Santé
Sommet Afrique France 2021 /Covid-19: poignées de mains, absence de masques, quand MACRON fait fi des mesures barrières

C’est dans une ambiance festive et décontractée que la nouvelle version du renouveau entre la l’Afrique et la France a été célébrée ce 08 octobre 2021. Voulu par le président de la République française, Emmanuel MACRON, c’est quelques 3000 personnes qu’ont accueillies les allées de l’Arena, à Montpellier. Une ambiance qui, visiblement, aurait-elle fait oublier à l’assistance du jour la présence de l’une des pires tragédies qu’à connu l’histoire de notre planète: la pandémie à coronavirus qui sévit depuis 2020? Si la question est très vite répondue par l’affirmative, alors MACRON et les participants pourront -sans le souhaiter- tout simplement : «lire l’heure !». A défaut de faire leurs cette maxime chère à l’homme d’église français qu’est, Jacques-Bénigne BOSSUET, qui déclarait: «Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils chérissent les causes». En tout cas, pour l’hôte dudit sommet, l’exemplarité et la rigueur qui auraient dû être le maître mot ont fait défaut au vu du constat.
En effet, dans les films et les images produits mis à la disposition du grand public, on peut voir l’actuel Président français -d’entrée de jeu de la rencontre- serrer sans retenue une dizaine, puis une vingtaine de mains y compris celle de l’ambassadrice du Gabon en France- au mépris total des gestes barrières. C’est également le cas sur l’une des photos produites lors dudit sommet, on peut voir le N1 français prendre un selfie sans masque, avec, en arrière plan, des jeunes africains près les uns des autres dont l’un affiche fièrement un sourire que l’absence de masque n’a pu dissimuler. Ou encore au cours d’un cliché réalisé près du chef cuisinier d’origine africaine sénégalo-malienne, Mory SACKO, avec qui la distance était bien loin du mètre exigé. Alors, la Covid-19 fantasme ou réalité ? Comment comprendre l’attitude du premier citoyen français ? Surtout lorsque l’on sait qui a lui-même plusieurs fois dans ses allocations appellé au respect strict des mesures barrières.
Récemment encore, en début d’année 2021, Emmanuel MACRON, dans une vidéo, en appellait à des stars de YouTube pour inciter les Français à respecter les gestes barrières et ralentir la pandémie de coronavirus. Il a donc mis au défi ces youtubeurs pour qu’ils produisent une de leurs vidéos à succès afin de convaincre les Français.
«Je vous lance un défi: faites une vidéo pour réexpliquer ces gestes, l’importance de les respecter, de ne pas nous rassembler, de ne prendre aucun risque, de ne pas avoir de grands regroupements, faire au maximum le télétravail, faites cette vidéo toute simple et si vous avez 10 millions de vues, je prends un engagement, vous venez tourner à l’Élysée […] A vous de jouer», déclarait le chef de l’État.
Toutefois, il convient de signaler que le président français n’est pas à son premier fait d’armes. En avril 2020, en visite dans un centre de santé de Seine-Saint-Denis, Emmanuel MACRON a provoqué lire des français en ne respectant pas ses propres directives. Le locataire de l’Elysée, a également été accusé d’avoir menti sur sa vaccination. Un grand donneur de leçons qui n’a pas de mal à ne pas les mettre en pratique devant une jeunesse dont il est censé être le modèle. D’autant que la Nation française qui compte plus de 110 000 morts a enregistré 4 470 nouveaux cas de Covid-19 recensés dans ces dernières 24 heures, soit un total de 7 047 786 cas confirmés depuis le début de l’épidémie.
Santé
OLIGUI NGUEMA octroie un supplément de 215 postes budgétaires au secteur de la santé

Le Président Brice Clotaire Oligui Nguéma réaffirme son soutien au personnel de santé gabonais et annonce de nouvelles mesures lors de la cérémonie de remise des diplômes à l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo.
Libreville, le 15 mars 2025 – Lors de sa visite à l’Université des Sciences de la Santé d’Owendo ce samedi 15 mars, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a réitéré son soutien indéfectible aux professionnels de santé gabonais.
En présence du Vice-Président de la République et de plusieurs membres du gouvernement, il a participé à la remise des diplômes à la 43e promotion de docteurs en médecine et à la 8e promotion de docteurs en pharmacie, marquant ainsi l’entrée de cette nouvelle génération de médecins et pharmaciens dans la vie professionnelle, prête à répondre aux enjeux sanitaires du Gabon.
Le Président a également annoncé des mesures concrètes pour renforcer le secteur de la santé. Parmi ces initiatives, la mise en place de 215 nouveaux postes budgétaires pour les jeunes médecins, en plus des 400 postes déjà alloués, afin de renforcer les équipes médicales et garantir une couverture sanitaire optimale pour l’ensemble de la population gabonaise.
Souhaitant améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, le Président Oligui Nguéma a également remis des véhicules aux responsables des établissements de santé, facilitant ainsi leurs déplacements et contribuant à l’efficacité de leur action sur le terrain.
Dans son allocution, le Président a exprimé sa reconnaissance envers le personnel de santé, en soulignant l’importance de leur engagement quotidien face aux défis du secteur. Il a assuré que le gouvernement prenait en compte leurs difficultés et que des solutions concrètes seraient mises en œuvre pour améliorer leurs conditions de travail. Il a ajouté : « Le travail des personnels de santé est au cœur de notre développement national. Leur dévouement et leur professionnalisme méritent d’être soutenus et valorisés. Ensemble, dans un esprit de solidarité, nous bâtirons un Gabon en bonne santé, au service de ses citoyens. »
Santé
Gabon: une dotation de 4000 équipements biomédicaux destinés à 4 provinces

Le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé, le 22 Janvier 2025 au palais de rénovation à la remise officielle d’équipements biomédicaux destinés aux structures sanitaires de l’arrière pays. Financée grâce à un prêt de l’Agence Française de développement (AFD), cette acquisition qui s’inscrit dans le cadre du Projet National d’Appui au secteur Santé (PASS 2) vise à renouveler et à renforcer les performances des plateaux techniques afin d’améliorer la prise en charge des patients dans différentes structures sanitaires provinciales.
Composée de 4000 références d’équipements répartis dans les services allant des urgences à l’hospitalisation, en passant par le laboratoire, l’imagerie, les blocs opératoires et les services d’hémodialyse, cette dotation
est destinée aux structures sanitaires de quatre provinces cibles à savoir le
Haut – Ogooué, la Ngounié, l’Ogooué Ivindo et le Woleu-Ntem.
Il s’agit notamment de blocs opératoires et d’accouchement complets, des blocs d’hémodialyse complets, du matériel de réanimation et d’anesthésie, du matériel de petite chirurgie, de gynécologie obstétrique, de maternité, de néonatologie, des urgences, de médecine interne, d’ophtalmologie, d’ORL, de laboratoire, de radiologie conventionnelle, de pharmacie. A ce lot s’ajoutent également plus de 600 meubles et mobiliers de bureau divers ainsi que 49200 carnets de santé destinés aux services mère et enfant.
Cette action de plus dans le secteur santé est la matérialisation de la vision du Chef de l’État pour un Gabon moderne où chaque citoyen doit pouvoir bénéficier d’un accès à des soins de santé de qualité où qu’il soit sur l’étendue du territoire national.
Santé
Nadia Christelle KOYE désignée DG de la CNAMGS, sa vice-présidence au CGE, son handicap majeur ?

Ce 4 janvier 2025, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), a vu l’arrivée de sa nouvelle Directrice générale, Nadia Christelle KOYE. Installée dans ses nouvelles fonctions par la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie AWANANG, le nouveau DG hérite d’une structure en crise mais aussi d’un passé, pas si lointain que ça, qui, aux yeux de nombreux gabonais occulterait d’ores et déjà sa présomption de compétences.

Désignée Directrice générale, pour un mandat de 5 ans, à l’issue d’une sélection rigoureuse mêlant un peu plus de 272 dossiers de candidatures, celle qui fut, pour le compte de l’opposition, vice-présidente du défunt Centre gabonais des élections (CGE) sait pertinemment qu’elle n’aura pas d’état de grâce. C’est-à-dire, malgré une démarche qui tranche radicalement avec ce qui se faisait par le passé, à savoir les nominations en Conseil des ministres, le nouveau maçon part condamné avant son jugement au pied du mur. Les gabonais refusent de faire le St Thomas. Ce qui pose d’ailleurs des questions sur la notion du “pardon” dans un pays où 80% de la population clame ouvertement sa chrétienté.
«Je suis consciente du rôle stratégique qu’occupe la Cnamgs dans la mise en œuvre de la politique du chef de l’État. Je suis consciente des enjeux sociaux liés à une gouvernance vertueuse de la Cnamgs et je ne lésinerais sur aucun effort, avec la contribution du ministère en charge des Affaires sociales et du Conseil d’administration, pour porter haut la politique sociale qui est mise pour que les Gabonais disposent d’outils de manière à réduire la pauvreté», a déclaré , Nadia Christelle KOYE au micro de confrère de “Gabon review”.
Un discours qui ne trouve malheureusement pas l’assentiment des populations et d’une partie de la presse locale qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de cette juriste de formation à la tête de la Caisse. Quand certains estiment que la Cnamgs est désormais entre les mains de la Fédération gabonaise des entreprises (FEG), d’autres comme, “Mazleck info”, média longtemps ancré dans l’opposition, crie aux loups. Dans ses colonnes on peut lire, «la Cnamgs, désormais aux mains de Nadia Christelle KOYE, complice du sulfureux Michel Stéphane BONDA, pour sa part, comparse d’Ali BONGO et auteur des tristement célèbres résultats controversés de la présidentielle de 2023, qui donnaient contre toute vraisemblance, Ali BONGO, vainqueur».
Avant d’ajouter, «cette ancienne vice-présidente du dernier bureau de Centre Gabonais des Élections, C.G.E, et qui mérite, par probité politique et morale, d’être blacklistée du processus de restauration des institutions, se retrouve comme par magie, bombardée Directrice Générale de la Cnamgs, au grand dam, des honnêtes citoyens». Sur la toile, le ton est le même. Associant, ire, sarcasme, scepticisme et déception. Certains de lui donnant pas «6 mois».
Il est évident qu’en temps de paix, il s’agirait d’une promotion qui passerait inaperçue. Mais avec l’actualité brûlante que suscite la Cnamgs, rien ne sera épargné à Dame KOYE et son adjoint, Pierre MOUSSAVOU. Pour rappel, la Cnamgs est en conflit avec le Syndicat des pharmaciens du Gabon (Sypharga) sur la question de ses dettes, estimées à plusieurs milliards, en souffrance depuis de longs mois. Poussant ainsi les officines à suspendre la dispensation des médicaments aux assurés de la CNAMGS.
Lors de la cérémonie de passation des charges ce samedi, le président du conseil d’administration (PCA), Alain-Claude KOUAKOUA, a tenu à signifier que Mme Koye n’a pas été nommée à l’image de l’équipe sortante dirigée par , Christine Audrey CHAMBRIER VOUA, qui a fait l’objet d’une mesure suspensive en novembre dernier. L’équipe KOYE devra donc se mettre à pied œuvre dans le processus engagé de restauration et de renouveau de la boîte.