Economie
Eramet /Développement des communautés hôtes: 396 milliards de Fcfa investis au Gabon en 2020
Dans un communiqué de presse du 30 juin 2021, retraçant les engagements sociaux d’ Eramet auprès des communautés hôtes de ses filiales, il ressort que l’entreprise transformatrice de minerais s’est engagée auprès des communautés gabonaises à hauteur de 396 milliards pour le seul compte de l’année 2020. Des actions sociétales dont ont pu bénéficier un peu plus de 20 000 personnes, notamment dans les domaines de la santé, de l’accès à l’eau et de l’éducation.
Deuxième employeur privé au Gabon avec plus de 7 700 emplois directs, le Groupe, au travers de ses deux filiales dont la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), qui extrait et valorise du minerai de manganèse à haute teneur et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), dédié au transport de marchandises et de voyageurs a réalisé 307 milliards de Fcfa d’achats hors transport maritime, dont 76% dans le pays. Lesquels ont permis d’améliorer les conditions de vie de plusieurs milliers de gabonais en termes d’éducation, accès à l’eau et même de la santé.

Pour Virginie de CHASSEY, directrice générale déléguée au développement durable et à l’engagement des entreprises chez Eramet, ces actions concourent à la politique sociale du groupe. Car dit-elle, «concilier performance et responsabilité est au cœur de la vision stratégique d’Eramet et de sa feuille de route RSE (…). Avec une ambition : intervenir comme un catalyseur des initiatives locales pour améliorer le quotidien des populations. Corollaire du droit à opérer, le partage de la valeur avec les territoires, qui passe aussi par la priorité donnée aux achats locaux, est un marqueur fort d’un groupe qui place la responsabilité sociétale d’entreprise au cœur de ses activités».
Présent également au Sénégal, Nouvelle Calédonie et en Norvège, où le groupe a également engagé des actions d’envergure, d’un intérêt tout aussi important pour ces communautés qu’au Gabon. Au sein de ces 3 zones d’implantation, Eramet a contribué respectivement à hauteur de 80,7 milliards de Fcfa, 271 milliards de Fcfa et 188,2 milliards de Fcfa, en fonction des besoins constatés des communautés hôtes.
Technologie
Libreville: le lycée Léon Mba doté d’une « salle interconnectée » pour une école plus inclusive et moderne
Le Lycée National Léon MBA (LNLM) a abrité le mercredi 3 décembre 2025 le lancement officiel du projet pilote de «salle interconnectée», une initiative ambitieuse visant à moderniser l’enseignement secondaire au Gabon. Fruit d’un partenariat stratégique entre Moov Africa Gabon Télécom, le géant technologique Huawei et les autorités gabonaises en charge de la digitalisation, ce projet entend révolutionner l’accès à l’éducation dans le pays.

La salle de classe connectée, baptisée IdeaHub, est équipée de technologies de pointe : un écran interactif permettant des interactions dynamiques, des outils audio-visuels performants et un accès à Internet haut débit. Mais l’innovation majeure réside dans sa capacité à interconnecter les établissements scolaires à travers le Gabon. Les lycées situés en province pourront ainsi assister en direct aux cours dispensés à Libreville, contribuant à réduire les inégalités d’accès à une éducation de qualité.
« Ce projet marque un tournant vers une école moderne, connectée et inclusive », ont souligné les autorités, insistant sur la nécessité de pallier le manque de ressources pédagogiques dans certaines régions. Grâce à cette initiative, les élèves des zones les plus reculées bénéficieront des mêmes contenus interactifs et en temps réel que ceux de la capitale, indépendamment de leur localisation géographique.

Cette expérimentation pilote est perçue comme une étape clé dans la transformation digitale du système éducatif gabonais, avec l’espoir de stimuler l’engagement des élèves et d’améliorer les résultats scolaires. Les partenaires du projet visent à étendre progressivement ce modèle à d’autres établissements, pour un enseignement plus équitable et adapté aux défis du 21e siècle.
Economie
SIGFIP, le pari digital de la DGB pour des finances publiques optimisées
La Direction Générale du Budget (DGB) a organisé une séance de présentation du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP) ce mardi 2 décembre, à l’intention des Inspecteurs de services, des Directeurs Centraux des Affaires Financières (DCAF) et des équipes métiers. Sous la présidence de Wilfried NZAMBA MANGALA, Directeur Général, l’objectif était de dévoiler les fonctionnalités du module BUDGET de la DGB, qui seront intégrées dans SIGFIP.

L’ambition de SIGFIP ? Digitaliser l’ensemble des processus, de la chaîne des recettes à la dépense publique, pour moderniser les méthodes de travail et atteindre l’orthodoxie budgétaire, un objectif prioritaire selon le Directeur Général : « L’importance du SIGFIP, c’est de restructurer nos processus pour une gestion plus efficace des finances publiques ».

Une initiative qui s’inscrit dans la vision de la Présidence de la République Gabonaise et du Ministère de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargée de la Lutte contre la Vie Chère, pour une gestion transparente et optimisée des finances publiques.
Economie
Gabon: La DGB se déploie sur le terrain, pour proner une administration éco-responsable
Voilà maintenant deux semaines, que la Direction générale du Budget (DGB) a déployé sur le terrain ses équipes, dans le cadre de sa campagne contre le gaspillage des ressources intitulée “l’administration publique, pionnière de l’eco-responsabilité”. À la rencontre des personnels de ladite administration, installés dans la capitale, les agents sensibilisateurs informent des gestes du quotidien, qui rappellent que «Gaspiller l’énergie, c’est gaspiller nos ressources», en plus que «chaque watt / goutte (d’eau) coûte à l’État».


En effet, les équipes de la Direction générale du Budget sillonnent les administrations publiques. Allant à la rencontre des agents, qui accueillent avec un véritable enthousiasme l’essence de ce message. Non sans marquer leur adhésion à la campagne initiée par le ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère.

Engagée dans un contexte de réduction de dépenses publiques, cette action révèle la nécessité de promouvoir les comportements responsables et durables au sein des ministères, dont les consommations d’eau et d’électricité représentent une part importante des
charges récurrentes de l’État, estimée à plusieurs milliards de FCFA par an. Les premiers retours constatés au fil des échanges laissent entrevoir l’espoir d’une adoption rapide des bons gestes. Les rencontres qui se poursuivent seront davantage révélatrices de l’adhésion des agents de l’État, à contribuer de manière plus active à l’assainissement du budget de l’État.








