Justice
Libreville /Réseau d’escrocs au Tribunal: la tête de file, Alphonsine NDEMBI jetée à “Sans famille »
Citée comme la tête pensante d’un important trafic de documents administratifs au tribunal de Libreville, Alphonsine NDEMBI TCHETCHENIGBO a été interpellée, puis jetée en prison par les agents de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), ce 23 août 2021. Aux fait d’escroquerie et de trafic de documents auquel elle a associé magistrats et greffiers, elle se serait rendue coupable de charlatanisme notamment sur la personne du Directeur général de la DGDI.
En effet, révèle Gabonactu.com, les premiers éléments de l’enquête auraient établi que la dame était à la tête d’un vaste réseau mêlant le charlatanisme, le chantage, l’usurpation de titre et l’escroquerie entre autres. Des informations confirmées par Jean-Paul MOUMBEMBÉ, l’avocat du Directeur général de la DGDI, dont une poupée le représentant et une liste contenant notamment le nom de son Conseil ont été retrouvées sur le lieu des incantations magiques.
«Je viens d’obtenir le décernement de leur mandat de dépôt c’est à dire des 3 gardés à vue de la DGDI pour avoir commis beaucoup d’infractions pénales notamment le charlatanisme ou le fétichisme vis à vis du Directeur Général de la Documentation et de l’immigration qui se constitue partie civile à la suite de la plainte du sieur Inoussa visant plusieurs autres infractions pénales», a indiqué l’avocat.
Avant d’ajouter que «toutes les personnes impliquées dans ce cadre d’association de malfaiteurs mystiques ont clamé l’innocence du Procureur de la République de Libreville dont le nom et l’honneur ont été jetés inutilement dans la boue du Kongossa librevillois dans cette affaire». Par conséquent, «s’il y a procès, les noms [des greffiers et magistrats impliqués] seront donnés au peuple judiciaire qui veut des procès justes, impartiaux, objectifs et neutres loin de l’argent».
Justice
Gabon /M-M MBORANTSOUO présidente honoraire: une nomination nulle et non avenue selon la Cour constitutionnelle
Le 2 septembre 2023, la Cour constitutionnelle conférait à Marie-Madeleine MBORANTSOUO, son ex-présidente, le titre de Présidente et juge honoraire de ladite juridiction. Une nomination présentant des vices de procédures, de forme et de fond, relevées par la Cour constitutionnelle de transition, qui a conduit à l’annulation pure et simple de la décision polémique.
C’est au moyen d’un communiqué lu ce 1er février 2024, que le doyen des juges de la Cour constitutionnelle, Christian BIGNOUMBA FERNANDES, que La Cour Constitutionnelle de la Transition s’est distinguée par un retropedalage, déclarant «nulle et non avenue ladite délibération conférant les qualités suscitées».
Il faut dire que cette nomination avait suscité une polémique au sein de l’opinion qui remettait en cause les méthodes des autorités de la Transition.
Justice
6 mois d’emprisonnement et 1 million d’amende pour refus de payer la pension alimentaire
La pension alimentaire est une substitution financière que verse un ex-conjoint à un autre dans le but de subvenir au besoin de ce dernier, d’un descendant ou d’un ascendant. À ce sujet, les articles 271 du code pénal articles font mention qu’en cas de refus de versement, l’auteur est passible de 6 mois d’emprisonnement assortis d’une amende de 1 million FCFA. Il y a encore quelques années, la pension alimentaire ne constituait qu’une option pour les parents divorcés. Mais cela depuis plusieurs années, la pension alimentaire s’est donné une valeur légale et rêvêt désormais un caractère obligatoire. Il est important de retenir néanmoins, la loi pénale prévoit aussi qu’après un délai de 2 mois, une abstention volontaire constitue une infraction grave, car un individu ne peut : «volontairement demeurer plus de deux (2) mois sans fournir la totalité des subsides déterminés par le juge, ni acquitter le montant intégral de la pension ». Cette infraction est similaire à celle «d’abandon de famille».
Justice
Naufrage d’Esther Miracle: la bataille judiciaire s’annonce rude et acharnée
S‘il ne peut encore prendre la parole officiellement sur le sujet, Me Anges Kevin NZIGOU, l’avocat commis par le Collectif des rescapés et familles des victimes du naufrage du bateau Esther Miracle, annoncé déjà la couleur: la bataille judiciaire autour de cette affaire sera des plus acharnée. Pour l’heure, l’avocat au barreau du Gabon travaille minutieusement à la collecte des moindres informations établissant clairement la responsabilité de toutes les parties incriminées dont le promoteur Royal Coast, propriétaire du ferry naufragé. Selon nos informations, le travail de recoupement de l’information consisterait notamment au recueillement des témoignages des rescapés et familles des victimes. La première déclaration publique de Me Anges Kevin NZIGOU devrait intervenir sous peu.
MEZ