Religion
Aubierge Sylvine NGOMA /Affaire Simon KIMBANGU: quand la pratique de la foi devient un motif de déstabilisation politique
Catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, bouddhistes, pentecôtistes ou athées, s’il est bien une liberté dont l’homme puisse jouir sans porter atteinte à celle d’autrui, c’est bien la liberté de croyance, par ailleurs consacrée par la Constitution gabonaise qui désigne le droit subjectif fondamental des personnes de choisir et de pratiquer une religion donnée ou aucune. À ce titre, de même que pour l’ensemble des citoyens gabonais qui choisissent en toute liberté de s’enrôler dans une église ou une autre, la ministre déléguée à la Fonction publique Aubierge Sylvine NGOMA a choisi de nourrir sa foi au sein de l’église pentecôtiste kimbanguiste “La Nouvelle Jérusalem”. Laquelle est située sur la colline sainte de Nkamba, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). Un choix qui lui a valu des critiques auprès d’une certaine caste bien pensante.
Fondée au cours du XXe siècle dans ce qui était encore le Congo belge, par Simon KIMBANGU, la religion kimbanguiste de l’avis de l’un de ses dirigeants actuels, apporte au monde le véritable message de la révélation divine « voilé » en partie par Jésus-Christ, en qui les adhérents reconnaissent le sauveur de l’humanité. Une religion dont l’enseignement comporte trois lois d’ordre moral, dont la destruction de tous les fétiches, l’interdiction des danses licencieuses et la condamnation de la polygamie. Par ailleurs, qui se montre indépendante des concepts occidentaux importés en Afrique avec la colonisation, rassemblant en outre des adeptes venus de nombreux Etats du continent et d’ailleurs.
Ce 13 octobre 2021, c’est donc à titre personnel que gente dame Aubierge Sylvine NGOMA a assisté à la réincarnation de leur “dieu” en la personne de son petit-fils, jouissant à cette occasion de sa liberté de religion, au même titre que de nombreuses autres personnalités du continent de haut rang présents ce jour, dont nous tairons les noms par discrétion. Une sortie, qui a suscité de nombreuses réactions sur des réseaux sociaux et sur la scène médiatique où l’on reproche à la ministre son attitude adoratrice, pourtant conforme aux pratiques au sein de la congrégation. Il est pourtant coutume dans de nombreuses autres religions de voir des fidèles s’agenouiller devant des divinités, se rouler au sol, leur adressant des prières et certains allant même jusqu’à baiser les mains des dirigeants d’églises, sans que cela n’offusque l’opinion, ou ne soit qualifié «d’humiliations». Car nombreux sont ceux qui s’accordent sur la philosophie de Gandhienne qui estime que, «la vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail».
Par ailleurs, présumée coupable «d’usurpation de titre», la ministre déléguée n’aurait été que la victime d’un lapsus de la chaîne de télévision congolaise “CWTV” qui l’a désignée «ministre de la Fonction publique», en lieu et place de ministre déléguée dudit ministère. À cette accusation, s’ajoute celle d’avoir menti à sa hiérarchie qui lui aurait accordé une permission, qui selon une source proche d’Aubierge Sylvine NGOMA, lui aurait été accordée «pour des raisons personnelles». Selon certaines indiscrétions, le Membre du bureau politique (MBP) du parti démocratique gabonais (PDG) serait une fois de plus la cible d’une animosité orchestrée par une personnalité vindicative, dépourvue de bon sens, issue du même parti.
En somme, qui a dit que la pratique de la fonction étatique serait une raison valable à la restriction de certaines libertés individuelles, telle que la liberté de religion, dont bénéficient largement ses collègues membres de gouvernement. Qui pour certains fréquentent des églises dites “éveillées” ou des temples de rites traditionnels sans qu’ils ne soient montrés du doigt pour humiliation. Est-ce donc parce quelle adore son dieu conformément à sa religion, qu’elle serait dépourvue de toute rationalité ? Dans ce cas, Kant, que l’on reconnaît comme le plus grand philosophe des temps des Lumières avait tort lorsqu’il disait «J’ai donc dû supprimer le savoir pour lui substituer la croyance». Ou alors ses adversaires politiques voudraient appliquer à Aubierge Sylvine NGOMA la politique anti-religieuse que connaît actuellement le Nigeria, la Centrafrique, la Somalie, le Soudan du Sud ou bien plus loin l’État soviétique entre 1928 à 1941. Cette forme de persécution religieuse qui ne serait donc qu’une polémique vide de sens et mesquine ne trouvera preneur nulle part, sauf bien sûr chez des adeptes de la dissension et de la controverse.
Religion
Vatican: échange fructueux entre OLIGUI NGUEMA & Sa Sainteté le Pape Léon XIV
Ce 30 octobre 2025, Sa Sainteté le Pape Léon XIV a reçu en audience, au Palais apostolique, Son Excellence M. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. À la suite de cette audience, le Chef de l’Etat a rencontré Son Éminence le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État de Sa Sainteté, accompagné de Mgr Daniel Pacho, Sous-Secrétaire pour le secteur multilatéral de la Section pour les Relations avec les États et les Organisations Internationales.

Au cours des entretiens cordiaux qui se sont tenus à la Secrétairerie d’État, les excellentes relations entre le Saint-Siège et le Gabon ont été soulignées. Les échanges ont permis de mettre en lumière la situation politique et socio-économique du pays, en particulier la collaboration fructueuse entre l’État et l’Église locale dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle des jeunes.

La rencontre a également été l’occasion d’un échange de vues sur des questions régionales et internationales, soulignant l’importance du dialogue, de la paix et de la réconciliation entre les peuples.
Religion
Le couple présidentiel se recueille avec la communauté chrétienne de la Nyanga
En marge des célébrations de la Journée nationale de la Libération, instaurée le 30 août de chaque année, le Président de la République, Chef de l’État, Chef du
Gouvernement, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, accompagné de son épouse, la Zita OLIGUI NGUEMA, a pris part à une messe solennelle en la paroisse Saint-Joseph de Tchibanga.

Entouré des membres du Gouvernement et de son cabinet, le Chef de l’État a partagé un moment de recueillement et de prière avec la communauté chrétienne de la province de la Nyanga. Cette célébration eucharistique fut l’occasion de rendre grâce au Tout-Puissant pour le bon déroulement des festivités marquant le deuxième anniversaire du Coup de Libération, mais aussi de le remercier pour la force et la sagesse accordées dans la conduite des affaires de la Nation.

En outre, après l’office religieux, le Chef de l’État a visité le chantier de la future
cité administrative de Tchibanga. Durant l’inspection, le Président de la
République s’est imprégné de l’état d’avancement des travaux de construction
des 30 villas prévues.
Religion
Le couple présidentiel au Vatican pour la messe d’inauguration du 267e Pape
[L]e Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA accompagné de la Première Dame, Zita OLIGUI NGUEMA, a pris part ce dimanche 18 mai 2025 à la messe solennelle marquant le début du pontificat de Sa Sainteté le Pape Léon XIV célébrée sur la Place Saint-Pierre au Vatican. En prenant part à cette cérémonie historique, le Chef de l’État a tenu à exprimer au nom du peuple gabonais son attachement aux valeurs universelles portées par l’Eglise Catholique au moment où celle-ci accueille son nouveau Pape.

Cette messe inaugurale a été marquée par plusieurs temps forts, notamment le passage du nouveau Pape à bord de la papamobile, la remise du pallium et de l’anneau du Pêcheur, la profession de foi, le serment d’obéissance des cardinaux, ainsi que la bénédiction adressée à la ville de Rome et au monde entier. Dans sa première homélie, le Pape Léon XIV a placé son pontificat sous les signes de la paix, de l’espérance et de l’unité, exhortant les fidèles à bâtir des ponts de dialogue et de fraternité, à raviver la foi et à faire de l’Église un refuge spirituel accessible à tous.
Élu le 8 mai 2025 par le conclave des cardinaux à la suite du décès du Pape François survenu le 21 avril dernier, Sa Sainteté Léon XIV devient à 69 ans le 267e Pape de l’Église catholique et le premier originaire des États-Unis.

En marge de sa participation à la messe, le Président de la République s’est entretenu avec SE Jean Hugues De Pradel De Lamaze, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Ordre Souverain de Malte près la République Gabonaise. Au menu des échanges figuraient essentiellement l’actualité internationale ainsi que les questions de coopération bilatérale multiformes notamment dans le domaine de la santé.
Le diplomate maltais à exprimé l’intention de l’ Ordre Souverain de Malte d’apporter un appui au Gabon dans la réalisation de projets humanitaires liés au renforcement des structures hospitalières. Enfin, saisissant l’occasion de son séjour à Rome, le Chef de l’ État a effectué la visite des locaux de l’ambassade du Gabon en Italie.








