Faits Divers
Trafic de connexion fibre optique: Moov Africa assure qu’elle “ne laissera pas leurs auteurs agir en toute impunité”

Un réseau spécialisé dans le trafic de la fibre optique de Moov Africa Gabon Telecom a récemment été placé hors d’état de nuire par les éléments de la police judiciaire. Agissant en bande organisée, ils monnaient des connexions piratées et de très mauvaises qualités aux riverains, non sans entacher l’image du fournisseur officiel de ladite connexion.
En effet, décrit le quotidien “L’Union” (N°13 643) après avoir souscrit à un abonnement FTTH à usage domestique, les malfrats établissent des sous réseaux à partir de câblages et de bornes WiFi. Suivant le temps de connexion requis par leur clientèle «dupée», qui bénéficient de connexion à la fibre optique piratée et de mauvaise facture, ils définissent des tarifs de connexion.
Pour Moov Africa Gabon Telecom, si le préjudice est double, «ces trafics (…) sont un facteur rédhibitoire du déclin du chiffre d’affaires et, partant, de la contribution au budget de l’Etat à travers la baisse de l’impôt sur les sociétés versé chaque année par l’entreprise», explique un représentant de l’entreprise.
Mais, pour prévenir ce type de fraudes, le leader de la communication au Gabon assure qu’elle travaille en «étroite collaboration avec l’Etat-major des polices d’investigations judiciaires [et] ne laissera pas leurs auteurs agir en toute impunité, d’autant plus que nos tarifs sont à la portée de toutes les bourses et le réseau est déployé dans la majorité des quartiers».
Une invite donc aux citoyens désireux de se procurer une connexion fiable et de qualité, à se rapprocher de leurs points de vente «afin de bénéficier du meilleur réseau». Rappelant toutefois les populations à la vigilance.
Faits Divers
Gabon: un réseau d’arnaqueurs démantelé par la DGSS

Après plusieurs investigations minutieuses des agents de la Direction Générale des Services Spéciaux (DGSS) via sa cellule anti criminalité, lors de leurs missions régulières effectuées ce dimanche 23 février 2025, dans la capitale, ont démantelé un réseau d’arnaqueurs qui opère depuis plusieurs années au sein de notre pays. A cet effet, les agents des services spéciaux ont interpellé près d’une dizaine de malfaiteurs, composés d’individus de nationalités nigériane et gabonaise, pour les délits d’escroqueries et d’usurpation d’identités.
En effet, bien que connu par leurs victimes précédentes, le mode opératoire de ces derniers se résume dans l’utilisation des appels téléphoniques frauduleux et des messages envoyés à des milliers de victimes potentielles, leur promettant pour certains, du travail, en se faisant passer pout la direction des ressources humaines d’une société de la place. Et ceci, moyennant des transferts d’argent via Airtel money ou Moov money, afin de réserver une soit disante visite médicale, par le médecin de ladite société dont ils utilisent le patronyme à des fins malhonnêtes.
De plus, d’autres utilisent des bons d’achat fictifs ou des services soi-disant offerts par ces mêmes opérateurs de téléphonie mobile, « dès que le client donne l’impression qu’il est intéressé, nous on propose beaucoup de choses et les clients eux-mêmes choisissent le produit qu’ils veulent » a expliqué Darlington IGWE, arnaqueur Nigérian.
De même, certains se font passer pour des personnalités afin de mener des opérations d’escroqueries comme c’est le cas de ce compatriote Ulrich NTOUTOUME, l’un des arnaqueurs qui affirme que, « J’ai appelé le Premier ministre chef du gouvernement, je me suis fait passer pour un lieutenant-colonel des services spéciaux et fait connaître qu’on était en mission de reconnaissance au niveau d’Oyem et savoir s’il pouvait nous donner notre champagne », propos recueillis au micro de nos confrères de « Gabon actu ».
Pour ajouter à cela, leur réseau ne se limite pas aux arnaques sur le territoire national. Certains se font passer pour des hommes d’affaires, en contactant par téléphone des investisseurs occidentaux afin de leur proposer des faux contrats de vente de minéraux spéciaux tels que coltan. Quand des occidentaux sont intéressés, ces personnes-là les font croire qu’ils sont en possession d’énorme quantité de coltan, et demandent des transferts d’argent pour les acheminer des zones d’exploitations jusqu’au lieu d’embarquement afin de les envoyer sous forme de colis.
L’interpellation de ces arnaqueurs souligne une fois de plus l’efficacité de nos services spéciaux et avertissent d’autres criminels qui font dans les mêmes opérations, qu’ils se feront aussi prendre avec le temps. Ce qui va diminuer ou même mettre fin à ces escroqueries. Comme dit l’adage « 90 jours pour le voleur, et 1 jour pour le propriétaire». Face à cet exploit traduit par l’arrestation de cette association de malfaiteurs, nous félicitons davantage les autorités de la transition qui ne ménagent aucuns efforts dans la lutte contre la criminalité au sein de notre pays.
Faits Divers
Port-Gentil: de la mort aux rats pour leur père et la mort pour l’ami de ce dernier 2 jeunes suspectés de meurtre

Dans la capitale économique du Gabon, Port-gentil deux frères ont tenté d’empoisonner leur père, considéré par ces derniers comme un bourreau après la mort de leur mère. Ces faits se sont déroulés le 18 Janvier 2025. Les deux frères sont accusés de tentative d’homicide et d’homicide volontaire. Ils seraient présentés au juge et placés sous mandat de dépôt il y a quelques jours et risquent gros. Ils attendent maintenant leur procès à la prison du Château.
En effet, ces deux individus dont l’un âgé de 17 ans et l’autre de 22 ans, ont décidé d’empoisonner leur père en mettant du poison communément appelé «tuer les rats, tuer les souris», dans la marmite de poulet que celui ci avait préparé pour la réception de son ami. Selon nos confrères de « Gabon Review », c’est plutôt l’ami de ce dernier qui a succombé peu après avoir mangé du poulet empoisonné. L’idée serait venue du plus âgé.
Avant cette tentative d’homicide, les deux frères assurent s’être pliés en quatre pour leur père amputé d’une jambe. Leur géniteur aurait fait preuve de manque de reconnaissance. Pour ajouter à cela, il les auraient soumis à des actes de maltraitance. Cette action funeste s’est faite dans l’optique de lui faire payer son ingratitude, mais également de mettre fin à sa dictature. Ce dernier serait devenu un tortionnaire depuis le décès de leur mère, ont justifié les deux présumés criminels, lors de leurs auditions au commissariat et chez le juge.
Pour quitter son emprise pitoyable, la seule solution trouvée par ces jeunes a été de lui faire passer de vie à trépas. Seulement, c’est l’ami de leur père qui a succombé après avoir mangé ce plat mortel. Le père, lui, s’en est tiré avec un séjour à l’hôpital. Face à ce genre de situation, le mieux serait de se diriger vers l’autorité compétente telle que le ministère des affaires sociales, pour régler ce genre de maltraitance paternel. Au lieu de faire une tentative d’homicide qui s’est transformé en véritable homicide volontaire
Faits Divers
Lambaréné: pour l’honneur de son quartier il tue à l’aide d’un tesson de bouteille

Une rixe a éclaté le 30 décembre 2024 à Lambaréné entre Bill Sonathan MESSEY NZE, 24 ans, et Emmanuel Wilfried SAMY, la trentaine révolue. Au cours de cette altercation, le premier cité a mortellement enfoncé au second un fragment de bouteille.
Le meurtrier présumé a été écroué à la prison du chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Selon une source proche de l’antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) en charge du dossier, les faits se sont produits à quelques encablures du bar communément appelé »Chez Prési », au quartier Isaac (route du débarcadère), dans le 2e arrondissement de la ville du Grand Blanc.
La veille de la rixe, le 29 décembre 2024 il est 00 heure, quand Emmanuel Wilfried SAMY s’empare du micro et se met à couvrir d’injures les habitants d’Adouma, un quartier du 1er arrondissement de Lambaréné. Sauf que ces injures passent mal aux oreilles de Bill Sonathan MESSEY NZE, qui réside dans le-dit quartier.
Aussi, le lendemain, c’est-à-dire le 30 décembre, les chemins des deux hommes se croisent non loin du troquet et l’habitant d’Adouma interpelle le trublion de la veille relativement à ses propos. Mais cette réaction déplaît à Emmanuel Wilfried SAMY, qui aurait voulu en découdre avec un couteau dissimulé dans ses poches.
Malheureusement pour lui, son adversaire ne lui a pas laissé le temps de réagir. Il se serait emparé d’une bouteille qu’il lui aurait flanquée à la tête. Avant de lui enfoncer un débris au niveau du thorax. Gravement blessé, le trentenaire prendra la direction de l’hôpital, au moment où les riverains prévenaient les éléments de la PJ.
Mais le 31 décembre, il rend l’âme des suites de ses blessures. Activement recherché par les Officiers de police judiciaire (OPJ), Bill Sonathan MESSEY NZE sera neutralisé après une courte cavale. Au cours de son audition au poste, le mis en cause aurait nié les faits à lui imputés. Toute chose qui n’a pas empêché son incarcération à la prison de Lambaréné.
Source: l’Union