de la cérémonie, la partie gabonaise était représentée par trois membres du gouvernement. À savoir, la ministre de la Promotion des investissements, des partenariats publics-privés, chargé de l’environnement des affaires, Carmen NDAOT, le ministre des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres, Lee WHITE et la ministre de l’Économie et de la relance, Nicole ROBOTY. Tandis que GSEZ était représentée par son Directeur général, Kumar MOHAN, accompagné pour la circonstance de ses proches collaborateurs.
Prenant la parole, la ministre Carmen NDAOT a édifié l’assistance sur la cérémonie, ainsi que la genèse de ce projet de Zone industrielle de Ikolo. «La signature de ce jour entre l’Etat gabonais et la société GSEZ s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Zone industrielle de Ikolo. Elle fait suite à la signature au mois de juillet 2021, de l’accord entre le Gabon et le premier opérateur de cette zone, Greenply», a-t-elle rappelé.

Avant de décliner les enjeux ainsi que les attentes que charrie cette nouvelle Zone industrielle. «La signature de ce jour, vient consacrer, une fois de plus, la matérialisation de la vision économique du président de la République, chef de l’Etat, son excellence Ali Bongo Ondimba de faire des Zones économiques spéciales, des leviers au service de la diversification et de la transformation de notre économie».
Quant au ministre Lee White, il a fait le point sur l’évolution des travaux de cette Zone industrielle de Ikolo. « Le projet d’Ikolo est en cours de réalisation. La première usine de cette zone est presque en état de marche. Les premiers essais ainsi que les tests et les différents réglages sont prévus pour les prochaines semaines. Au début du mois de janvier, cette usine va entrer en production», a-t-il déclaré avant de remercier GSEZ pour son engagement constant.

«C’est un jour très important pour nous dans le cadre de ce projet de Zone Industrielle d’Ikolo. Aujourd’hui, le secteur du bois au Gabon connaît un franc succès de GSEZ. Depuis les quatre dernières années, nous sommes désormais lancés dans une transformation plus poussée de la filière bois. Nous travaillons ensemble avec le gouvernement pour que la Zone industrielle de Ikolo connaisse le même succès que la Zone économique de Nkok », a quant à lui déclaré le Directeur général de GSEZ, Kumar MOHAN.

Pour rappel, la GSEZ Ikolo s’inscrit dans la continuité du succès de GSEZ Nkok Sacrée meilleure zone industrielle du monde par le classement FDI du Financial Times, elle fait aujourd’hui du Gabon, le premier exportateur africain et second au monde, de feuilles de placage. Autant de performance qui ont propulsé le pays sur la scène internationale, grâce à la création d’une industrie de transformation locale du bois.
La GSEZ Ikolo qui se situe près de Lambaréné a été créée suite au décret N°00157 et les travaux de construction ont démarré au début du mois de juillet 2021. Selon les prévisions, d’ici 2022, cette Zone industrielle comptera 5 à 6 entreprises opérant dans la filière bois et spécialisées dans les deuxième et troisième transformations.
Elle prévoit aussi de créer 1500 à 2000 emplois pour les Gabonais d’ici fin 2023, et d’exporter 300 conteneurs de bois transformés par mois, générant ainsi de la valeur ajoutée pour le pays.
En juillet 2021, la GSEZ Ikolo avait signé un contrat avec Greenply faisant d’elle la pionnière de cet espace industrielle et économique. L’usine prévoit d’utiliser environ 6 000 à 8 000 mètres cubes de grumes d’Okoumé chaque mois pour la production des feuilles de placage destiné à l’exportation vers l’Europe et d’autres marchés.
Dans ses prévisions, la société Greenply table également sur 150 à 200 emplois d’ici la fin de l’année, et 300 à 400 d’ici fin 2022. Une autre usine, Acewood est actuellement en cours de construction. Elle devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année.
Economie
Transport ferroviaire: SETRAG se dote d’une deuxième machine SMD80, un atout majeur pour l’État et les voyageurs
L’acquisition par SETRAG d’une deuxième machine SMD80, pour un investissement de 5 millions d’euros, représente un tournant décisif pour la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, au bénéfice direct de l’État, des populations et de l’économie nationale.

Pour l’État, un levier stratégique de développement
Cette nouvelle machine permettra d’accélérer le remplacement des traverses en bois par des traverses en béton, garantissant une sécurité renforcée et une durabilité accrue du réseau.
« Cet investissement illustre clairement la volonté de l’État de sécuriser ses infrastructures stratégiques tout en soutenant la croissance économique du pays, » souligne un représentant du ministère des Transports.
Grâce à une capacité de pose impressionnante de 800 mètres linéaires en seulement 12 heures, la SMD80 réduit d’une année entière le calendrier initial des travaux. Cette rapidité est un atout majeur pour limiter les perturbations et garantir une exploitation fiable du réseau.
Des retombées sociales concrètes
Au-delà de la modernisation, ce projet génère des effets positifs pour les communautés locales, avec la création de 130 emplois directs dans les zones prioritaires d’Alembe et Lopé. « Pour nous, c’est une vraie opportunité : ces embauches locales dynamisent l’économie et renforcent nos compétences techniques, » témoigne un employé de l’entreprise.
Les voyageurs, premiers bénéficiaires
Les usagers du réseau constateront rapidement une amélioration tangible. La nouvelle machine permettra davantage de réduire les risques liés à l’usure des anciennes traverses, ce qui diminue considérablement les incidents. « Avec l’arrivée de cette machine, la ponctualité des trains de voyageurs s’améliora nettement. On est rassuré par cet investissement qui nous permet de voyager sereinement. Setrag est une entreprise fiable et responsable, » confie un voyageur régulier.
Une vision claire pour un réseau compétitif et sûr
Pour les autorités, cet investissement s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de modernisation, visant un réseau ferroviaire performant, sécurisé et adapté aux besoins du développement national.
« C’est un engagement fort de SETRAG pour accompagner la croissance du Gabon, » explique un cadre de la société ».
Sécurité renforcée : un enjeu primordial
La progressive élimination des traverses en bois et son remplacement par celles en béton et rail de 60kg , réduit les risques d’accidents. « Nous garantissons ainsi une exploitation en toute sécurité plus sereine et fiable, » assure le responsable sécurité de SETRAG.
La machine, réceptionnée en juin 2025, sera opérationnelle dès la fin septembre. Pendant ce temps, la première SMD80 continue à la gare de Lifouta dans la dernière section de la voie des travaux.
La fin des travaux est prévue pour 2027, avec à la clé un réseau moderne, sécurisé et tourné vers une mobilité durable et inclusive.
En somme, SETRAG confirme son rôle de partenaire engagé au service du Gabon, en mettant la sécurité, l’emploi local et la modernisation des infrastructures au cœur de son action.
Economie
Gabon /Sensibilisation à l’utilisation responsable des ressources: la DGB passe à l’action
Dans le but d’optimiser les dépenses de l’État en matière d’eau et d’électricité, la Direction Générale du Budget (DGB) a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation des agents publics sur l’utilisation responsable de ces ressources vitales. Cette initiative, qui a débuté ce 05 septembre 2025, vise à réduire les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité dans les administrations publiques.
Objectifs et enjeux
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les agents publics à l’importance de l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité. En effet, les consommations excessives de ces ressources engendrent des coûts importants pour l’État, qui pourraient être évités grâce à des pratiques plus vertueuses.
Une campagne nationale
La campagne de sensibilisation se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, impliquant ainsi tous les agents publics, quel que soit leur lieu de travail. Cette approche globale permettra de toucher un large public et de maximiser l’impact de la campagne.
Un appel à la responsabilité civique
Le Ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère, compte sur le sens civique et la responsabilité de tous les agents publics pour le succès de cette opération. Il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de son rôle dans la réduction des consommations d’eau et d’électricité.
Des résultats attendus
Grâce à cette campagne, l’État espère réduire significativement les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité. Cela permettra de dégager des ressources supplémentaires pour financer d’autres projets et initiatives prioritaires pour le développement du pays.
En somme, la campagne de sensibilisation sur l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité est une initiative importante qui nécessite la participation active de tous les agents publics. Ensemble, nous pouvons contribuer à une gestion plus efficiente des ressources publiques et à un avenir plus durable pour notre pays.
Economie
Le gouvernement engage une réforme profonde des comptes publics
Le Président de la République a réaffirmé lors du Conseil des ministres, ce 12 août 2025, que le redressement des comptes publics demeure un objectif prioritaire pour le gouvernement. Cette mesure vise à donner les moyens d’atteindre, à moyen terme, un taux de croissance d’au moins 10 %, soutenu par un secteur non pétrolier robuste, innovant et créateur d’emplois.
Pour y parvenir, le Président a souligné la nécessité de promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire national. Cela implique de réduire significativement les exportations de matières premières à l’état brut et d’élargir l’assiette fiscale en mettant un terme aux exonérations abusives.
Il a également insisté sur la nécessité d’évaluer rigoureusement les services publics personnalisés. Cette évaluation permettra de déterminer leur viabilité et leur niveau de dépendance budgétaire, afin de réorganiser ou de supprimer ceux qui se révèlent improductifs. Les régimes de rémunération seront également adaptés aux performances réelles.
Cette approche vise à renforcer l’économie nationale et à améliorer la gestion des ressources publiques. Le Président de la République a réitéré sa détermination à mettre en œuvre ces réformes pour atteindre les objectifs de croissance et de développement fixés pour le pays.








