International
Selon Mercer Libreville est la 3e ville la plus chère en Afrique & 20 ème au monde
Selon une récente étude du Cabinet américain Mercer réalisée en 2021, Libreville a été classé la 3ème ville et la 20ème au monde la plus chère. Dans ce même classement N’djamena a la première classe et Lagos occupent la deuxième.
Selon le rapport Mercer, la capitale du Gabon est pour les travailleurs étrangers la 3e ville la plus chère en Afrique, car l’étude révèle que le coût de la vie et du logement s’est accru à Libreville entre 2020 et 2021. «Libreville est connue pour être excessivement chère, y compris pour les gabonais eux-mêmes», a confirmé le rapport.
L’an dernier en effet, Libreville occupait la 33e place mondiale. Libreville a perdu 13 places dans le classement depuis l’avenue de la Covid-19.
Pour N’djamena, capitale du Tchad, qui confirme sa première place devant Lagos et Libreville «trouver un logement confortable, ou même des produits courants, demeure une gageure. De même, à N’djamena, il faut penser à la sécurité qui s’ajoute à la cherté», a indiqué ledit cabinet. A Lagos, la capitale économique du Nigéria, classée 2è en Afrique et 19è mondiale, «les étrangers expatriés sont en concurrence avec les riches nigérians qui ont un grand pouvoir d’achat et qui aspirent à un excellent niveau de vie», a décrit le rapport Mercer.
En rappel, tel que l’indique “L’Agence Gabonaise de Presse”, l’indice Mercer est un classement des villes selon le coût de la vie et selon la qualité de vie établi par la firme de conseil en stratégie Oliver Wyman chaque année. Il est établi selon 200 critères (logement, transports, nourriture, habillement, appareils ménagers, loisirs…). Aussi, Abidjan est la 4ème ville, africaine la plus chère, et Dakar est la 9ème. La capitale économique de la Côte d’Ivoire à la 12ème place, passant du 36è au 24è rang mondial. Quant à la capitale Sénégalaise, elle acquiert 19 places pour s’établir entre la 75è et la 56è position au monde.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
International
Après avoir évoqué un 3e mandat d’Emmanuel MACRON, Richard FERRAND rétropédale
Un récent entretien accordé au journal “Le Figaro” a suscité un élan de polémique dans la société française. Richard FERRAND, ancien président de l’Assemblée nationale s’est dit opposé à la limitation des mandats présidentiels en France. Qui selon lui «bride le choix des électeurs», qui ne seraient pas opposés à un 3e mandat du président Emmanuel MACRON. Pris à la gorge par les conséquences de ses propos dans l’opinion, Richard FERRAND s’est montré outré par cette agitation autour de sa sortie. «Consternant de voir s’agiter réseaux sociaux et médias paresseux sur une proposition stupide que je ne fais pas dans un entretien : modifier la constitution pour la présidentielle de 2027. Panurgisme imbécile». Pour rappel, Richard FERRAND a ouvertement dit sa volonté de se défaire des normes établies et des traditions républicaines françaises, en matière d’élections. Avait-il déclaré, «je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire, la limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non cumul des mandats etc». Une non-proposition qui laisse entrevoir pourtant une volonté de voir Emmanuel MACRON se présenter à nouveau à sa propre succession.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ