Société/Environnement
Construction de la passerelle piétonne du Lycée Léon Mba: le trafic routier sera pertubé pendant 1 mois

Dans le cadre de la politique de sécurisation des piétons engagée par le gouvernement à travers le ministère des Travaux publics (TP), celui-ci a informé dans un communiqué, daté du 1er septembre 2021, que la construction la passerelle au niveau du Lycée Léon MBA occasionnera des troubles sur la voie publique durant une période d’environ 1 mois, allant du 2 septembre au 3 octobre 2021. Ainsi, la rédaction de Voxpopuli241 vous offre l’intégralité dudit communiqué :
«Dans le strict respect des mesures sanitaires en vigueur et dans la perspective du démarrage des travaux de nuit liés à la construction de la pile centrale de la passerelle piétonne (située au droit du Lycée National Léon MBA), le Ministère des Travaux Publics, de l’Equipement et des Infrastructures va entreprendre les travaux de fondation et de coulage de béton avec la société ECOWOOD SA-GABON, adjudicataire du marché y relatif.
L’exécution des travaux suscités va engendrer à la fois une perturbation dans la circulation et un ralentissement de trafic sur la voie du Bord de Mer très circulée, notamment entre 21h00 et 5h00 durant la période allant du jeudi 02 septembre 2021 au dimanche 03 octobre 2021, inclus.
Au regard des gênes considérables que vont occasionner toutes les opérations envisagées et afin de faciliter les déplacements dans la zone incriminée, le Ministère des Travaux Publics, de l’Equipement et des Infrastructures conseille vivement aux usagers de la route à emprunter les voies d’accès aux quartiers » LOUIS », « BATTERIE IV », « TROIS QUARTIERS », « DERRIERE LA PRISON », et « KALIKAK » afin de rallier le Nord de Libreville, ainsi que la VOIE EXPRESS pour rallier le Centre-ville de Libreville.
Il est également conseillé de respecter les panneaux de signalisation mis en place et les consignes de sécurité dispensées par les opérateurs appropriés afin de réduire les risques d’accidents.
Tout en présentant ses sincères excuses pour les désagréments causés auprès des usagers et des riverains, le Ministère des Travaux Publics, de l’Equipement et des Infrastructures met tout en œuvre pour une exécution des travaux dans les meilleurs délais requis en vue d’un retour normal de la circulation.
Fait à Libreville, le 01 Septembre 2021
Le Ministre des Travaux Publics, de l’Equipement et des Infrastructures»
Société/Environnement
Déguerpissements Owendo , Plaine-Orety & Cie: la modernisation du grand Libreville à l’épreuve des faits

Depuis début Juin 2025, les populations de la Commune Libreville, puis celles d’Owendo vivent au rythme des opérations de déguerpissements aux fins de moderniser Libreville et sa périphérie. Avec en toile de fond les projets structurants axés sur l’intérêt général. Seulement, si cet objectif louable, initié par le nouveau Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), est compris de tous, la méthode utilisée interroge plus d’un. Quand elle ne laisse pas certains dans le désarroi total, elle suscite chez de nombreux autres compatriotes une psychose généralisée . Mais, sur quel fondement juridique s’appuie la puissance publique pour mener ces opérations de déguerpissement ?
Plaine-Orety, Derrière l’Assemblée nationale, les charbonnages, le carrefour SNI, Owendo et en perspective d’autres zones, l’objectif reste le même: arrimer la capitale gabonaise à d’autres villes modernes du continent. L’État dans sa volonté de contrôler et de maîtriser son domaine public mais également son domaine privé, a décidé de mener lesdites opérations. En effet, la “loi 14/63, du 8 Mai 1963” «fixant la composition du Domaine de l’État et les règles qui en déterminent les modes de gestion et d’aliénation», aussi bien de son domaine public que de son domaine privé en constitue le fondement juridique.
Il convient de préciser que l’Etat jusqu’à lors n’a procédé qu’aux déguisements des personnes des différents domaines précités. Appesantissons nous sur la notion de déguerpissement. Déguerpir : c’est l’action de chasser une personne qui occupe un espace qui ne lui appartiendrait pas ou non constructible. Aussi, il convient de préciser que la notion de déguerpissement n’est nullement encadrée par les textes et lois en vigueur en République gabonaise. De ce fait, l’État étant confronté à des impératifs multiformes a donc jugé de prendre les mesures qui s’imposent.
Contrairement à C’BON, le cas des démolitions d’Ali BONGO (ABO) en 2011 dans le cadre de l’opération baptisée « Libérez les trottoirs », avec pour argument majeur l’organisation d’un événement festif qu’était la Coupe d’Afrique des nations 2012 en fait jurisprudence. Détruisant au passage, comme l’indique aujourd’hui son ancien Premier ministre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), «des habitations, des commerces et des vies». Avec des effets tant attendus sur le plan économique.
Toutefois, ayant à cœur le bien être de ses concitoyens, l’actuelle administration face aux nombreux déguerpissements en cours à Plaine Orety et ses alentours a décidé de créer une commission mixte chargée de proposer des solutions « justes et équitables » pour toutes les parties concernées. C’est également le cas pour la commune d’Owendo où le Délégué spécial, le Gle de division Arnaud Sandri NOMBO, a d’ores et déjà indiqué un probable report des délais, allant de 48h pour certains, 72h pour d’autres à plus.
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Société/Environnement
Formation ferroviaire: 15 jeunes Gabonais diplômés du programme « Tremplin » porté par Setrag et Eramet

Le Gabon célèbre la première promotion du programme de formation « Tremplin » en ferroviaire. Quinze jeunes Gabonais ont reçu leurs diplômes lors d’une cérémonie solennelle tenue au siège de Setrag à Owendo, le 20 juin 2025. Cette initiative inédite, portée par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) et le groupe minier Eramet, vise à créer un vivier local de professionnels capables de répondre aux besoins croissants du secteur ferroviaire gabonais.
Les bénéficiaires ont suivi une formation de 16 mois, alliant théorie et pratique, dans trois pays : le Gabon, le Maroc et la France. Ce programme, lancé en mars 2024, a permis aux jeunes ingénieurs d’acquérir des compétences pointues dans les métiers du ferroviaire.
Le représentant d’Eramet au Gabon, André MASSARD, a salué l’initiative comme étant «l’incarnation des valeurs du groupe : l’engagement et la performance». Le Directeur Général de Setrag, Christian Magni, a insisté sur l’importance de cette formation dans le paysage socio-économique actuel, soulignant l’engagement concret en faveur de l’emploi des jeunes.
Le gouvernement gabonais a également exprimé son soutien à cette initiative, qui s’inscrit dans les grandes orientations du Plan national de développement. Les diplômés sont appelés à jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement du réseau ferroviaire national.
Cette première promotion du programme « Tremplin » est un exemple de collaboration réussie entre entreprises et institutions pour former la relève nationale et contribuer au développement économique du Gabon.
Société/Environnement
Réhabilitation de l’hôtel Re-Ndama: OLIGUI NGUEMA s’apprête à redonner au complexe hôtelier son lustre d’antan

Atout précieux du secteur hôtelier gabonais, le complexe hôtelier Re-Ndama, situé en plein coeur de Libreville, arborera très prochainement une façade plus élégante. Ce, grâce à la détermination du chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, à honorer ses engagements, dont l’un consiste à rendre aux gabonais leur dignité, par des actions concrètes. C’est dans cette optique que le chef de l’État a reçu en audience, ce 18 juin 2025, les représentants du groupe immobilier Achour Holding, pour la signature d’un accord historique portant sur la réhabilitation complète de la structure.

La signature de cet accord, amorce une nouvelle ère pour cet hôtel dont les murs aussi bien que les employés avaient été laissés à l’abandon de nombreuses années durant. Elle fait renaître l’espoirde nombreux employés demeurés au chômage, devoir restaurée leur dignité. Richesse du patrimoine national, l’hôtel Re-Ndama qui dans ses heures de gloire rimait avec qualité, beauté et aisance, pourrait à nouveau faire les beaux jours de l’activité touristique au Gabon.
«C’est un nouveau départ, un message fort que le président envoie à tous ceux qui ont cru être oubliés», s’est ému un ancien cadre de l’hôtel. En effet, avec ce projet, le chef du gouvernement réaffirme sa volonté de bâtir un Gabon nouveau, ancré dans le respect de son patrimoine et tourné vers l’avenir. La renaissance du Ré-Ndama, attendue depuis longtemps, pourrait bien devenir le symbole d’une nouvelle ère pour l’hôtellerie gabonaise.