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Centrafrique /Retrait des casques bleus gabonais de la Minusca: le gouvernement réprouve l’outrage faite à l’ensemble de ses hommes  

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Les Nations unies ont annoncé le 15 septembre 2021 le retrait des 450 soldats gabonais affectés à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Certains d’entre eux, accusés d’abus sexuels sur «cinq filles» selon l’Organisation des nations unies (ONU), ont fini d’entacher la réputation des forces armées gabonaises, suscitant ainsi la réactions des  personnalités politiques dont certaines, membres du gouvernement. Qui, elles, reconnaissant la faute des soldats concernés, n’ont pas manqué de rappeler l’engagement humain et financier du Gabon à la quête de stabilité de la République centrafricaine, au cours de ces 25 dernières années. Rejetant par ailleurs, l’idée qu’il soit jeter l’opprobre sur l’ensemble du contingent gabonais. 

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Après plus de 80 milliards de Fcfa investis, de milliers de militaires déployés dont, 9 pertes en vies humaines déplorées et des dizaines d’hommes blessés lors des affrontements, depuis 1995, c’est l’ensemble du bataillon gabonais de casques bleus, qui se retrouve en proie à une mauvaise presse. Une injustice contre laquelle les autorités gabonaises ne souhaitent pas se défaire de la solidarité envers leur bras armé. Car, comme le disait l’écrivain Romain ROLLAND, «le fruit pourri ne pourrit pas l’arbre, il tombe», on peut donc croire qu’au nombre des hommes et femmes engagés au sein de la Minusca, il en est qui font honneur à la Nation. 

En témoigne l’intervention du ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude BILLIE-BY-NZE qui s’est indigné que «la faute de quelques-uns ne doit pas masquer les sacrifices de tous». Une injustice, selon son collègue de la Décentralisation, Mathias OTOUNGA OSSIBADJOUO «qu’à cause de quelques brebis égarées, toutes les Forces de défense du Gabon soient ainsi maltraitées». Non sans condamner les «égarés», il a tenu à adresser aux forces armées toute sa reconnaissance, «nous sommes fiers de vous soldats». 

Une fierté que partage le député du 2e siège de la commune de Moanda, Alexandre AWASSI qui «refuse de penser» que la réputation «de nos valeureux casques bleus» ne se résume désormais qu’au «comportement répugnant de certains». Regrettant que leur «bravoure» et leur «engagement» au cours de ces deux décennies, soient «confondus, piétinés, réduits au comportement exécrable d’un faible nombre». 

Si chacun d’entre eux condamne fermement les actes reprochés aux coupables, ils sont également d’avis que les dents qui font sentir la bouche en soient extraites, afin de l’assainir. Et donc que les indélicats soient sanctionnés, sans entacher davantage le combat du Gabon auprès de sa République sœur,  dont l’engagement est bien antérieur à l’instauration d’une mission onusienne en Centrafrique. 

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50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

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