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Economie

Gabon /dette intérieure: 700 milliards de dettes fictives révélées par la Taskforce

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Estimée à plus de 1 100 milliards de Fcfa, l’évaluation de la dette intérieure a été réduite grâce aux travaux de la Taskforce sur la dette publique, de 700 milliards de Fcfa. Un montant qui représenterait les créances fictives générées par des nombreux acteurs de l’économie nationale. 

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Santé, matériel, prestations de travaux publics, les entreprises adjudicateurs de chantiers semblent décidées à faire fortune sur le dos de l’État gabonais, à qui n’hésitent plus à surfacturer les prestations sollicitées. Alors que la tarification est très souvent encadrée par la loi. 

Dans le cadre de la réalisation des travaux de construction d’infrastructures routières, à titre d’exemple, pour la réalisation d’un projet financé par la Banque des Etats de l’Afrique centrale, le maître d’ouvrage s’est vanté de bitumer le kilomètre de route à 10 milliards de Fcfa. Un tarif qui domine toute concurrence à travers le monde, notamment au Gabon où le prix moyen de la prestation oscille 800 000 millions et 1 milliard de Fcfa. Au côté de ce prestataire, la réalisation du pont reliant Port-Gentil-Omboué dont le kilomètre a été facturé à 2,5 milliards de Fcfa, pourrait laisser planer un doute quant à la qualité de prestation de ce dernier.

Dans le même ordre d’idées, un prestataire sollicité pour l’installation de 5000 lampadaires solaires dans les communes d’Akanda, Libreville et à l’intérieur du pays, s’est targué d’une facturation unitaire d’1 million de Fcfa. Alors que leur tarif est compris entre 250 000 et 300 000 Fcfa l’unité. Il en va de même pour les cliniques mobiles utilisées dans le cadre des campagnes médicales menées jusqu’à l’intérieur du pays. Où la facturation peut atteindre les 150 millions de Fcfa, soit 4 fois plus cher que le coût moyen de ce service qui est de 40 millions de Fcfa.

Pour l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) en charge de l’examen de chacun des dossiers visés mis en lumière dans l’affaire des dettes fictives par la Taskforce, il n’est pas encore question aujourd’hui de poursuites judiciaires. Mais au fil des examens desdits dossiers, la responsabilité d’entreprises privées, agents publics, des cabinets d’études est de plus en plus évidente. Quand aux entreprises dont les créances sont avérées, les autorités prévoient de soustraire de leurs créances leurs dettes fiscales, sociales, etc, pour celles qui en ont. 

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Economie

Réinsertion économique des gabonais de retour de France: le DG du PNPE touche du doigt les avancées

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Alors que pour certains compatriotes vivant hors du territoire gabonais, il semble difficile d’envisager un retour au Gabon, craignant pour leur stabilité économique, quelques-uns d’entre eux, bénéficient d’un accompagnement. Lequel, vise à favoriser la réinsertion économique et sociale des gabonais de retour de France, au Gabon. Plus récemment, le Directeur général du Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE), Puanne Paulin MOUSSOUNDA s’est rendu auprès de quelques-uns d’entre eux, pour toucher du doigt l’évolution de leurs activités.

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En effet, dans le cadre de la Convention de partenariat relative à la réinsertion économique et sociale des gabonais de retour de France établie entre l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) et le Pôle National de Promotion de l’Emploi (PNPE), Marie-Louise MENDAME, Fabrice NDONG MBENG, Wilfried NZONGA et André MBA LEPEVE tous promoteurs de ladite convention ont reçu la visite de Puanne Paulin MOUSSOUNDA le 16 avril 2024.

Respectivement responsables d’un salon de coiffure à Akébé ville, d’une épicerie au quartier Atsibi-tsos, d’une cantine scolaire au collège Nelson MANDELA et d’une entreprise de froid au Charbonnages, tous ont bénéficié de l’accompagnement du PNPE dans le processus de création de leur activité génératrice de revenus. En plus d’une formation à la création et à la gestion d’entreprise, l’élaboration d’un business plan, l’installation et le suivi post-création.

Pour rappel, le Gabon et la France ont signé le 05 juillet 2007, l’Accord Cadre sur la gestion concertée des flux migratoires et au co-développement. Pour laquelle, une Convention cadre de partenariat relative à la réinsertion économique et sociale des gabonais de retour de France a été signée le 12 décembre 2012 entre l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) et le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE). Reposant sur trois niveaux d’accompagnement, que sont la réinsertion sociale, l’accompagnement à l’emploi salarié, la réinsertion par la création d’entreprise.

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Gabon /Transport urbain et suburbain: l’insoluble équation des pièces (de monnaie)

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Avec la monnaie»! Un refrain que les Librevillois connaissent par cœur. Tant la rareté des pièces de monnaie fait rage au Gabon, que cela soit dans les commerces, pire dans les transports en commun. Pas un jour ne passe sans que celui-ci ne soit répété aux clients. Pourtant, au constat , les professionnels du transport seraient eux-mêmes en grande partie responsables de cette problématique. 

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Et pour cause, ces derniers seraient, suivant une source bien informée, en «deal» avec les commerçants des communautés libanaise, mauritanienne… Les taximen et “clandomen” commercialiseraient régulièrement des «jetons» d’un montant de 10 000 Fcfa, contre paiement cash de la somme de 11 000 Fcfa, 20 000 pour 22 000 et ainsi de suite. En d’autres termes, les clients des transporteurs ne seraient donc que des fournisseurs de pièces de monnaie pour assurer la survie de leur trafic. 

D’autre part, il est bien connu que les pièces de monnaie sont prisées par les charlatans de tous genres, pour paiement ou préparation de leurs charmes. Des rites fétichistes, qui exigent que lors de cérémonies, des centaines de pièces de monnaie sont jetées nuitamment au pied d’arbres isolés en pleine brousse, ou à côté d’animaux sacrifiés, avait rappelé le magazine Superstar. Pas des billets de banque, mais des pièces de monnaie. Dans ce sens, une vidéo qui avait fait le tour des réseaux sociaux dévoilait un arbre au pied duquel les pièces de monnaie brillaient de mille éclats, jetées par des personnes qui forcent le destin de leur attribuer un bien, une opportunité, une place qui ne leur est pas destiné. L’on aurait dit que la nouvelle production de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) y avait été déversée. 

Alors que face à l’insoluble équation de la rareté des pièces de monnaie, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), avait entrepris un an plus tôt, le 15 mars 2023, la création d’une nouvelle gamme de pièces de monnaie par la BEAC. Cela dans le but de pallier la rareté de celles-ci.

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Gabon /Transport urbain et suburbain: l’insoluble équation des pièces (de monnaie)

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Avec la monnaie»! Un refrain que les Librevillois connaissent par cœur. Tant la rareté des pièces de monnaie fait rage au Gabon, que cela soit dans les commerces, pire dans les transports en commun. Pas un jour ne passe sans que celui-ci ne soit répété aux clients. Pourtant, au constat , les professionnels du transport seraient eux-mêmes en grande partie responsables de cette problématique. 

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Et pour cause, ces derniers seraient, suivant une source bien informée, en «deal» avec les commerçants des communautés libanaise, mauritanienne… Les taximen et “clandomen” commercialiseraient régulièrement des «jetons» d’un montant de 10 000 Fcfa, contre paiement cash de la somme de 11 000 Fcfa, 20 000 pour 22 000 et ainsi de suite. En d’autres termes, les clients des transporteurs ne seraient donc que des fournisseurs de pièces de monnaie pour assurer la survie de leur trafic. 

D’autre part, il est bien connu que les pièces de monnaie sont prisées par les charlatans de tous genres, pour paiement ou préparation de leurs charmes. Des rites fétichistes, qui exigent que lors de cérémonies, des centaines de pièces de monnaie sont jetées nuitamment au pied d’arbres isolés en pleine brousse, ou à côté d’animaux sacrifiés, avait rappelé le magazine Superstar. Pas des billets de banque, mais des pièces de monnaie.

Dans ce sens, une vidéo qui avait fait le tour des réseaux sociaux dévoilait un arbre au pied duquel les pièces de monnaie brillaient de mille éclats, jetées par des personnes qui forcent le destin de leur attribuer un bien, une opportunité, une place qui ne leur est pas destiné. L’on aurait dit que la nouvelle production de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) y avait été déversée. 

Alors que face à l’insoluble équation de la rareté des pièces de monnaie, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), avait entrepris un an plus tôt, le 15 mars 2023, la création d’une nouvelle gamme de pièces de monnaie par la BEAC. Cela dans le but de pallier la rareté de celles-ci.

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