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Société/Environnement

Protection de la forêt: le Gabon devrait recevoir 9 milliards de Fcfa en récompense

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Reconnu pour son engagement en ce qui concerne la protection de l’environnement, notamment de sa forêt, le Gabon devra recevoir, dans le cadre d’un accord signé en 2019 avec la Norvège, la somme de 9 milliards de Fcfa, soit 17 millions de dollars. Une première pour les pays d’Afrique centrale, qui abritent pourtant qui abritent pourtant le deuxième massif forestier tropical de la planète.

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Les autorités locales en tête desquelles le chef de l’État Ali BONGO ONDIMBA et son ministre de l’Environnement, Lee WHITE relevé l’importance de ce geste de reconnaissance vient honorer les efforts entrepris par le Gabon, pour lutter contre la déforestation, séquestrant par la même, près de 3,4 millions de tonnes. Ce, grâce aux mesures décidées par le chef de l’exécutif engagé à réduire l’impact environnemental au Gabon. 

«Il est important de reconnaître le rôle majeur joué par certains pays dans la lutte contre le réchauffement climatique.En protégeant ses forêts, le Gabon permet au monde de mieux respirer. Je remercie la Norvège pour son initiative. Celle-ci doit constituer une source d’inspiration pour la communauté internationale dans son ensemble», a indiqué Ali BONGO dans une publication sur Facebook. 

Pour Lee WHITE, reconnaissant envers la Norvège pour son geste, le montant retenu ne valoriserait pas suffisamment, à ses yeux, les efforts accomplis par le Gabon. «La reconnaissance par CAFI de notre système de surveillance et de nos données est particulièrement encourageante dans la mesure où elle constitue une référence mondiale en matière de paiements pour les réductions des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts», a-t-il ajouté. 

L’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (CAFI) réunit plusieurs pays industrialisés, avec la Norvège pour principal bailleur. Le fonds créé en septembre 2015, aide les pays partenaires dont le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République du Congo et la République démocratique du Congo à lutter contre le changement climatique, protéger les forêts, réduire la pauvreté et contribuer au développement durable. 

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Numérique

Gabon /GT LAB: une décennie d’opportunités pour la jeunesse gabonaise dans le numérique

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Depuis 2017, le programme GT LAB s’impose comme un tremplin incontournable pour les gabonaises et gabonais souhaitant embrasser une carrière dans les métiers du numérique. Lancé par Moov Africa Gabon Telecom, ce dispositif a déjà formé 3 823 apprenants, leur ouvrant les portes d’un secteur en pleine expansion.

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«Chaque parcours de formation commence par une opportunité », a rappellé avec fierté Léa SEKY OLOUNA, responsable du programme, soulignant l’importance de croire en la jeunesse et de lui fournir les outils nécessaires pour concrétiser ses ambitions. Car au-delà d’une simple initiative commerciale, GT LAB incarne un véritable engagement social et économique.

«Pouvoir dire « J’y ai contribué » est l’une des plus grandes fiertés de ma carrière », confie-t-elle. Cette implication personnelle se reflète dans la qualité de l’accompagnement, assuré par des formateurs passionnés et dévoués, parmi lesquels Christine BAGUELA ep SORO, Vaneyck et Sepha.

Le succès du GT LAB témoigne aussi de la confiance et de l’énergie des apprenants, moteurs essentiels de cette dynamique. Ensemble, ils prouvent que l’avenir du Gabon repose sur des mains agiles, créatives et connectées. Moov Africa Gabon Telecom, quant à lui, réaffirme ainsi son rôle clé dans la transformation digitale du pays, affirmant son ancrage dans une Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pleinement assumée.

Le programme GT LAB prépare aujourd’hui la jeunesse gabonaise à relever les défis technologiques de demain. Tout en consolidant la place du pays sur la scène numérique africaine.

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Société/Environnement

Crise à l’AGASA: retour au travail pour le SYNATA après des négociations

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Le Syndicat National des Agents de l’AGASA (SYNATA) a décidé de suspendre son mouvement de grève à compter du 4 novembre 2025. Cette décision fait suite à une réunion de suivi des négociations tenue le 3 novembre 2025 entre le SYNATA et la Direction Générale de l’AGASA, en présence de l’Inspection spéciale en charge du secteur agricole du Ministère du travail.

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Les parties ont discuté de plusieurs points importants, notamment la mise en place d’un moratoire sur les cotisations sociales, la présence d’un médecin du travail au sein de l’Agence et la mise en place d’un cadre de concertation pour discuter des points sujets à controverse. Le SYNATA a accepté de participer à ce cadre légal qui traitera des points tels que les rétrogradations, affectations et promotions jugées arbitraires, ainsi que de tous les sujets liés à la modification substantielle de l’organigramme de l’AGASA.


Le SYNATA invite tous ses adhérents et sympathisants à rester mobilisés et solidaires pour que cette concertation aboutisse dans l’intérêt collectif de l’AGASA et de la nation. Le syndicat rappelle que sa lutte est celle de la légalité, de la justice et de la cohésion au sein de la maison AGASA.

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Société/Environnement

Gabon/ interdiction de la vente de sachets d’eau par l’AGASA: un défi de gouvernance scientifique et sanitaire

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[L]’annonce, le 27 octobre 2025, de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA) interdisant la vente de sachets d’eau soulève des interrogations majeures quant à la rigueur scientifique et la proportionnalité de cette décision. Au-delà d’un simple produit, l’eau destinée à la consommation humaine est un vecteur vital et un indicateur clé de la gouvernance sanitaire d’un pays.

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L’eau potable ne saurait être considérée comme un simple bien de consommation. En tant qu’aliment à part entière, elle doit répondre aux mêmes exigences de sécurité, qualité et traçabilité que tout produit alimentaire. La sécurité sanitaire de l’eau illustre la performance du système de santé publique et la maturité réglementaire d’un État. Ainsi, toute mesure affectant ce produit essentiel engage la souveraineté alimentaire nationale et le droit constitutionnel des Gabonais à une alimentation.

Dans ce sens le Dr Patrick ENKORO, ancien DG de l’AGASA a fait une sortie disant que «Le peuple voudrait savoir quels sont les faits tangibles révélés, étayés scientifiquement et dont l’ampleur systémique menacerait la santé des consommateurs gabonais au point d’interdire en tout état de cause la distribution et la commercialisation des eaux en sachet ?». Rappelant au passage que «la sécurité sanitaire et nutritionnelle des aliments n’est pas un jeu mais un enjeu majeur de souveraineté nationale, elle poursuit l’objectif de bien nourrir les gabonais et non de faire du tintamarre».

En effet , la méthodologie scientifique est un impératif pour toute décision de restriction sanitaire. L’évaluation des risques doit suivre un protocole rigoureux comportant identification et caractérisation des dangers, évaluation précise de l’exposition et caractérisation du risque global. Sans données robustes et transparentes, une décision d’interdiction perd toute crédibilité et fragilise l’autorité de l’AGASA.

La note administrative récente de l’AGASA n’apporte pas de réponses claires sur la base analytique de la décision. Aucun détail quant au nombre d’échantillons, aux méthodes utilisées, ni à la répartition géographique des résultats n’a été communiqué. Cette absence de données claires va à l’encontre du principe fondamental de proportionnalité et remet en cause la légitimité d’une interdiction généralisée, sans distinctions par opérateurs ou zones.

Une interdiction mal étayée peut avoir des effets contraires à ceux escomptés :Sur la santé publique dans la substitution par des sources d’eau non contrôlées, augmentation des risques sanitaires.Sur les opérateurs économiques, avec des pertes financières, faillites et découragement des acteurs responsables. Sur la crédibilité de l’AGASA avec la perte de légitimité scientifique et affaiblissement de la gouvernance sanitaire.

L’AGASA devrait privilégier une approche constructive fondée sur la preuve et la proportionnalité, avec trois axes majeurs :

     – Publication d’analyses certifiées et communication transparente des résultats;               

     – Adoption de mesures ciblées adaptées aux opérateurs, lots et zones concernées;

     – Mise en place de plans correctifs intégrant contrôle, accompagnement technique et renforcement des capacités.

Pour restaurer sa crédibilité et son autorité scientifique, l’AGASA devrait publier un rapport détaillé et circonstancié des analyses. Laquelle placée sous l’autorité du ministère de l’accès universel à l’eau a pour attribution la délivrance des agréments techniques pour la production, la conservation et la distribution de l’eau potable.

En plus d’impliquer les ministères sectoriels concernés dans la prise de décision. Notamment la Direction générale de L’eau, Elle pourrait également créer un comité scientifique indépendant. Et renforcer la formation continue de ses équipes.

La sécurité sanitaire de l’eau ne peut être instrumentalisée par des décisions administratives sans fondement scientifique solide. La vraie autorité scientifique s’appuie sur la preuve, la rigueur et la transparence, dans le respect de la proportionnalité des mes’pures. L’AGASA doit rester le rempart scientifique contre le risque alimentaire et non devenir un outil de gestion politique.

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